L'arche fraternelle
Si j'étais Noé, je referais
L'arche de la fraternité
J'embarquerais à bord
Bien plus qu'un vrai trésor
L'amitié monterait en premier
Et l'amour la suivrait de très prés
Viendraient ensuite la solidarité
Et son cortège de libertés.
Le déluge, à jamais, pourrait avaler
La haine, le mépris et la méchanceté
À la tempête je laisserais la pauvreté
Les différences, les inégalités.
Mais pourquoi coucher sur ce papier.
Des mots qui pourraient être réalité ?
Je puis, si je le veux être Noé
La cour de mon école, la rue de mon village
Sont des arches prêtes à embarquer.
(La classe de CM de Parigny-les-Vaux)
[p. 23]
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Ces enfants comme ces adolescents, nous ont dit, à travers d'innocentes et joyeuses images pour les uns (« Le renard roux », « pauvre Bernard, pauvre clochard »), d'âpres comparaisons pour les autres (« l'eau noire de la barbarie », « le vent de feu », « les racistes crocodiles »), leur intense aspiration à grandir dans une société réconciliée où la justice, le respect de l'autre, la fraternité ne seraient pas seulement des thèmes de rêveries poétiques. Encourageons-les à ne jamais renoncer à ses « rêveries poétiques ».
(Claire Etcherelli, Préface)
Toutes ces transformations ont profondément bouleversé l'agenda international, en suscitant de nouveaux acteurs et de nouveaux enjeux, en inventant de nouvelles formes de conflit, en bousculant les pratiques diplomatiques, en réorientant les institutions internationales.
L'ambition de ce livre, comme celle de la Ligue des droits de l'Homme est de contribuer à la réflexion collective nécessaire à la réalisation de cet objectif consistant à placer droits et libertés au cœur d'une dynamique mondiale de construction démocratique et sociale.
En un mot, retrouver par les voies de l'altérité respectueuse les chemins d'une vraie universalité que nous avons toujours ignorée.