Son visage est une étendue rocailleuse, traversée de fleuves asséchés dont les lits racontent en creux la vigueur et l’éclat. On pourrait s’y perdre des jours, ne vivre que pour cela, le regarder comme on contemplerait un paysage mobile, le Mékong, la mer renversée. Certains jours, il semble que les fleuves filent de nouveau, abreuvent ce visage, et qu’il ne tient qu’à moi d’en remonter le courant.