L.N. Lavolle

1969-70 : J'ai neuf ans. Je n'aime pas la lecture. Il y a tant d'autres choses tellement plus passionnantes à faire dans la vie : jouer aux billes, dessiner à la craie sur les trottoirs, appuyer sur les sonnettes de maisons inconnues et s'enfuir en courant, regarder passer les trains dans la morne banlieue, tirer la queue des chats de gouttière, bavarder avec les camarades d'école. Voilà qui occupe mieux mes jeudis que de rester le nez plongé dans un livre. Bien sûr on me dit que lire les "Aventures de Poly" https://fr.wikipedia.org/wiki/Poly_(s%C3%A9rie_de_romans)

c'est super. Mais pourquoi lire ces aventures-là puisque ça passe à la télé, sur l'unique chaîne alors disponible ?

Je ne lis rien, par contre je bavarde beaucoup en classe. Et arriva ce qui devait arriver : la punition. 100 lignes à copier "Je ne dois pas bavarder en classe" et l'obligation de lire EN ENTIER un livre imposé d'office par la maîtresse, d'écrire un résumé et une explication : "pourquoi j'ai aimé ce livre". Punition donnée le mercredi et à rendre le vendredi. Autant dire que l'Enfer sur Terre s'ouvrait devant moi. Cent cinquante pages à lire d'un coup. Une montée au Golgotha. D'avance je pensais que mon jeudi était foutu. Je commence par expédier la partie de la punition la moins difficile : les 100 lignes à copier. (Quoiqu'avec le porte-plume l'écriture est une torture. Je n'aime pas les nostalgiques de la plume sergent major et du porte-plume : ça rendait l'apprentissage de l'écriture bien plus difficile. Et je remercie l'inventeur du stylo-bille.) Bon une fois les 100 lignes recopiées je me lance, tel un plongeur en apnée, dans le livre "Les Secrets de la lande".

Et, miracle, les aventures -pourtant pas très originales- du petit héros me tiennent en haleine. Quelle chance il a de vivre près d'un lac et d'une lande, alors que je vis dans une morne banlieue ! En fait le livre me happe, tout comme le petit héros les happe poissons. Je ne sais pas encore que, tel un brochet, je viens de me faire ferrer par la lecture. A la fin de la journée j'ai fini le roman, mais je n'ai pas le temps d'écrire le résumé. le lendemain je m'excuse auprès de la maîtresse, mais je lui explique tout d'un trait le livre et le plus sincèrement au monde "que c'est super comme bouquin". Elle passe l'éponge. Ensuite il y aura D Artagnan, Prince Vaillant, les héros de la série "Signe de Piste", la Bibliothèque verte, L'Ile au trésor, L'Ancre de miséricorde et des milliers d'autres livres. Mais au début il y aura eu "Les Secrets de la lande". Pas un chef d'oeuvre, mais une première fois. Et une première fois ça ne s'oublie pas.

Une quarantaine d'années plus tard dans un vide-greniers, au milieu d'un tas de vieux bouquins je retrouvai "Les Secrets de la Lande". Ce jour-là pour cinquante centimes d'euro j'achetai un des meilleurs souvenirs de mon enfance.


Lien : https://www.amazon.fr/LArtil..

Ce livre, se passe au Cachemire, à Srinagor. La population habiten dans des maisons péniches et les enfants pauvres travaillent pour survivre. Nawroozi est l'une d'elle mais des bulbes de lis vont changer sa vie.



Ce livre est une petite perle. Il s'adresse aux enfants entre 10 et 12 ans et leur fait découvrir un monde inconnu à la fois dur pour les enfants, mais ttrès beau et plein d'espoir.

j'ai lu ce livre il y a très longtemps, plusieurs fois d'ailleurs... du plus loin que je m'en souvienne, j'ai aimé, adoré l'Egypte ancienne... et ce livre est comme un souvenir merveilleux... une gourmandise !

j'adore....

Pourquoi ne lit-on plus L.N. Lavolle dans les écoles ? Ses romans historiques pour adolescents sont brillants. Archéologue et romancière, elle associe un souci du détail historique à des intrigues bien ancrées dans la reconstitution de la période choisie. Pour « L’Otage de Rome » qui retrace un épisode imaginaire de l’adolescence du futur empereur Constantin, L.N. Lavolle s’est inspirée de ses propres observations d’une villa sicilienne ayant appartenu à un chasseur de fauves affranchi par Maximien Hercule. À partir des mosaïques et des fresques qui ornent la bâtisse, elle a reconstitué cet épisode qui englobe les intrigues politiques, la situation des esclaves, la vie des affranchis, les chasses aux fauves, les jeux du cirques et le sort des chrétiens. C’est aussi le roman de l’éveil de la conscience de Constantin qui deviendra le premier empereur chrétien d’Occident. Elle nous entraîne à la suite de deux enfants grecs adoptés par l’esclave affranchi Sévérien, qui seront à la fois les observateurs et les déclencheurs de l’intrigue. La description des mines de souffre où travaillent les esclaves chrétiens est saisissante. Excellente lecture pour une introduction à la vie de l’empereur Constantin. À compléter par une biographie historique.

L'acrobate de Minos est mon premier roman historique "pour grands". Alors que j'étais en mal de lecture pendant les vacances d'été, ma mère m'avait mis entre les mains une pile de ses livres d'enfance et c'est celui que j'ai préféré (au point qu'il a finit par rejoindre ma bibliothèque personnelle). Fasciné-e que je suis par l'Antiquité, ce n'était pas vraiment une surprise je dois dire.

Entre l'Egypte et la Crète, l'enfant que j'étais a découvert mille et une merveilles, des aventures palpitantes et une histoire d'amitié à toute épreuves.

J'ai lu ce livre il y a dix ans mais il me laisse ce goût d'émerveillement et de voyage avec un brin de nostalgie.

Je l'ai lu il y a au moins 10 ans, lorsque j'étais en 6ème. Je me souviens avoir eu vraiment un bon ressenti de ce livre. J'aimerais pouvoir le relire un jour, mais impossible de le trouver en librairie !