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Citations de Louise Le Bars (29)


Je suis pleine de solitude. Je suis seule avec moi-même, avec mes pensées qui tournent à vide. Je suis un coffre fermé. La clef est quelque part je le sens, mais je ne sais pas encore où la trouver pour m'ouvrir.
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"Là, en un battement de cils, je vécus avec elle toutes ses vies l'une après l'autre, fleur dont on découvre peu à peu le coeur, alors que tombent les pétales."
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Un chant traverse la nuit comme un regret. Il vient de partout, pour m’envelopper dans sa trame légère et dire une lumière éteinte, un profond désespoir, enfoui sous les siècles, la poussière et la pierre impassible. Le chant d’une innocence murée dans sa douleur béante.
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Je pense que le mythe est une autre forme d’Histoire, vous comprenez? L’histoire de la vie intérieure de l’Homme, le versant nébuleux et poétique de la vie humaine, la réalité de leur imagination qui leur a servi de vérité pendant des siècles. La fiction et la vie sont jumelles de sang, vous savez.
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"Vert-de-Lierre. C'était donc cela, la légende du Vert-de-Lierre que Grand-Mère me racontait souvent par le passé. Un autre souvenir me revint à l'esprit, sûrement provoqué par cette vision. Grand-Mère m'avait expliqué que, petite, on lui racontait souvent cette histoire digne des Métamorphoses d'Ovide, et que ses parents avaient même poussé l'inspiration jusqu'à faire du Vert-de-Lierre (car c'était là le nom populaire qu'on lui attribuait) le croquemitaine destiné à punir les enfants de leurs bêtises..."
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Tel un incube végétal, à chaque sacre de printemps, il se libérait de l’étreinte d’un lierre grimpant sur l’un des murs du château pour posséder la jeune fille qui avait le malheur de croiser son chemin. Ce conte inquiétant avait fini par appartenir en quelque sorte au patrimoine culturel de la région au fil des générations.
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Celui-ci respire la graisse et la sueur. Sa démarche est lourde et son œil fuyant. Mais surtout, sous la pesante émanation de son corps huileux, un parfum de perversité fait de souffles rauques, de rires entrecoupés et de cris d’enfants. Je tressaille sous la vague de dégoût qui me submerge en le perçant à jour. Il se dirige vers un supermarché. Je l’ai choisi. Il sera ma première victime.
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La rumeur avait enflé, monstre de médisance se nourrissant de son propre venin.
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Doucement, je m'enracine. Je rejoins cette immensité muette qui fait de moi un élément autant qu'un être. Je suis cette terre qui me porte, je suis ce vent qui m'ébouriffe, cette pluie qui lave d'oubli les pas de chacun. je suis le bruissement de ces feuilles qui dentellent le silence.
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Je vins à bout de ce nuage qui rendait mes idées opaques après avoir bu trois cafés. Je déjeunais rapidement et sortis lire un peu dans le jardin. J'attendais le début de l'après-midi avec une impatience mal contenue.
Rose, Rose, Rose... Me laisseras-tu tranquille ?
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Il marchait vers moi avec l’assurance du destin. D’infimes tremblements nervuraient ses mouvements. Un être plein de la sève de Némésis, qui ne demandait qu’à la déverser dans le sein de cette quiétude végétale. Un Pan oublié et moqué des faveurs féériques. Un Ennemi à la colère profonde, sauvage, en friche, qui n’avait pas connu la floraison la plus belle de l’âme. Revêtu du manteau du Cauchemar, évoluant d’une démarche à la fois chuintante et saccadée.
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« Son corps est de bois sec et dur,
Qui craque et grince
Ses doigts griffent, ses doigts pincent,
Son visage est une blessure
Pour quiconque le regarde
Du vert-de-Lierre prenez garde,
Dans ses yeux guette le Profane
Prêt à bondir sur votre âme
Son souffle est tel un cri de hibou
Qui trouve son écho entre chien et loup
Il aime les âmes en fleurs
Jeunes et fraîches à cueillir
Entre ses lèvres se fanent
Les amours printanières
Sur ses noueuses épaules languissent
Espoir et jeunesse, qui gémissent,
Et se dessèche comme l’automne
Son rire amer de faune »
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Je n'ai plus mal. Tout mon être murmure une mélodie qui lui est propre, une comptine si étrange et familière à la fois, belle et toute rouge. J'ai envie de pleurer tellement c'est bon. Je n’ai plus mal. Ça brille partout autour de moi, des étincelles crépitent sous ma peau, je les vois! Je me sens forte maintenant. Je bouge mieux qu'avant, mes gestes plus déliés et souples. Attends-moi, Lune, il n'est pas encore temps pour toi de t'assoupir, je veux me promener avec toi.
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Tu m’obsédais, Velma, comme l’abîme obsède le désespéré tenté par le suicide ; comme la luxure obsède le moine astreint à la plus ascétique vertu. Tes lèvres rouges m’aspiraient, me façonnaient à ton image. Toujours en quête d’un trésor à prendre, d’une saveur à goûter, d’un parfum à humer. J’aimais me laisser engloutir par ta faim irrépressible. Un temps.
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J'étais caméléon, renaissance et mort, Hiver et Été, en mon enveloppe charnelle. Fille de la terre et du mauvais sort, lui même issu d'un dépit amoureux et d'une magie ancestrale.
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Être constamment obsédé par une seule et même personne a quelque chose de perturbant.
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« Je tuais ce que j’aimais, comme il me l’était demandé, même lorsque je tentais de l’éviter. Toute ruse était inutile. Plus jamais je ne faillirais. »
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"Un sourire ne se comptait pas, ne se possédait pas et pouvait tout changer. Il avait le pouvoir de réchauffer le coeur et de faire craquer la pierre la plus dure."
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Telle un serpent ou une salamandre, je muais, repoussais, par le biais d'une force de vie irrépressible. Et ce fut grâce à cette deuxième vie qui commençait, grâce à l'homme qui m'avait arraché à cette misère, que mon éclosion fut complète et que je devins cette femme "reflorée". Mon âme et mon corps avaient retrouvé leurs pétales.
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Rose, vous êtes devenue mon roman, l'histoire qui devait s'écrire à l'encre de ma vie. Vous y trempez assurément la plume, (...) Un personnage a besoin de son écrivain. Vous êtes la narratrice de ma vie. Je sui devenu un personnage de votre monde. Rêve et réalité...
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