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3.77/5 (sur 228 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : château de Bonneville à Chamblac (Eure) , le 24/05/1887
Mort(e) à : Paris , le 08/07/1959
Biographie :

Orphelin de père à trois mois, il vit à Rennes entre 1890 et 1906. Il fait l’École des Beaux-Arts à Paris. Durant une partie de la Grande Guerre il est infirmier.
Jean Balthazar Marie Mallard de La Varende Agis de Saint-Denis, baron Agis de Saint-Denis, se présente comme "vicomte de La Varende". Il est connu sous le nom de Jean de La Varende. Il est un romancier, critique littéraire, artiste-peintre et maquettiste naval. C'est un peintre de nombreuses marines. Membre de l'académie Goncourt de 1942 à 1944, Jean de La Varende en démissionne en 1944, afin de protester contre les accusations de collaboration et contre l'élection d'André Billy, critique ayant été virulent à son encontre et à l'égard de Sacha Guitry. Codirecteur des "Cahiers franco-allemands" il a pu être considéré proche des idées fascistes mais c'est plutôt un monarchisme nostalgique qu'il retranscrit dans ses œuvres.
Auteur d'une vingtaine de romans ("Nez-de-Cuir, gentilhomme d'amour", 1936) et de plus de deux cents nouvelles ("Pays d'Ouche : 1740-1933, 1934), il s'est surtout attaché à l'évocation du terroir normand avec ses curés de campagne, ses paysans et ses hobereaux, tout en exprimant sa nostalgie de l'Ancien Régime et sa passion pour la mer et les marins. Certains de ses ouvrages à destination des jeunes sont réédités vers 2010 et en particulier "Mes plus beaux Noël" et "Mes plus beaux contes sacrés".
Il est aussi l'auteur de Biographies de marins (Surcouf, Suffren), de saints prêtres (Monsieur Vincent, Le Curé d'Ars et sa passion), de grands Normands (Mademoiselle de Corday, Flaubert par lui-même) ou de chouans (Cadoudal). On lui doit également des Monographies sur la Normandie (Le Mont Saint-Michel, L'Abbaye du Bec-Hellouin).
Il existe deux biographies récentes de lui, l'une d'Anne Brassié et l'autre de Patrick Delon.
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Mademoiselle de Corday Jean de la Varende Éditions Via romana Initialement paru en 1939, ce portrait psychologique de Charlotte Corday est l'occasion pour l'auteur, royaliste et contre-révolutionnaire, de reconnaître la diversité des oppositions à la Révolution française. Il résume l'essence de l'assassin de Marat à une identité fantasmée : fille de gentilhomme, païenne, vierge, viking et normande. ©Electre https://www.laprocure.com/product/303006/mademoiselle-de-corday


Citations et extraits (172) Voir plus Ajouter une citation
- Moi, j'aurai une maison de pierres cimentées, sur un port où je verrai par une fenêtre balancer les navires.
- Moi, une maison sur la lande, tout seul.
- Moi, j'achèterai le château de Trévarez en Plogoff, qui a trois cent soixante-trois fenêtres et dix tours ...
- Moi, j' veux mieux que cela : un phare, si haut que j'y fumerai ma pipe dans le coton et que je verrai les vaisseaux par delà les îles ... Mon lit tournera dans la lanterne. Ça roule si doux.
- Tu dégueuleras !
- Moins que toi, pilotin ! ...
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Alors fleurissent les poiriers.
Le poirier est le grand-père du pommier, son parent pauvre et l'aristocrate déchu, l'homme d'armes des terres ; celui qui, jadis, dans nos terroirs mouillés, vivait seul et seigneurial, prestige dont il garde encore le souvenir par sa haute carrure et sa tenue.
Il formait la gloire du pays d'Ouche.
Il y venait comme nulle part ailleurs ...
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La mer, dit-on, monte comme un cheval au galop : ce n'est pas vrai à l'ordinaire.
Elle ne galope qu'en remontant le Couesnon, quand elle a bien lutté contre le courant et qu'elle le vainc enfin.
Oui, alors elle court et sautelle, formant soudain un curieux fleuve sonore qui retourne en torrent vers sa source.
Mais sur la grève, elle s'insinue, rampe, se multiplie, s'approfondit dans un complet silence ; sans même ce glissement satiné, ce mouvement de langue et de bave qui lèche et farfouille un peu plus loin, à chaque coup.
Le flot prend position sur l'étendue comme s'il sortait des sables, du dessous.
La flaque devient mare et la mare étang, et, sans que rien vous ait prévenu, à la réfraction solide des sables mouillés, succède une indécision houblonneuse : c'est la mer.
Elle est venue grâce à des dénivellations insensibles, par des dépressions insoupçonnables....
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Véridique, cette petite histoire illustre intelligemment le mouvement des esprits durant les cruelles années d'occupation.
En ce sens, elle est typique.
Plaisante, et, pourtant, si près du drame ; sa comédie frôle le tragique et son rire pourrait avoir, en échos, des cris d'épouvante ...
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Car il a tellement souffert, tellement trimé !
Cette vie de soixante ans, glorieuse, certes, fut bien dure à celui qui l'a portée sur les épaules et dans la tête !
Son père, en mourant si jeune, meurt deux fois, comme père et comme protecteur.
L'enfant bâtard devient l'orphelin méprisé ; tout de suite traqué, il a passé de l'adulation à la haine, et du règne à la fuite.
Peut-il même accorder à sa mère une tendresse qui ne soit divisée ?
Et il doit reconquérir ce qu'il croyait son bien.
Après une courte accalmie, quand il a vaincu l'Angleterre, il devra combattre et remonter à cheval durant vingt années, entre les faux amis et les traîtres....
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Quant aux bureaux, ils s'étriquaient si fort qu'on y eût à peine écrit une lettre - tout juste un billet, et doux.
Travailler un examen de droit, là-dessus ?
Un Pandecte et un Dalloz eussent suffi pour en fausser l'abattant ! ...
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Hedwige Langlois : une grande fille au teint très blanc que ni le vent, ni la pluie, ni le gel ne pouvaient assombrir ; des yeux bleus, un solide casque de cheveux noirs ; une gravité douce, qui eût été sévère sans le sourire qui amollissait parfois cette physionomie de marbre.
Elle était connue, presque célèbre.
On la voyait passer à califourchon sur son cheval maigre, en culotte de bure côtelée, et tenant en main un roussin de bât tout couvert de poteries qu'elle allait vendre.
On accourait aux portes des fermes : "Entrez donc !" Elle saluait, demandait brièvement des nouvelles, non sans circonspection, car la mort va vite, et la cavalière ne passait qu'une fois l'an devant chaque demeure....
(extrait de "La cavalière", sixième nouvelle du recueil paru aux éditions "Gallimard" dans la collection "Nrf" en 1942)
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La Normandie raconte ... écoutez-la. Par ces quelques voix contemporaines, si diverses : somptueuse dans le baroque chez Jean de la Varende ("le dernier laisser courre"), maîtresse et si profondément humaine chez Michel de Saint-Pierre ("le château"), attentive jusqu'à l'aigu chez Louis Costel ("Desdémone"), intuitive et juste chez Marcelle Dathenay ("la demi-soeur" et "rencontre d'automne"), insolite et poétique chez Robert Delahaye ("Isabelle et la part du rêve"), aussi simple et définitive que la terre chez André Druelle ("transfiguration", "les écrevisses" et "vives"), claire et vibrante, immédiatement familière chez Yves Jacob ("le bombardement" et "rue de Ouistreham"), secrète et pénétrante chez Irène le Cornec ("un soir pas comme les autres" et "labyrinthe"), pleine et riche de toutes les nuances acquises dans l'exercice quotidien de la poésie chez Claude le Roy ("mademoiselle" et "la guêpe").
Certes le choix n'est pas exhaustif, mais il est représentatif et touche, par les origines ou par la résidence actuelle des auteurs, les quatre "quartiers" normands du Calvados, de l'Eure, de la Manche et de l'Orne.
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Pierre-André de Suffren - surtout prononcez Suffrin et non Suffrenn, à la provençale : Suffrin, à la marine, le bailli appartient aux gens de mer.
Pierre-André de Suffren-Saint-Tropez naquit au château de Saint-Cannat, près d'Aix, sur la route d'Avignon.
Il était le troisième fils d'une demeure bien remplie par neuf enfants, quatre fils et cinq filles......
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- Mon oncle, laissez-moi m'en occuper, laissez-moi ... je puis facilement ... Ma mère l'eût certainement fait !
- Merci, Philippe, -répondit Fleurville gravement- de ma soeur, peut-être aurais-je accepté, mais de mon neveu, non.
L'aide ne remonte pas ...
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