Tu veux une comparaison?
En voila une; si je te die " 1 novembre, fête des morts", ça te parle? En gros il est de coutume de ne penser à nos défunts qu'une fois par an. Que la honte s'abatte sur cette société! Et bien c'est la même chose pour la St Valentin. En gros, la coutume nous dit: pensez à votre bien aimée, mais attention ! Une fois l'an suffi largement. Et les 364 jours restants, tu peux te la coller sur l'oreille;
Tu ne peux pas avoir oublié ça, Enza, même si ça n'est arrivé qu'une fois.
Sinon pourquoi aurais tu gardé ce fichu colibri à ton cou si je te révulse tant ?
Mais je ne veux pas oublier, moi. Comment le pourrais-je ? Cet homme passe son temps à perturber mes pensées, mes paroles, mes sens. Sa voix me donne des frissons, son attitude me déstabilise, sa violence me lamine et son regard m’a… crucifiée, d’une façon inattendue. Une unique fois. Et ce n’est pas près de se reproduire.
Alors non, je n’oublierai pas. Jamais.
Je reste silencieux un moment, à l’observer en me demandant pourquoi elle. Pourquoi est-ce que je baisse autant mes barrières à son contact ? Ce n’est pourtant pas la première fois que je mate une belle nana. Mais aucune d’elles ne m’avaient jamais fait cet effet-là. Prendre mes pensées par surprise jusqu’à transgresser les règles.
— Pourquoi, bordel ? Pourquoi tu me fais vriller comme ça ? demandé-je, le souffle hachuré.
Alors que je pensais ne pas avoir de réponse à ma foutue question, elle susurre contre mes lèvres :
— Ça ne se contrôle pas ces choses-là, Wolf.
Tout a un commencement et tout a une fin. Mais entre ces deux extrêmes, il y a moi, les autres, de multiples possibilites, et surtout...il y a toi.
𝓐𝓷𝓷𝓪 𝓮𝓼𝓽 𝓶𝓪𝓵𝓵é𝓪𝓫𝓵𝓮, 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓵’𝓲𝓷𝓼𝓽𝓪𝓷𝓽, 𝓶𝓪𝓲𝓼 𝓹𝓸𝓾𝓻𝓻𝓪𝓲𝓽 𝓽𝓸𝓾𝓽 𝓪𝓾𝓼𝓼𝓲 𝓫𝓲𝓮𝓷 𝓼𝓮 𝓶𝓸𝓷𝓽𝓻𝓮𝓻 𝓲𝓶𝓹𝓻é𝓿𝓲𝓼𝓲𝓫𝓵𝓮, 𝓳𝓮 𝓵𝓮 𝓼𝓮𝓷𝓼. 𝓣𝓸𝓾𝓽𝓮𝓯𝓸𝓲𝓼, 𝓮𝓵𝓵𝓮 𝓷𝓮 𝓺𝓾𝓲𝓽𝓽𝓮𝓻𝓪 𝓳𝓪𝓶𝓪𝓲𝓼 𝓬𝓮 𝓶𝓪𝓷𝓸𝓲𝓻, 𝓳𝓮 𝓵𝓮 𝓿𝓮𝓾𝔁 𝓪𝓲𝓷𝓼𝓲. 𝓒’𝓮𝓼𝓽 𝓶𝓸𝓷 𝓳𝓮𝓾, 𝓶𝓪 𝓹𝓻𝓸𝓲𝓮, 𝓮𝓽 𝓳𝓮 𝓭é𝓼𝓲𝓻𝓮 𝓹𝓸𝓾𝓿𝓸𝓲𝓻 𝓮𝓷 𝓭𝓲𝓼𝓹𝓸𝓼𝓮𝓻 𝓬𝓸𝓶𝓶𝓮 𝓫𝓸𝓷 𝓶𝓮 𝓼𝓮𝓶𝓫𝓵𝓮, 𝓳𝓾𝓼𝓺𝓾’𝓪𝓾 𝓬𝓸𝓾𝓹 𝓯𝓲𝓷𝓪𝓵.
Nos choix sont importants. Ils déterminent toute notre vie, construisent notre avenir.
Mes rétines s’enflamment à force de fixer la veine qui palpite dans son cou. Pulsation de vie unique que j’ai envie de sectionner. Mes mains frémissent du désir d’enserrer sa mâchoire si étroitement qu’elle se briserait…
« — Alex…
— Laissez-moi tranquille, s’il vous plait.
— Je ne peux pas. C’est pour cette raison que je veux que tu partes. Pour t’épargner. Pour te protéger de moi. De ce que je pourrais détruire en toi. C’est totalement contraire à ce que je viens de te dire, parce que tu as sans doute raison, ce serait forcément à ton détriment. Je suis quelqu’un d’exigent, je veux tout. Mes paroles veulent te charmer, mais mon esprit ne cherche qu’à te libérer de mon emprise. Je veux être quelqu’un d’autre à tes yeux, celui qui te conviendrait, alors que je ne suis qu’un sale type. »