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3.76/5 (sur 418 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Francfort-sur-l'Oder , le 18/10/1777
Mort(e) à : Berlin (Wannsee) , le 21/11/1811
Biographie :

Heinrich von Kleist est un écrivain allemand.

Issu d'une famille noble de militaires, il est confié à un précepteur. En 1788, son père décède laissant sa famille dans une situation difficile. Heinrich entre en 1792 dans l'armée comme caporal. Il participe au siège et au blocus de Mayence. En 1793, il perd sa mère.

En 1799, il démissionne de l'armée et s'inscrit à l'université de Francfort : il y étudie les mathématiques et les sciences naturelles. En 1800, il se fiance avec Wilhelmine. Refusant de réintégrer l'armée, il travaille comme fonctionnaire à Berlin. En 1801, il lit Kant, ce qui le plonge dans une profonde dépression.

Après un voyage en France, il s'installe à Thun où il termine sa pièce, "La Famille Schroffenstein". En 1802 il se brouille avec sa fiancée et tombe malade. "La Famille Schroffenstein" est publiée anonymement l'année suivante. Cette année est synonyme de voyages. Après avoir brûlé le manuscrit de "Robert Guiscard", il quitte Paris et part, jusqu'au camp de Boulogne, afin de s'engager dans l'armée française. Après un premier échec il retourne à Paris, avant de faire une nouvelle tentative. Puis, renonçant à ses projets, il obtient un passeport et retourne en Allemagne. Tombé malade, il s'arrête à Mayence où il demeure alité six mois et termine "Robert Guiscard". Il repart vers Berlin en 1804.

Stagiaire à l'administration des Domaines à Kœnigsberg, où il arrive en 1805, il écrit "Michael Kohlhaas", "La Marquise d'O..." et "Amphitryon". Renonçant à une carrière de fonctionnaire, il quitte le service. En 1807, soupçonné d'espionnage, il est arrêté par les français et envoyé comme prisonnier de guerre en France, avant d'être libéré le 13 juillet.

En 1807, il publie "Tremblement de terre au Chili", finit "Penthésilée" et "La Petite Catherine de Heilbronn". En 1808, paraît sa revue Phœbus. Kleist propose à Goethe d'y collaborer, mais celui-ci refuse. Phœbus ne dure qu'un an. La même année paraît "La Marquise d'O...", tandis qu'est représentée pour la première fois "La Cruche Cassée". Sa pièce "La Bataille d'Hermann" est interdite en 1809.

En 1810, il écrit son drame"Le Prince de Hombourg". En novembre, il rencontre une Henriette, femme mariée, avec qui il échange une correspondance amoureuse. En 1811, est publiée sa nouvelle, "Les Fiancés de Saint-Domingue". Il adresse à Henriette les "Litanies de la Mort". Ils se donnent rendez-vous et se donnent la mort.
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Source : Wikipédia
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"[…] les auteurs d'aphorismes, surtout lorsqu'ils sont cyniques, irritent ; on leur reproche leur légèreté, leur désinvolture, leur laconisme ; on les accuse de sacrifier la vérité à l'élégance du style, de cultiver le paradoxe, de ne reculer devant aucune contradiction, de chercher à surprendre plutôt qu'à convaincre, à désillusionner plutôt qu'à édifier. Bref, on tient rigueur à ces moralistes d'être si peu moraux. […] le moraliste est le plus souvent un homme d'action ; il méprise le professeur, ce docte, ce roturier. Mondain, il analyse l'homme tel qu'il l'a connu. […] le concept « homme » l'intéresse moins que les hommes réels avec leurs qualités, leurs vices, leurs arrière-mondes. […] le moraliste joue avec son lecteur ; il le provoque ; il l'incite à rentrer en lui-même, à poursuivre sa réflexion. […] On peut toutefois se demander […] s'il n'y a pas au fond du cynisme un relent de nostalgie humaniste. Si le cynique n'est pas un idéaliste déçu qui n'en finit pas de tordre le cou à ses illusions. […]" (Roland Jaccard.) 0:14 - Bernard Shaw 0:28 - Julien Green 0:45 - Heinrich von Kleist 1:04 - Georges Henein 1:13 - Ladislav Klima 1:31 - Michel Schneider 1:44 - Hector Berlioz 1:55 - Henry de Montherlant 2:12 - Friedrich Nietzsche 2:23 - Roland Jaccard 2:37 - Alphonse Allais 2:48 - Samuel Johnson 3:02 - Henrik Ibsen 3:17 - Gilbert Keith Chesterton 3:35 - Gustave Flaubert 3:45 - Maurice Maeterlinck 3:57 - Fiodor Dostoïevski 4:08 - Aristippe de Cyrène 4:21 - Générique Vous aimerez peut-être : DICTIONNAIRE DU PARFAIT CYNIQUE #3 : https://youtu.be/A6¤££¤86S'IL N'Y AVAIT DE BONHEUR QU'ÉTERNEL83¤££¤ DICTIONNAIRE DU PARFAIT CYNIQUE #1 : https://youtu.be/PAkTz48qZrw NI ANGE NI BÊTE : https://youtu.be/aBUASQxO9z4 S'IL N'Y AVAIT DE BONHEUR QU'ÉTERNEL... : https://youtu.be/bHCEHBhdLLA LES CHIENS CÉLESTES : https://youtu.be/zZ-0H1qTlJg PETITE FOLIE COLLECTIVE : https://youtu.be/Ge4q_tfPWjM AD VITAM AETERNAM : https://youtu.be/YjvEBidvMXM QUE SUIS-JE ? : https://youtu.be/sbWh58UeGvE LA LUCIDITÉ POUR LES NULS : https://youtu.be/mMXwZq9N2kk Philosophie : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8pT0¤££¤55Attribution-NonCommercial95¤££¤9ptGAv Référence bibliographique : Roland Jaccard, Dictionnaire du parfait cynique, Paris, Hachette, 1982. Images d'illustration : Marquise de Lambert : https://de.wikipedia.org/wiki/Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles#/media/Datei:Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles.jpg George Bernard Shaw : https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Bernard_Shaw#/media/Fichier:G.B._Shaw_LCCN2014683900.jpg Julien Green : https://www.radiofrance.fr/franceculture/le-siecle-d-enfer-de-l-ecrivain-catholique-et-homosexuel-julien-green-8675982 Heinrich von Kleist : https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_von_Kleist#/media/Fichier:Kleist,_Heinrich_von.jpg Georges Henein : https://www.sharjahart.org/sharjah-art-foundation/events/the-egyptian-surrealists-in-global-perspective Ladislav Klima : https://www.smsticket.cz/vstupenky/13720-ladislav-klima-dios Michel Schneider : https://www.lejdd.fr/Culture/Michel-Schneider-raco

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LE PRINCE DE HOMBOURG : De quelle importance peut vous être l'unique, la pauvre victoire que j'arracherai peut-être encore à Wrangel, en regard du triomphe que demain j'aurai glorieusement remporté sur l'ennemi intérieur, sur l'indiscipline et la présomption ?

Acte V, Scène 7.
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LE PRINCE DE HOMBOURG : La vie, dit le derviche, n'est qu'un voyage, et bien court. Il est vrai !

Acte IV, Scène 3.
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L'ÉLECTEUR : C'est une brillante victoire que celle d'aujourd'hui et j'en veux demain au pied de l'autel remercier Dieu. Pourtant serait-elle dix fois plus grande, cela n'excuse en rien celui par la faute de qui je la dois au hasard : il me reste plus de batailles encore à livrer et je veux qu'il soit obéissance à la loi. Qui que ce soit qui ait mené les cavaliers à la bataille, il a, je le répète, joué sa tête et je le fais comparaître devant une cour martiale.

Acte II, Scène 9.
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L'ÉLECTEUR :
De quel droit, pauvre fou, espères-tu cela
Si chacun, sur le char du combat,
Peut me prendre les rênes des mains?
Crois-tu que la chance va sans cesse, comme elle vient de le faire,
Récompenser la désobéissance d'une couronne de gloire?
Je n'aime pas la victoire qui, enfant du hasard,
Tombe comme à la loterie ; c'est la loi,
Mère de ma couronne, que je veux préserver,
Elle qui m'a engendré et m'a donné tant de victoires!
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"Le Français dit "l'appétit vient en mangeant" et ce principe reste vrai quand on le parodie et que l'on dit, l'idée vient en parlant."
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L'ÉLECTEUR : De quel droit peux-tu, insensé, nourrir de tels espoir, si, sur le char de combat, il est permis à chacun de me prendre les guides des mains ? Penses-tu que la fortune doive toujours, comme en ce cas, récompenser l'insubordination ? Je ne veux pas d'une victoire engendrée par le hasard comme un bâtard ; je veux maintenir en honneur la loi, mère de ma couronne, qui m'a donné toute une lignée de victoires !
KOTTWITZ : Seigneur, [...] qu'as-tu à faire, dis-moi, de la règle selon laquelle on bat l'ennemi : pourvu qu'il tombe devant toi avec tous ses drapeaux ? La règle qui le bat, c'est la règle suprême !

Acte V, Scène 5.
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{N. B. : j'aime à considérer le poids que pouvait avoir une femme à l'époque...}
L'ÉLECTEUR : Qui te l'a dit ?
LE FELDMARÉCHAL : Qui me l'a dit ? Madame Retzow, à qui tu peux te fier, la cousine de ma femme ! Elle était ce soir chez son oncle, le bailli de Retzow, et là des officiers qui venaient du camp ont manifesté à haute voix cette intention effrontée.
L'ÉLECTEUR : Il faut qu'un homme me le dise pour que je le croie !

Acte V, Scène 3.
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LE PRINCE DE HOMBOURG : Était-ce donc un crime digne de mort que de jeter dans la poussière la puissance suédoise dix minutes plus tôt qu'il n'était ordonné ? Et quel autre forfait pèse sur ma poitrine ? Comment pourrait-il me faire comparaître devant ce tribunal de juges au cœur sec qui, lugubres comme des hiboux, reprenaient sans cesse un chant funèbre où il n'était question que de ma mort : s'il ne se réservait de surgir dans cette enceinte comme un Dieu apportant une sentence majestueuse et sereine ?

Acte III, Scène 1.
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Heinrich von Kleist
C'est le propre de toute forme parfaite que l'esprit s'en dégage de façon immédiate et directe, tandis que la forme vicieuse le retient prisonnier, tel un mauvais miroir qui ne nous rappelle rien d'autre que lui-même.
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Si l'on doit me marcher dessus, être un chien vaut mieux que d'être un homme!
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