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Critiques de Laci (75)
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Sherlock Holmes & le Necronomicon, tome 1 :..

Si Conan Doyle avait eu un rejeton avec H.P. Lovecraft, sans nul doute que le fiston nous aurait concocté cette série, mélangeant le héros de papa numéro 1 (Conan Doyle) avec l’univers de papa numéro 2 (Lovercraft).



La science n’en étant pas encore arrivée à faire se reproduire deux hommes (les femmes sont encore irremplaçables), nous nous contenterons donc d’un scénariste qui intègre Sherlock Holmes dans des aventures "fantastiques".



Attention, je parle là d’univers fantastique "pour de vrai", pas d’histoires qui auraient tout du fantastique (un chien sortit droit des Enfers, par exemple) mais qui n’en seraient pas (le chien est couvert de phosphore).



Ceci n’est donc pas un récit Canada Dry©. Si ça a le couleur du fantastique, c’est parce que c’est du fantastique et le goût est bien là.



Bon, que je vous situe l’histoire : suite de sa victoire sur Selymes le vampire (là plus aucun doute pour les derniers réfractaires, on est bien dans le fantastique), Sherlock Holmes a quitté Londres. Désormais, il est Thomas Sigerson et participe à une expédition scientifique en Arctique.



Se les geler sur un bateau est pour lui la concrétisation d’un vieux rêve.



Mais non, je plaisante. En fait, Holmes comptait sur ce voyage dans le froid (moi, j’ai 35C°, là) pour arriver à se délivrer du passé, c’est raté parce que ce n’est pas si simple que cela. D’ailleurs, chassez le passé et il ressurgira, non pas au galop, mais sous une forme inattendue.



Moriarty is back ?? Est-ce possible ? Bizarre, son profil "Fesse de Bouc"© n’a pas été modifié… Ah, peut-être n’est-il pas encore arrivé à refaire surface (quand on tombe dans des chutes, faut remonter à la surface) et compte-t-il sur un p’tit coup d’pouce pour y arriver. En tout cas, il hante les pensées de Holmes.



Pensées ou réalité ? Je ne vous dévoilerai rien.



Un nouveau combat va s’engager et ici, ce n’est pas la force brute qui peut vous aider, mais le savoir. Mais il est des secrets dont les hommes devraient se garder. Y’en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes…



Oui, on a beau aimer les livres, on sait que pour certains, les pages ne devraient jamais être tournées… Holmes va avoir beaucoup à faire face à une arme et des ennemis peu conventionnels : pas de vipère des marais ou de toutou affamé, pas de maître-chanteur ou de bandits, non, rien de conventionnel, je vous dis.



Impression ? Le Londres de l’époque victorienne (nous sommes entre 1891-1894) est bien représenté par le dessinateur, hormis Holmes dont le visage est assez inexpressif, comme figé.



Le scénario est bien ficelé, on se pose des questions et l’auteur nous entraîne à la poursuite du Nécronomicon, ce livre au pouvoir immense.



Évidemment, cliffhanger pour la fin. Heureusement que cette série ne comptera que deux tomes, l’attente est moins longue et pas de risque que l’auteur nous fasse traîner le truc en longueur, comme certains.



A découvrir de toute urgence si le mélange Holmes/fantastique ne vous rebute pas. Moi, il ne me rebute que lorsque c’est mal fait, ce qui n’est pas le cas ici. Du tonnerre.


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Le Céleste Noir, tome 1 : De l'abîme, la lumière

Livre découvert en furetant de-ci de-là en voulant faire un achat groupé. Pour une fois, c'est le titre et le résumé qui m'ont attiré le plus et non la couverture. J'ai bien fait de me laisser tenter car l'histoire est très intéressante. Par contre, la suite n'a toujours pas été éditée (pourtant BD datant de 2008). Que je vous explique maintenant pourquoi.



Le graphisme en premier lieu. Il fait un peu penser à du comics, beaucoup de remplissage en noir mais très agréable à regarder. Beaucoup de détails quelque soit les décors et les évènements et les visages sont facilement reconnaissables entre eux.



En deuxième lieu, l'histoire. Celle-ci se balade entre plusieurs personnages qui nous permettent de découvrir l'univers de cette BD qui mélange magie, technologie, légendes et un brin de fin du monde. Ce tome est malgré tout un volume d'introduction et le début donne vraiment envie de découvrir la suite de cette série. Malheureusement, les scénaristes et/ou l'éditeur n'ont pas jugé utile de la publier. Dommage car c'est vraiment un début intéressant et intrigant.



Comme vous l'aurez compris, cette BD a été une belle découverte pour ma part dont je ne connaîtrais pas la fin, à moins qu'elle ne soit éditée que plus tard. Bien dommage !! Je pense que je découvrirais néanmoins d'autres BD de ce scénariste dont l'imagination me semble prometteuse et surtout une série éditée dans sa totalité !! Je vous laisse donc juge si vous souhaitez la découvrir ou non !



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Sherlock Holmes & le Necronomicon, tome 2 :..

Si vous n’aimez pas le fantastique, cette bédé n’est pas faite pour vous. Si vous appréciez Sherlock Holmes et si vous aimez le fantastique, mais que vous n’aimez pas mélanger les deux, passez votre chemin…



Si vous n’êtes pas très chaud pour un Holmes à la sauce fantastique parce que vous avez peur que ça ne tourne au grand guignolesque, ce livre est là pour vous démontrez que l’on peut plonger Holmes dans l’élément fantastique de manière très correcte, sans que cela ne vire au n’importe quoi.



J’ai attendu deux ans pour le dénouement de ce diptyque et mon attente fut comblée point de vue du final qui est époustouflant.



Il aurait dû savoir, le Moriarty, qu’il est des contrats qui ne signent pas !



Les dessins de Laci nous plongent de manière tout à fait convaincante dans le Londres de la reine Victoria, durant le Grand Hiatus de Holmes (de 1891 à 1894), le seul bémol étant encore et toujours le visage de Holmes qui est dessiné sans expression aucune - sur 4 tomes, ça fait beaucoup .



C’est là que le bât blesse, puisque déjà durant le diptyque avec les vampires, on aurait dit que Holmes était en cire, tellement son visage affichait toujours la même expression. Dommage, ça fait acteur de seconde zone qui a deux expressions à son jeu. Holmes méritait mieux que deux expressions.



Scénario ? Il tient la route, quand on aime le fantastique… Pas de raccourcis faciles, du suspense et des magouilles au menu. On se demande même ce que la reine Victoria est en train de magouiller.



J’ai bien aimé aussi le récit fait par Holmes, comme s’il s’adressait à Watson, comme si ce dernier aurait un jour la chance de lire son récit. Un petit plus qui change tout.



Bref, à lire et découvrir pour les amateurs de vrai fantastique puisque ici, ce n’est pas du faux (comme dans "Le chien des Baskerville" où le toutou n’a pas été vomi par les Enfers).



Pour les autres, ben, c’est loupé, vous n’allez pas aimer si le fantastique vous donne des boutons, de l’urticaire, des nausées, des sueurs froides, et j’en passe…


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Sherlock Holmes & le Necronomicon, tome 2 :..

La Nuit sur le Monde clôt ce diptyque dans lequel Sherlock Holmes manie des forces obscures issues du Necronomicon. La déception est à la hauteur des attentes suscitées par L'ennemi intérieur.



Très honnêtement, seuls les dessins de Laci sauvent cette bande dessinée du désastre, ou plutôt du néant absolu. Et encore, pour cela il faut faire l’impasse sur certaines planches simplistes, dont l’emploi de la couleur rouge ôte tout intérêt. Certains cartouches de cette phase tentent vaille que vaille de retenir l’attention et l’effort est louable.



Le scénario est déplorable. Pour la seconde fois Sylvain Cordurié nous sert la mise en danger de Sherlock, trop rapidement évacuée. Par la suite, les choses s’aggravent au point de le réduire au rang de simple marionnette. Les relations avec Damiens ou Megan suivent une ligne convenue. Le fantastique tient une place trop importante et tente (avec peu de succès) de masquer un manque d’inspiration évident. Certaines bonnes idées (ainsi l’introduction) semblent avoir été oubliées en cours de route.



Si l’on oublie les dessins, il est difficile d’être indulgent avec cet album. Le cap du ridicule a été franchi (même en admettant une bonne dose d'indulgence). L’apparition d’un nouveau personnage (mystérieux forcément), les références à une certaine machine placeront le contexte d’un nouvel album. Comme de bien entendu, il s’agit d’une menace bien plus grave que celle des anciens dieux… Pas sûr que le public suivra cette réclame peu subtile pour les deux tomes suivants de cette série.
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Sherlock Holmes & Les Vampires de Londres, ..

Première partie d’une histoire opposant Sherlock Holmes aux vampires de Londres, L’appel au sang nous plonge dans un univers imaginé par Sylvain Cordurié et Vladimir Krstic-Laci. Le résultat est ici très éloigné des adaptations habituelles.



Les différences sont nombreuses, tant physiques que psychologiques. Il est parfois difficile de croire que nous avons affaire à un vrai Sherlock Holmes, d’autant que Watson ne l’accompagne pas. Cela dit Mycroft le remplace très temporairement.



Le scénario souffre d’incohérences et de raccourcis assez hasardeux. La touche de fantasy est trop facilement insérée. Voir un Sherlock Holmes dans les rues de Londres alors qu’il est sensé être tombé dans les chutes de Reichenbach est assez déconcertant. Le voir convaincu de l’existence de vampires par la lecture des écrits de Van Helsing reste pitoyable.



Malgré cette impression de déception, l’album nous laisse un sentiment mitigé car les dessins sont de toute beauté. Bien que sujet à controverses, le passage de Sherlock à Paris est tout aussi réussi graphiquement que ses pérégrinations londoniennes. Tout cela est beau. Les trais de certains visages et ceux des vampires (sans doute issus de croisements malheureux avec des loups-garous) peinent à convaincre, ce qui fort regrettable.



Voici donc un album franchement décevant d’un point de vue scénaristique, mais fort heureusement la mise en scène et les dessins viennent rectifier le tir. Il ne reste donc plus qu’à espérer que le tome suivant soit plus convaincant…
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Sherlock Holmes & les voyageurs du temps, t..

Sherlock Holmes à la sauce fantastique, ça passe ou ça casse... Pour certains, c'est pire qu'une hérésie. Bien que je le préfère dans des enquêtes plus classiques, je n'ai contre de petites incursions dans le milieu fantastique.



Après les diptyques sur les vampires et celui sur le Nécronomicon, nous passons aux voyages dans le temps, sans "Doc" Emmett Brown, sans Marty McFly et sans l'aide de la DeLorean DMC-12, mais avec un étrange bracelet muni de trois cadrans.



Holmes, encore éprouvé par sa dernière aventure, s'est fait discret. Il n'exerce plus la profession de détective, mais celle de bouquiniste, toujours à Londres.



Il lui faudra un ordre de la reine pour lui faire reprendre les affaires, suite au retour, 20 ans après, du savant Aaron McBride, qui est apparu soudainement dans un grand magasin de Londres.



Les dessins sont toujours fort sombres et mes reproches n'ont pas changé : Holmes est quasi dépourvu d'expression ! Le dessinateur l'a représenté avec un visage lourd et empâté, ce qui ne correspond guère à l'homme.



John Watson me manque aussi... autant qu'il manque à Holmes, lui qui aurait aimé l'avoir à ses côtés pour partager ses réflexions.



Niveau action, ça bouge bien, c'est correct et on se demande ce qu'il va bien pouvoir se passer et comment toute cette aventure se terminera dans le tome suivant.



Il faut juste espérer que la réalisation de deux tomes ne desservira pas l'histoire, obligeant l'auteur à sabrer dans le déroulement de l'aventure ou à s'en sortir par une pirouette littéraire de mauvais goût.



À force aussi de mettre Holmes dans des récits fantastiques, ça pourrait devenir lassant...



Une bédé réservée aux amateurs de récits fantastiques.


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Sherlock Holmes & Les Vampires de Londres, ..

Si le titre est kitsch au possible et digne des meilleures série Z , il ne faut pas s'y tromper , l'on bien en possession d'une superbe BD !



Audacieux ce mélange des genres ! En effet , associer le so british Sherlock Holmes à d'improbables vampires , de quoi faire hurler les puristes . Pourtant , le défi est largement relevé et de fort belle maniere .



1891 . C'est un Holmes se faisant passé pour mort aux yeux de tout le monde , y compris de son fidele Watson , que l'on retrouve en France . Un mort qui se porte comme un charme et bien décidé à profiter pleinement de sa nouvelle vie . Un repos et une envie de croquer la vie de courte durée . Selymes , leader incontesté de la caste vampirique somme Holmes ( le piege serait plus exact ) de rentrer en Angleterre afin de l'aider à retrouver l'un de ses protégés , Chanes , devenu alors incontrolable . Il seme la mort à tout va , s'en prenant également aux proches de la reine qui leur promet , en représailles , une extinction totale et immédiate au cas ou cette boucherie ne cesserait dans les plus brefs délais ! Deux solutions s'offrent desormais au celebre enqueteur , collaborer contre toute attente ou refuser et voir disparaitre ses amis un à un . C'est donc avec un entrain plus que mesuré qu'Holmes s'acoquine avec cette engeance du Diable , la vie de ses amis passant avant sa fierté personnelle .



Un récit conté sur deux tomes qui tient toutes ses promesses des le premier opus ! L'histoire est vivante , pleine de rebondissements . Les dialogues sont incroyables et respectent parfaitement l'époque et le légendaire flegme Britannique . Chapeau bas au dessin qui retranscrit avec talent la magnificence des nombreux batiments de cette fin de siecle . Un travail architectural enorme et contribuant pleinement à la qualité indéniable du scénario !



Ce 1er tome , tel le vampire moyen , est à croquer à pleines dents !
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Sherlock Holmes & Les Vampires de Londres, ..

Si la trame n'est pas mauvaise et les dessins plaisants, les éléments fantastiques sont assez peu crédibles : Holmes (et l'ensemble de l'humanité) n'a jamais eu de preuve de l'existence des vampires alors qu'ils gouvernent quasiment l'Angleterre, mais il ne cherche pas plus loin que le bout de son nez et accepte cet état de fait sans broncher.

Oh, mais rassurez-vous, il suffit de lire un bouquin poussiéreux et de boire de l'eau bénite pour s'en sortir...



En soi la BD n'est pas mauvaise, mais Sherlock n'apporte pas grand chose et l'univers rempli de vampires télékinésistes n'est pas franchement pertinent. Il n'y a pas d'intrigue mais un faux suspense apporté par un "pacte" passé entre Sherlock et le Duc vampire. La fin est du même acabit, rapide et insipide.
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Sherlock Holmes & le Necronomicon, tome 1 :..

Sylvain Cordurié poursuit sur sa lancée et envoie Sherlock Holmes dans un monde marqué par la magie et le fantastique. Après les vampires, c'est une nouvelle forme de mort-vivants qu'il va devoir affronter... Autant dire que si vous n'avez pas apprécié Sherlock Holmes et les vampires de Londres, autant ne pas s'arrêter ici.



Le scénario utilise quelques jalons qu'il a laissé précédemment pour créer une intrigue qui approfondit plus qu'elle de continue l'histoire précédente. L'apparition d'un ennemi n'étonnera pas vraiment. En revanche ce qui surprendra davantage restera le rôle éminemment effacé du célèbre détective. Sherlock fait ici bien pâle figure.



Les dessins de Laci sont toujours aussi splendides à suivre. Les quelques planches consacrées à l'expédition annoncée dans l'album précédent sont magistrales. Sa vision de Londres et tout particulièrement d'une certaine bibliothèque aura de quoi séduire les adeptes de Babelio.



Comme vous l'aurez compris, nous sommes ici très loin du canon et avons droit à une adaptation très libre des aventures de Sherlock (Sans Watson, ni Mycroft d'ailleurs). A réserver aux seuls adaptes du Nécronomicon ou aux lectures des deux albums précédents donc, ceux-ci y trouveront leur bonheur.
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Sherlock Holmes & Les Vampires de Londres, ..

Entre le titre digne d'un film de série Z et les couvertures kitchissimes, SHERLOCK HOLMES & LES VAMPIRES DE LONDRES avaient tout pour me faire fuir. Mais j'ai feuilleté les premières pages du tome 1 sur Babelio et j'ai tout de suite été mordue (il fallait que je la fasse, désolée !). Je me suis donc procurée les deux tomes : L'APPEL DU SANG & MORTS ET VIFS.



J'ai tout de suite aimé l'ambiance glauque et violente de l'histoire ainsi que le graphisme. Les dessins sont bien faits et les couleurs sombres donnent un aspect crasseux aux bas-fonds de Londres. Il y a beaucoup de détails dans les décors et dans le physique des personnages, c'est très soigné.



J'avais hâte de découvrir le look de Sherlock et je n'ai pas été déçue : il ressemble assez au Sherlock du canon holmésien avec sa minceur, sa belle mise et son esprit affûté. Il est aussi sportif que dans les histoires inventées par Doyle et son goût pour les drogues n'est pas occulté - il lui sera même utile pour résoudre l'énigme.



Parlons-en de l'énigme et plus généralement du scénario : série Z ou pas ? Ou pas ! L'histoire est intéressante, bien ficelée, haletante et plausible alors même qu'on baigne en plein fantastique.

En effet, elle se situe après la disparition de Sherlock en Suisse. Il a trouvé refuge à Paris où son frère Mycroft vient lui rendre visite et s'assurer qu'il va bien. Alors qu'ils se rendent chez la logeuse de Sherlock, ils se font violemment attaquer par des vampires ! Réussissant à échapper à leurs assaillants, Holmes décide de les retrouver et de les affronter.



Mais Sherlock tombe sur un os car ces vampires ne sont pas des tocards et vont lui en faire voir de toutes les couleurs. Ils aimeraient bien en faire un des leurs, menacent de s'en prendre à Watson et à Mary et tout ça pour quoi ? Supprimer une brebis galeuse qui risque de rompre les accords que le groupe a conclu avec... la Reine Victoria ! La Reine a accepté que ces immondes créatures velues vivent à condition qu'elles ne fassent pas de vague mais le délire vengeur de Chanes compromet la quiétude des vampires.



Voilà donc Sherlock et les lecteurs se frottant aux vampires comme s'il n'y avait rien de plus normal. Et le pompon c'est que ça marche tant le scénario est bien ficelé. Leur monde et leur mode de vie est tellement bien codifié qu'on ne peut qu'y croire. Et on tremble pour Sherlock qui semble dépassé surtout à la fin du premier tome.

Heureusement dans le second, il reprend le dessus et nous explique tout de A à Z sans rien omettre. Le mystère est résolu, Sherlock est content et moi aussi parce que ça ne finit pas en queue de poire.



En bref, ces deux volumes sont rondement menés : il y a de l'action, des rebondissements (les méchants ne sont pas forcément ceux qu'on croit), des combats haletants et sanglants et une histoire qui tient la route.

Je ne peux que conseiller cette BD aux amateurs de Holmes, de vampires et de fantastique qui n'ont pas peur des effusions de sang !

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Sherlock Holmes & Les Vampires de Londres, ..

Dans le précédent tome, j'avais laissé Sherlock Holmes en pleine altercation avec le vampirique Owen Chanes, au cours de laquelle notre détective coulait comme une pierre, dans les eaux froides et sombres de la Tamise...



Le second tome répond donc à la question de la survie de Holmes. Je n'en avais point douté, sinon, pas de suite !



Grâce à l'aide de la vampiresse Joyce Middles, Holmes a évité de manger son extrait d'acte de naissance en même temps qu'il buvait le bouillon.



Le voilà fin prêt à se mesurer à une horde de vampires sanguinaires et à trouver l'agitateur, celui qui guidait Chanes.



Nous sommes toujours en 1891, durant le Grand Hiatus de Holmes. Tout le monde le croit mort, tombé dans les chutes de Reichenbach.



Tout le monde ? Non, pas son frère et encore moins les vampires.



Ne cherchez pas le brave docteur, ce cher Watson est absent "physiquement" de ce diptyque, mais Holmes se confie à son vieil ami dans une sorte de testament post-mortem, avant d'aller affronter son adversaire qui, de par sa nature vampirique, est d'une autre trempe que le professeur Moriarty.



Si Holmes ressemble toujours autant à l'acteur Michael Caine, son visage reste toujours aussi inexpressif.



Certes, le sujet de sa royale majesté garde son flegme et repousse les émotions, mais là, c'est limite visage du musée de cire de madame Tussaud !



Hormis ce détail, Holmes fait preuve de son légendaire pouvoir de déduction, sans oublier de nous en faire profiter dans ses explications, tout au long de l'album. Ici, pas de détails qui restent sans explications à la fin.



Ses facultés de chimiste et sa connaissance des drogues lui seront aussi plus que nécessaire et, ma foi, il les utilisera de manière bien intelligente, piégeant les chasseurs.



Une belle contre-attaque, bien énergique et quelque peu chargée en hémoglobine.



Oh, fallait pas venir le chercher et le menacer en agitant devant lui tout le mal que l'on pouvait faire à Watson et à son épouse s'il n'obéissait pas comme un brave petit chien. Mais personne ne donne des ordres à Holmes !



Ce second tome clôt donc cette petite incursion dans le monde des buveurs de sang avec d'une enquête policière transformée en une chasse aux vampires excellente, digne d'un Van Helsing au mieux de sa forme.



Certains diront qu'il n'était pas utile d'inclure Holmes dans une chasse aux vampires. Après avoir lu ce diptyque, je conclurai par le fait que l'histoire est bien réalisée alors qu'elle aurait pu se révéler casse-gueule.



Malgré le côté "fantastique" de la quête du détective, ce dernier a gardé toute sa sa superbe, tout son flegme légendaire, haussant à peine les sourcils devant l'existence des suceurs de sang, déjouant même les méfaits d'adversaires qu'il n'a pas l'habitude de combattre.



Moriarty, him self, ne fait pas le poids devant ces créatures dont les dents rayent le parquet et qui ont des ailes qui leur poussent dans le dos.



Sans oublier qu'ils ont plus de mordant que le Napoléon du crime qui vient de vivre son Waterloo aux chutes...



Le graphisme de l'album est superbe, hormis Holmes lui-même, comme je vous le disais plus haut. Quelques expressions de plus n'auraient pas été du luxe et auraient ajouté une plus-value à l'album.



Dessins sombres mais réalistes : en lisant, j'étais plongée dans l'époque victorienne. Le dessinateur n'a pas lésiné sur les décors londoniens, les rendant somptueux et authentiques.



Les combats sont explosifs, démoniaques et sanglants, nous réservant quelques surprises sur la fin. Les méchants ne sont pas toujours ce que l'on pense qu'ils sont et certains peuvent se révéler différents de ce que l'on a voulu nous faire croire.



En conclusion : je ne regrette pas de m'être penchée sur ce diptyque Holmes versus Vampires. Le récit était dynamique, Holmes fidèle à lui-même de par ses déductions et sa science, qu'elle soit de la chimie ou de la stratégie.



A réserver pour un public aimant le fantastique, bien entendu !
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Sherlock Holmes & Les Vampires de Londres, ..

Cet album constitue la première partie d’une histoire opposant Sherlock Holmes aux vampires de Londres.

Le mélange des genres m’a laissée un peu sceptique au départ, et je ne suis toujours pas convaincue que l’esprit logique du détective puisse s’integrer dans un tel scénario, mais je me suis laissée porter par les superbes dessins de Laci et je vais quand même tenter de lire le second tome.
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Sherlock Holmes & les voyageurs du temps, t..

Après avoir été confronté à des vampires puis au célèbre Nécronomicon, rien que de plus normal pour Sherlock Holmes que de devoir voyager dans le temps. Il faudra d’emblée accepter l’orientation fantaisiste et très éloignée du Canon retenue par Sylvain Cordurié pour apprécier cette bande dessinée.



Le début n’est guère encourageant : Sherlock est appelé auprès de la reine Victoria qui le charge d’une mission d’importance, retrouver un certain Aaron Mac Bride. De manière assez surprenante, le personnage en question et ses propres aventures aura ici autant d’importance que Sherlock ce qui permet au scénariste d’ouvrir de nombreuses portes vers de nombreuses autres séries. Bien évidemment tout cela se déroule à Londres, durant le Grand Hiatus. D’ailleurs Sherlock a même ouvert… une librairie et passe une partie de son temps au chevet de Megan.



L’histoire dispose d’un fonds intéressant, mais le déroulé du scénario manque cruellement de souffle. Malgré quelques rebondissements osés et plutôt bien vus, le développement général de l’intrigue est assez prévisible. Les deux récits finissent par se croiser à un moment attendu et particulièrement propice : la fin de l’album. La suite au prochain numéro donc ! Fort heureusement, même s’il est question de science fantaisiste, cette fois-ci l’album ne s’égare pas trop dans la fantaisie. Le ton est radicalement différent des albums précédents.



Les dessins de Laci sont ici sympathiques. Il y a une petite touche impressionniste qui fait franchement plaisir et qui est adaptée au texte. Les visages sont fidèlement restitués mais ce sont les décors qui retiennent toute l’attention tant ceux-ci sont réussis. Bravo !



La Trame est donc moins pire que ce à quoi les deux albums précédents nous avaient habitués. Malgré un effort certain, des dessins de qualité, il reste cette impression assez consistante que les auteurs, sachant la fin de la série proche, tentent à tout prix d’orienter les lecteurs vers d’autres séries du même éditeur, quitte à laisser dans le flou ceux qui ne feront pas ce choix. Dommage…
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Sherlock Holmes & Les Vampires de Londres, ..

Si Morts et vifs n'occulte pas totalement la déception ressentie à la lecture de l’Appel au sang, voici une fin de cycle qui place la barre bien plus haut et qui justifie pleinement que l’on s’intéresse à cette série.



Au titre des déceptions, l’on peut reprocher que décidément notre Sherlock Holmes peine à faire croire qu’il est plus qu’une pâle copie de l’original. Le voir partir allègrement en voyage est assez déconcertant. Le démarrage de cette deuxième partie est franchement décevant. Mouais… comme si on n’y attendait pas ! L’on pourra toujours se gausser du peu d’entrain des hommes de Moriarty à retrouver l’assassin de leur patron.



Par contre, tout le reste (ou presque !) est bon. L’évolution de l’enquête nous mène sur une piste nouvelle. Très rapidement celle-ci s’enlise dans quelque chose de prévisible et pourtant… la mise en scène est toujours aussi spectaculaire. Le rythme s'accélère ce qui est pour le mieux.



L’équilibre entre fantasy et réalisme est ici bien mieux maîtrisé. Sauf peut-être pour une certaine entrevue qui devrait ravir les adeptes d’Anno Dracula. Mais une nouvelle fois tout cela passe au second plan car les dessins sont dignes d’un tableau de maître. Les cartouches consacrés à Windsor sont sublimes.



Voici donc un album bien meilleur que le précédent. Il mérite bien trois étoiles et demie disons... quatre tant l’effort réalisé au niveau du scénario doit être souligné.
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Sherlock Holmes & Les Vampires de Londres, ..

Je suis arrivée sur cette BD totalement par hasard en fouillant dans les Bacs de ma médiathèque favorite. Les critères étaient les suivants :

- un nombre de pages standard : 48 ou 56 pages

- un one-shot ou une série très courte.



J'ai pris ce volume dans les mains et j'ai trouvé la couverture assez sympa... et surtout le titre assez intrigant. Comment une histoire de Sherlock Holmes peut elle parlé de Vampire ? Comment un récit d'enquête très logique, structuré peut il inclure le surnaturel....

Et voilà j'ai la réponse... Et pour le coup, cette fois Sherlock doit accepter de ne pas avoir le contrôle sur beaucoup de chose. C'est assez amusant.

Le rythme du récit ne laisse pas beaucoup de répit. Ca s’enchaîne, et chaque élément à sa place....

J'aime beaucoup.
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Sherlock Holmes & Les Vampires de Londres, ..

Entre le titre digne d'un film de série Z et les couvertures kitchissimes, SHERLOCK HOLMES & LES VAMPIRES DE LONDRES avaient tout pour me faire fuir. Mais j'ai feuilleté les premières pages du tome 1 sur Babelio et j'ai tout de suite été mordue (il fallait que je la fasse, désolée !). Je me suis donc procurée les deux tomes : L'APPEL DU SANG & MORTS ET VIFS.



J'ai tout de suite aimé l'ambiance glauque et violente de l'histoire ainsi que le graphisme. Les dessins sont bien faits et les couleurs sombres donnent un aspect crasseux aux bas-fonds de Londres. Il y a beaucoup de détails dans les décors et dans le physique des personnages, c'est très soigné.



J'avais hâte de découvrir le look de Sherlock et je n'ai pas été déçue : il ressemble assez au Sherlock du canon holmésien avec sa minceur, sa belle mise et son esprit affûté. Il est aussi sportif que dans les histoires inventées par Doyle et son goût pour les drogues n'est pas occulté - il lui sera même utile pour résoudre l'énigme.



Parlons-en de l'énigme et plus généralement du scénario : série Z ou pas ? Ou pas ! L'histoire est intéressante, bien ficelée, haletante et plausible alors même qu'on baigne en plein fantastique.

En effet, elle se situe après la disparition de Sherlock en Suisse. Il a trouvé refuge à Paris où son frère Mycroft vient lui rendre visite et s'assurer qu'il va bien. Alors qu'ils se rendent chez la logeuse de Sherlock, ils se font violemment attaquer par des vampires ! Réussissant à échapper à leurs assaillants, Holmes décide de les retrouver et de les affronter.



Mais Sherlock tombe sur un os car ces vampires ne sont pas des tocards et vont lui en faire voir de toutes les couleurs. Ils aimeraient bien en faire un des leurs, menacent de s'en prendre à Watson et à Mary et tout ça pour quoi ? Supprimer une brebis galeuse qui risque de rompre les accords que le groupe a conclu avec... la Reine Victoria ! La Reine a accepté que ces immondes créatures velues vivent à condition qu'elles ne fassent pas de vague mais le délire vengeur de Chanes compromet la quiétude des vampires.



Voilà donc Sherlock et les lecteurs se frottant aux vampires comme s'il n'y avait rien de plus normal. Et le pompon c'est que ça marche tant le scénario est bien ficelé. Leur monde et leur mode de vie est tellement bien codifié qu'on ne peut qu'y croire. Et on tremble pour Sherlock qui semble dépassé surtout à la fin du premier tome.

Heureusement dans le second, il reprend le dessus et nous explique tout de A à Z sans rien omettre. Le mystère est résolu, Sherlock est content et moi aussi parce que ça ne finit pas en queue de poire.



En bref, ces deux volumes sont rondement menés : il y a de l'action, des rebondissements (les méchants ne sont pas forcément ceux qu'on croit), des combats haletants et sanglants et une histoire qui tient la route.

Je ne peux que conseiller cette BD aux amateurs de Holmes, de vampires et de fantastique qui n'ont pas peur des effusions de sang !

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Sherlock Holmes & les voyageurs du temps, t..

Sherlock a vu sa mission initiale quelque peu chamboulée à la fin de La Trame et ses nouveaux alliés (le lecteur lui le sait déjà tant cela ne fait aucun doute) tentent de l’en convaincre. Ce dernier album proposé par Sylvain Cordurié et Laci débute donc de manière assez conventionnelle.



La suite de l’histoire le sera tout autant. Il n’y a rien ici de vraiment surprenant ou de vraiment transcendant. Le traitement réservé aux quelques originalités posées dans l’album précédent demeurera assez classique. L’histoire est plutôt plate. En dehors de quelques séquences très fantaisistes, les auteurs ont fait le choix, très avisé, ne pas trop forcer le trait ce qui est plutôt bien vu.



Malgré tout, l’histoire reste plaisante à suivre, même sil faut reconnaître qu’elle n’apporte pas grand-chose aux voyages dans le temps. Franchement, d’autres auteurs ont déjà apporté bien davantage. La présence de Sherlock n’apporte pas de réelle plus-value, sinon la garantie de s’adresser un public toujours curieux de redécouvrir ce grand héros de la littérature. Et ce n'est pas le seul concerné. Pour Mycroft c'est bien pire : il apparaît juste à la fin, comme par magie et pour ne rien apporter.



Les dessins de Laci s’étofferont de deux planches admirablement dessinées. Leur choix peut sembler curieux… Était-ce un moyen de faire du remplissage au même titre qu’une conclusion post dénouement plutôt superfétatoire ?



Sans être une catastrophe, ce dernier tome reste plaisant à condition de ne pas en attendre de trop. Une lecture de détente que l’on pourra facilement oublier et sur laquelle l’impasse pourra être faite.
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Sherlock Holmes & Les Vampires de Londres, ..

Voici la suite des aventures de Sherlock Holmes contre les vampires. Ce second tome est mieux rythmé que le précédent et les pages se tournent rapidement.

Mais je reste tout de même fort déçue par cette série. N'est pas Conan-Doyle (ni Alan Moore) qui veut...
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Sherlock Holmes & Les Vampires de Londres, ..

Voici une BD qui semblait prometteuse : Sherlock Holmes contre les vampires. La raison et la déduction contre le surnaturel...

Et bien ça ne prend pas, pas dans cette BD en tout cas.

Les cases se succèdent mais sans vraiment éveiller l'intérêt. Holmes est ennuyant au possible, les vampires ne sont pas franchement intéressants non plus...

bof bof bof
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Sherlock Holmes & Les Vampires de Londres, ..

Dans ce second tome, les rebondissements s’enchainent dans un scénario un peu plus convaincant que dans le premier tome, ou alors est-ce que je me serais habituée à voir Sherlock Holmes évoluer au milieu des vampires???

Non! Franchement je ne suis pas convaincue, mais les dessins sont suffisamment beaux pour justifier de lire cette BD
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