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4.55/5 (sur 22 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Né en Seine-et-Marne en 1971, Denis DECOME a très tôt bourlingué sur les routes de l’Hexagone avant de s’installer sous le soleil et la tramontane des Pyrénées-Orientales.
Dès son plus jeune âge, il a conscience de son plaisir de conter des histoires et également d’en découvrir.
S’il hésite un temps entre les mots et les images pour combler ce désir de partage, ce sont logiquement les premiers qui prendront le dessus, même si son amour du cinéma influencera irrémédiablement sa plume.
S’étant essayé à tous les métiers, ou presque, ayant trait aux livres, c’est finalement derrière sa plume ou plutôt son clavier qu’il s’épanouit le mieux.
Parce que la passion d’écrire ne l’a jamais quitté, il n’a eu de cesse de manier le langage, l’humour et des personnages originaux dès que l’occasion se présentait sans jamais chercher à dépasser le cadre d’une certaine confidentialité.
Mais avec la maturité vint la révélation : son euphorie scripturale se devait d’être partagée pour être entière.
Il lui fallait désormais séduire un public plus large…
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
En littérature, combien d’auteurs ont sombré dans la facilité et la platitude en cherchant à conquérir de plus en plus de lecteurs. Le talent divise, la médiocrité rassemble.
Ce n’est pas pour rien que les auteurs à succès écrivent chacun de leurs ouvrages sur le même moule, respectant un cahier des charges défini pour ne laisser personne de côté… sauf les plus exigeants.
Tournures de phrases simples, personnages stéréotypés, vocabulaire restreint… et hop on fait un succès de librairie – enfin, eux, car moi, je ne sais pas. Comme quoi, même la banalité réclame du talent.
Moi, je ne saurais me passer des mots désuets que j’encense ni de mes phrases alambiquées que je revendique et qui font mon charme scriptural. Que voulez-vous, je ne suis pas fait pour la gloire et la fortune. L’argent passe encore, mais faire des selfies avec des abrutis qui s’enorgueillissent d’un paraphe sur un bouquin qu’ils ont acheté à prix fort et qu’ils ne liront que parce que des tas d’autres idiots à leur image l’auront fait avant eux… très peu pour moi. De toute façon, je ne suis pas photogénique.
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Je sais bien ce que vous vous demandez : c’est quoi ce foutu blaze de CHYUFA – en majuscules, j’y tiens ! – Normal qu’il ne vende pas de bouquins avec un tel nom.
Je vous répondrai : pas faux ! Mais je m’en fous, je ne suis pas dévoré par l’ambition, ni celle de conquérir des lecteurs, ni celle de faire plaisir à mon banquier en engorgeant mon compte de millions d’euros durement gagnés à la sueur de ma plume.
J’écris pour moi, pas pour les autres. Je ne suis pas écrivain pour devenir célèbre et riche. Je suis écrivain parce que je le suis, c’est tout.
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— Le pastis, c’est pas de l’alcool, c’est du jus de fruits, et pan, dans tes chicots, Choufa !
— Du jus de fruits ? Tu as abusé sur les consos, mon grand, tu ne sais plus ce que tu dis.
— Pas du tout. Le pastis, Môssieur l’écrivain, Môssieur le détective, devrait être recommandé par tous les nutritionnistes, car, dans un verre de pastis, tu apprendras que tu trouves les cinq fruits et légumes conseillés par tous.
— Et la marmotte emballe le chocolat dans le papier alu ! raillais-je.
— Inculte que tu es malgré ton speudomine à la con. Sache que, dans le pastis, tu trouves de l’anis vert – qui est une plante – de la badiane – un fruit – du fenouil, de la réglisse et de la coriandre – tous des plantes. Si je compte bien, t’as tes cinq fruits et légumes dans un seul verre.
Jeff a l’air con, comme ça, mais il maîtrise certains sujets… et le pastis en est un – il faut dire qu’il pratique beaucoup, ça aide.
— Et l’alcool à 90° dans lequel tout ça mijote, tu en fais quoi ?
Je n’aime pas avoir tort.
— L’alcool agricole, c’est fait uniquement avec de la betterave, un légume, encore. Ça t’en bouche un coin, hein ?
Je déteste avoir tort… encore plus face à Jeff ! Mais que répondre à une démonstration aussi magistrale, surtout de la part d’un gars qui, d’un revers de main, pourrait m’arracher la tête.
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— Vous me voyez fort étonné, cher monsieur, de constater que vous connaissez les œuvres de Mary Shelley et de Miguel de Cervantes. Ceci dit, je doute que vous les ayez découvertes dans leur langue maternelle, pas même, d’ailleurs, dans celle de Molière. Sans doute ces personnages vous sont-ils familiers par l’intermédiaire d’un langage qui vous sied mieux comme le cinématographe ou bien la bande dessinée. À condition, bien évidemment, que l’auteur n’ait pas intégré trop de texte dans les bulles.
— Tu m’dis quoi, toi ? cracha le minus.
— Je crois qu’il pense que t’es trop con pour savoir lire, hurla de rire un gars au fond de la salle.
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Le monde se divise en deux catégories, ceux qui tiennent la plume et ceux qui lisent. Toi, tu lis !
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Vous avez de la chance, vous, de ne jamais avoir vécu en confinement.
Nos aïeux, eux, ont connu ça pendant la guerre, tandis que les nouvelles générations…

Difficile d’imaginer une troisième guerre mondiale obligeant tout un chacun à se terrer pour éviter les représailles de l’ennemi.

Du coup, le confinement… je trouve qu’on devrait retirer le mot du dictionnaire tellement il ne sert à rien.

C’est vrai, quoi, pour vivre de nos jours un confinement, il faudrait que la peste soit à nos portes, comme jadis. Que l’on soit obligé de rester chez soi afin d’éviter d’être contaminé. Mais, ça aussi, ce n’est plus d’actualité, les maladies contagieuses… on est bien trop civilisé et la médecine a fait de tels progrès…
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À table, une petite vieille retirait son dentier qu’elle trempait dans son café pendant qu’elle bavait sur son boudoir pour le ramollir. Ce spectacle, d’un point de vue anthropologique, avait l’intérêt de ces documentaires montrant comment un poulpe parvient à ouvrir un bocal pour aller manger la sardine qu’il contient. Ainsi, j’apprenais qu’un vioc n’était, finalement, pas plus con qu’un céphalopode – il avait juste moins de bras.
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Un menton qui aurait rendu au moins un des deux frères Bogdanoff jaloux – l’autre étant moins orgueilleux ou moins déformé.
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La douairière était tellement laide que sa tristesse avait tendance à l’embellir.
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