L'invention de nouvelles solidarités
Le bonheur, ce n'est pas de manquer de rien, c'est n'avoir besoin de rien de plus.
(…) l'espoir est parfois un anesthésiant qui endort l'intelligence.
- (…) Je ne veux pas être comme vous... Vous qui tuez par plaisir. Vous qui exterminez des millions des vôtres. Je ne veux pas avoir d'âme, je ne veux pas croire au statut éternel et à la rédemption, car ce sont des prétextes qui excusent tous les crimes. Depuis l'apparition de l’Église catholique et les croisades, ce monde ressemble à la damnation éternelle.
« Autant soigner son apparence peut être interprété comme un signe de respect pour autrui ; autant trop soigner son apparence est souvent le symptôme d'un intérêt exacerbé pour soi-même, qui mène à occulter l'autre voire à lui dénier toute existence autonome. (…) Il faut certes s'aimer pour pouvoir aimer quelqu'un, mais il faut aussi conserver un peu de place dans son cœur. »
Du coin de l'œil, il discerna de la moquerie dans les yeux des élèves bien sagement alignés le dos au mur, et autant d'incapacité à la compassion l'agaça plus qu'il ne l'aurait cru. En dépit du peu de contact qu'il avait avec les humains, il avait déjà appris à s'en méfier et à presque les détester. (…) « Ces créatures sont fausses, hypocrites et toujours prêtes à se faire du mal entre elles ! » pensa-t-il dans un élan de mépris.
Nous ne pouvons changer le monde, si nous ne changeons pas notre regard et notre langage.
Marche face au soleil sans craindre la brûlure du bonheur et laisse ton ombre lutter contre les ténèbres dans ton dos.
Je suis comme une machine.
Une machine à rêver.
Un Boboth.
Est-ce que les androïdes rêvent de moutons électriques, M. K. Dick ?
Non, ils rêvent qu'ils sont des êtres humains. Ils rêvent de courir dans les champs avec des agneaux au pelage doux comme des nuages.
I, Robot, M. Asimov.
- Je ne me suis jamais sentie quoi que ce soit.
- J'ai beaucoup de mal à me le figurer.
- J'ai toujours eu l'impression que les gens jouaient un rôle, un personnage qu'ils s'étaient inventé. Un jour, j'ai même pensé qu'ils collectionnaient des étiquettes à se coller sur le front, des trucs comme la nationalité, le sexe, la profession des parents, leur couleur préférée, le ombre de dollars sur leur compte en banque, leur star favorite, la marque de leurs vêtements, Apple ou PC, des idées plutôt que d'autres... J'ai essayé de faire comme eux, mais toutes ces étiquettes me démangeaient, elle m’empêchaient de voir et de comprendre. Elles m'empêchaient d'être.
Je vis dans un monde qui n'existe pas et qui pourtant détient toutes les vérités.
Un monde peuplé de chimères qui laissent des traces sur le papier.
Une contrée paradoxale qu'on nommait autrefois paradis.
Je ne suis qu'un "phantôme" qui rêve qu'il est encore en vie.