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Citations de Guendune Rinpoché (74)


Le Bonheur ne se trouve pas avec effort et volonté,
Mais réside là, tout proche,
Dans la détente et l'abandon.
Ne sois pas inquiet, il n'y a rien à faire.

Tout ce qui s'élève dans l'esprit n'a aucune importance,
Parce que dépourvu de toute réalité.
Ne t'attache pas aux pensées, ne les juge pas.
Laisse le jeu de l'esprit se faire tout seul,
S'élever et retomber, sans intervenir.
Tout s'évanouit et recommence à nouveau, sans cesse.

Cette quête même du bonheur est ce qui t'empêche de le trouver.
Comme un arc-en-ciel qu'on poursuit sans jamais le rattraper.
Parce qu'il n'existe pas, parce qu'il a toujours été là,
Et parce qu'il t'accompagne à chaque instant.
Ne crois pas à la réalité des choses bonnes ou mauvaises,
Elles sont semblables aux arcs-en-ciel.

A vouloir saisir l'insaisissable, on s'épuise en vain.
Dès lors qu'on relâche cette saisie, l'espace est là,
Ouvert, hospitalier, et confortable.
Alors jouis-en.
Ne cherche plus.
Tout est déjà tien.
A quoi bon aller traquer dans la jungle inextricable,
L'éléphant qui demeure tranquillement chez lui.
Cesse de faire.
Cesse de forcer.
Cesse de vouloir.
Et tout se trouvera accompli,
Naturellement.
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Laisse cet esprit, le tien, dans la
détente, sans artifice.
Dans cet état, regarde le mouvement
des pensées,
Etablis-toi sur ce mouvement, sans
forcer.
Dans cet état se révèle un calme,
Pas d'attachement au calme,
Pas de peur du mouvement.
Pas de différence entre le calme et
l'activité.
Reconnais ces deux états comme des
phénomènes mentaux s'élevant de
l'esprit.
Dans cet état repose...
Sans saisie, sans attachement, dans
l'essence naturelle.
Dans cet état, l'essence de ton propre
esprit.
Sagesse, vacuité radieuse, va s'élever,
Et tu n'auras pas de mots...
Dans cet état, poindra une stabilité
naturelle.
Ne tiens pas la stabilité pour quelque
chose,
Mais sois spontané, naturel et libre.
Ne t'attache pas, ne rejette pas les
créations mentales,
Mais , s'il te plait , demeure.
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Guendune Rinpoché
Quelle que soit la pensée qui apparaît, voyez son essence telle quelle, sans supprimer ou établir, sans créer un artifice. Laissez l'esprit se poser de lui-même, de façon naturelle, ébahi, ouvert. Tout comme la lune dans l'eau n'est pas au-delà de l'eau, tous les états de conscience et les pensées sont seulement l'esprit. Bien qu'étant l'esprit, ils sont clarté/vacuité, semblables à une image reflétée. La regardant directement dans cette dimension, la production de pensées est inobstruée et reconnue comme sans fondement ni racines, transparence.
Ceci est la reconnaissance du Dharmakaya. Pour donner un exemple, exactement de la même manière que les vagues ne sont pas autre chose que de l'eau, bien que de multiples pensées apparaissent de l'état de nature, clarté/vacuité, ultimement elles ne sont pas des objets différents.

extrait d'un enseignement: Reconnaissance de la nature de l'esprit
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Bien sûr, lorsqu'on parle de voir la nature de l'esprit rien n'est "vu" en tant que tel, cette nature de l'esprit ne pouvant pas être un objet de perception. Nous voyons qu'il n'y a rien à voir.
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A chaque fois qu'une pensée s'élève, on s'attache, on la saisit, on dit : "c'est bien", "c'est mal", on rejette, on fait ceci, il y a toute une agitation à la suite de cela. S'il n'y avait pas d'attachement, cette pensée s'élèverait mais elle n'aurait pas de caractéristiques, elle ne serait pas jugée bonne ou mauvaise, elle ne serait pas jugée à rejeter ou à saisir, elle ne serait pas perçue par un sujet. Il n'y aurait donc qu'un mouvement incessant, créatif de l'esprit, sans obstruction. Le mouvement de saisie est un mouvement d'obstruction, d'intervention.
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Le bonheur ne se trouve pas avec beaucoup d’effort et de volonté mais réside là, tout près, dans la détente et l’abandon.

Ne t’inquiète pas, il n’y a rien à faire.

Tout ce qui s’élève dans l’esprit n’a aucune importance parce que n’a aucune réalité. Ne t’y attache pas. Ne te juge pas.

Laisse le jeu se faire tout seul, s’élever et retomber, sans rien changer, et tout s’évanouit et commence à nouveau sans cesse.

Seule cette recherche du bonheur nous empêche de le voir.

C’est comme un arc-en-ciel qu’on poursuit sans jamais le rattraper. Parce qu’il n’existe pas, qu’il a toujours été là et t’accompagne à chaque instant.

Ne crois pas à la réalité des expériences bonnes ou mauvaises ; elles sont comme des arcs-en-ciel.

A vouloir saisir l’insaisissable, on s’épuise en vain. Dès lors qu’on relâche cette saisie l’espace est là, ouvert, hospitalier et confortable.

Alors profites-en. Tout est à toi, déjà. Ne cherche plus.

Ne va pas chercher dans la jungle inextricable l’éléphant qui est tranquillement à la maison.

Rien à faire.

Rien à forcer

Rien à vouloir.

Et tout se fait tout seul.
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Gampopa disait qu'en son temps beaucoup de méditants commettaient une grave erreur : ils pensaient que la méditation consistait à obtenir un état dénué de pensées, un état dans lequel le processus d'apparition et de disparition des pensées est totalement bloqué.
Gampopa expliquait que ce type de méditation ne sert qu'à créer un état d'inconscience totale semblable à l'évanouissement ; cela n'a rien à voir avec la méditation authentique. Il insistait sur le fait qu'il n'est pas nécessaire d'empêcher l'apparition du mouvement des pensées dans l'esprit, mais qu'il faut reconnaître l'essence de ces pensées, qui est le Dharmakaya ou Corps de la réalité ultime. Si l'on peut demeurer dans cet état de reconnaissance de la nature réelle des pensées, celles-ci apparaissent et se libèrent naturellement d'elles-mêmes. Comme ce flot constant d'apparition et de disparition des pensées constitue la dimension même de la réalité ultime, on reconnaît que les pensées sont extrêmement précieuses et qu'elles sont d'une grande aide.
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Laisse cet esprit qui est le tien,
dans un état détendu, non-artificiel.

En cet état, voyant la pensée et son mouvement,
reste au-dessus, détendu.

En cet état, va poindre la stabilité.
Pas d'attachement à la stabilité,
Pas de peur du mouvement.

Connaissant qu'il n'est pas de différence
entre stabilité et mouvement,
l'esprit s'élevant de l'esprit,
en cet état, sans saisie, sans attachement,
repose, détendu, tel quel.

En cet état, la réalite en elle-même,
l'essence de ton propre esprit,
sagesse, vacuité radieuse,
va s'elever,
et tu n'auras pas de mots...

En cet état, un calme naturel viendra ;
sans tenir la stabilité pour quelque chose,
tel quel, naturel et libre ;
sans saisir ni rejeter les productions mentales,
s'il te plaît, reste... LÀ.
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Le corps est sans essence ; il est comme la tige creuse d'un bambou. L'esprit est comme l'espace ; il transcende la sphère de l'intellect et est inconcevable. Il convient de demeurer dans cet état, parfaitement à l'aise, sans accepter ni rejeter quoi que ce soit
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En temps ordinaire, il y a l’observateur qui observe une pensée. C’est ce qu’on appelle la dualité ; il y a un sujet et un objet, et il y a un objet qui est perçu. Cela n’est pas voir les pensées, car on ne voit pas leur véritable nature, puisque justement il y a cette dualité « moi, je vois ». On a donc l’impression de voir, mais en fait on ne voit rien. L’esprit se voit lui-même, la pensée se perçoit elle-même ; à ce moment-là, évidemment, il n’y a plus d’acte de voir puisqu’il n’y pas quelqu’un qui voit quelque chose. Dans cet acte de non-voir, la vision est là, on comprend qu’il n’y a pas de dualité, de dissociation entre l’observateur et la pensée qui est perçue. Personne ne voit rien et dans cette non-vision on voit. C’est cela la vision royale.
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Nous n'avons nul besoin de chercher à l'extérieur l'état de Bouddha, il est déjà en nous.

Il n'est pas éloigné dans le futur, mais instantanément présent ici et maintenant.

Puisqu'il en est ainsi, il n'est pas difficile de parvenir à la bouddhéité
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L'idée même qu'il faut être sans pensées est une pensée
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Nous allons tous, à un moment ou à un autre, faire face à l'expérience de la mort.
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Lorsqu'il y a trop de volonté égoïste dans la pratique, cela devient un obstacle, parce que nous faisons de l'éveil un concept qui nous pousse à échafauder notre propre construction.
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Si l'on se défait de ces deux options, espoir et crainte, on s'établit naturellement dans l'esprit premier, ordinaire.
Il est ordinaire parce qu'il n'est pas extraordinaire, parce qu'il n'est pas en dehors de l'esprit.

C'est l'esprit même et, en même temps, il est l'éveil.

Il n'y a rien à construire, il n'y a rien à élaborer, on s'établit simplement dans la nature de l'esprit de façon spontanée, sans recherche, sans méthode pour construire l'éveil non plus puisque l'esprit est parfait en lui-même.
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En temps ordinaire, il y a l'observateur qui observe une pensée.

C'est ce qu'on appelle la dualité ; il y a un sujet et un objet, et il y a un objet qui est perçu.

Cela n'est pas voir les pensées, car on ne voit pas leur véritable nature, puisque justement il y a cette dualité "moi, je vois". On a donc l'impression de voir, mais en fait on ne voit rien. L'esprit se voit lui-même, la pensée se perçoit elle-même ; à ce moment-là, évidemment, il n'y a plus d'acte de voir puisqu'il n'y pas quelqu'un qui voit quelque chose.

Dans cet acte de non-voir, la vision est là, on comprend qu'il n'y a pas de dualité, de dissociation entre l'observateur et la pensée qui est perçue. Personne ne voit rien et dans cette non-vision on voit.

C'est cela la vision royale.
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Guendune Rinpoché
Chaque fois, regardant les pensées au moment même de leur apparition, en un intervalle de temps, on reconnaît directement leur nature propre, et c'est dans cette instantanéité même qu'elles se libèrent.

L'instantanéité en laquelle on saisit directement la nature propre de la pensée est appelée « réaliser le Mahamoudra » ou « naissance de l'absorption méditative dans le continuum » ou encore « apparition de la méditation » .

Dans l'instant de reconnaissance de la nature essentielle de la pensée, la totalité des actions négatives accumulées depuis les temps sans commencement est vaincue et purifiée
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Toutes les souffrances naissent de l'espoir et de la crainte. Si nous arrivons à nous défaire de l'un et de l'autre, le jeu de l'esprit sera alors perçu dans sa réalité.
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Les petits cadeaux entretiennent l'amitié.
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Notre agitation mentale est grande face au présent, au passé et au futur : beaucoup de pensées, de regrets, de remords et de souvenir surgissent du passé ; des espoirs et des craintes naissent à propos du futur. Est le présent, qu'en est-il ?
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