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4.2/5 (sur 14 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Bonn , le 17/12/1770
Mort(e) à : Vienne , le 26/03/1827
Biographie :

Ludwig van Beethoven est un compositeur allemand.

Parallèlement à une éducation générale, il devient l’élève de Christian Gottlob Neefe (piano, orgue, composition) qui lui transmet le gout de la polyphonie. Il compose pour le piano, entre 1782 et 1783, les 9 variations sur une marche de Dressler et les trois Sonatines dites « à l’Électeur» qui marquent symboliquement le début de sa production musicale.

Devenu organiste adjoint à la Cour du nouvel Électeur Max-Franz, qui devient son protecteur (1784), Beethoven est remarqué par le comte Ferdinand von Waldstein dont le rôle s’avère déterminant pour le jeune musicien.

En juillet 1792, il présente le jeune Ludwig à Joseph Haydn. Impressionné par la lecture d’une cantate composée par Beethoven, il l’invite à faire des études suivies à Vienne sous sa direction. Son apprentissage terminé, en 1795, Beethoven se fixe définitivement dans la capitale autrichienne.

La fin des années 1790 est l’époque des premiers chefs-d’œuvre. Conforté par les rentes que lui versent ses protecteurs, Beethoven, dont la renommée grandissante commence à dépasser les frontières de l’Autriche, semble à ce moment de sa vie promis à une carrière de compositeur et d’interprète glorieuse et aisée.

Surmontant à force de volonté les épreuves d’une vie marquée par la surdité qui le frappe à 26 ans, célébrant dans sa musique le triomphe de l’héroïsme et de la joie quand le destin lui prescrivait l’isolement et la misère, il est le dernier grand représentant du classicisme viennois.

Son art s’est exprimé à travers différents genres musicaux, et bien que sa musique symphonique soit la principale source de sa popularité, il a eu un impact également considérable dans l’écriture pianistique et dans la musique de chambre.
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Leonard Bernstein with the Vienna Philharmonic performs Beethoven's Ode to Joy.


Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Ludwig van Beethoven
Par la force des charmes et l'harmonie céleste, j'apporterai aux hommes des rêves de douceur.
Par la puissance d'un amour infini et merveilleux, je rendrai leurs vies semblables au printemps.
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Ludwig van Beethoven
Je ne connais pas d'autres marques de supériorité que la bonté.
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Ludwig van Beethoven
Je ne connais pas d'autres marques de supériorité que la bonté.
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(76)
Ne vis désormais que pour ton art. Aussi limité par la faiblesse de tes sens que soit aujourd’hui ton horizon, l'art, néanmoins, est pour l’avenir ta seule raison de vivre.

1816
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Ludwig van Beethoven
Chroniques de la Cancel Culture.
A Oxford, la musique n'adoucit pas les moeurs. Selon des documents internes recueillis par le Daily Telegraph, le personnel de la prestigieuse université britannique craint d'être soupçonné de "complicité de suprématisme blanc" dans le programmes de musique. En ligne de mire, "la musique européenne blanche de la période esclavagiste" portée par des compositeurs peu recommandables de l'acabit de Messieurs Mozart et Beethoven. L'an dernier, la Symphonie n°5 était sur la sellette, accusée de "favoriser l'exclusion" en véhiculant les signifiants des "hommes blancs et riches". Les professeurs d'Oxford vont plus loin, et préconisent carrément d'en finir avec la notation musicale qui n'aurait, selon eux, "pas rompu le lien avec son passé colonial". Clé de sol, dièse ou double croche seraient autant de "gifles" pour certains étudiants. Et encore, le document ne dit rien sur les discriminations dont sont victimes les notes noires, qui valent toujours deux fois moins que les blanches ! Devant la "grande détresse" où sont placés "les étudiants de couleur", les professeurs d'Oxford appellent de leurs voeux un nouveau solfège "plus inclusif". Pas de bémol à la bêtise !

Erwan Barillot, Causeur, avril 2021.
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Ludwig van Beethoven
N'est-ce pas la même pluie qui, en sol salin, fait pousser les ronces et les épines et, dans les jardins, éclore les fleurs ?
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(51)
Ne confie pas ton secret, même à l'ami le plus éprouvé. Peux-tu lui demander fidélité et discrétion quand toi-même tu en as manqué ?

1814
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Testament de Heiligenstadt
Octobre 1802

Pour mes frères Carl et [Johann][1] Beethoven.

Ô vous ! hommes qui me tenez pour haineux, obstiné, ou qui me dites misanthrope, comme vous vous méprenez sur moi. Vous ignorez la cause secrète de ce qui vous semble ainsi, mon cœur et mon caractère inclinaient dès l'enfance au tendre sentiment de la bienveillance, même l'accomplissement de grandes actions, j'y ai toujours été disposé, mais considérez seulement que depuis six ans un état déplorable m'infeste, aggravé par des médecins insensés, et trompé d'année en année dans son espoir d'amélioration. Finalement condamné à la perspective d'un mal durable (dont la guérison peut durer des années ou même être tout à fait impossible), alors que j'étais né avec un tempérament fougueux, plein de vie, prédisposé même aux distractions offertes par la société, j'ai dû tôt m'isoler, mener ma vie dans la solitude, et si j'essayais bien parfois de mettre tout cela de côté, oh ! comme alors j'étais ramené durement à la triste expérience renouvelée de mon ouïe défaillante, et certes je ne pouvais me résigner à dire aux hommes : parlez plus fort, criez, car je suis sourd, ah ! comment aurait-il été possible que j'avoue alors la faiblesse d'un sens qui, chez moi, devait être poussé jusqu'à un degré de perfection plus grand que chez tous les autres, un sens que je possédais autrefois dans sa plus grande perfection, dans une perfection que certainement peu de mon espèce ont jamais connue – oh ! je ne le peux toujours pas, pardonnez-moi, si vous me voyez battre en retraite là-même où j'aurais bien aimé me joindre à vous. Et mon malheur m'afflige doublement, car je dois rester méconnu, je n'ai pas le droit au repos dans la société humaine, aux conversations délicates, aux épanchements réciproques ; presque absolument seul, ce n'est que lorsque la plus haute nécessité l'exige qu'il m'est permis de me mêler aux autres hommes, je dois vivre comme un exilé, à l'approche de toute société une peur sans pareille m'assaille, parce que je crains d'être mis en danger, de laisser remarquer mon état – c'est ainsi que j'ai vécu les six derniers mois, passés à la campagne sur les conseils avisés de mon médecin pour ménager autant que possible mon ouïe ; il a presque prévenu mes dispositions actuelles, quoique, parfois poussé par un instinct social, je me sois laissé séduire. Mais quelle humiliation lorsque quelqu'un près de moi entendait une flûte au loin et que je n'entendais rien, ou lorsque quelqu'un entendait le berger chanter et que je n'entendais rien non plus ; de tels événements m'ont poussé jusqu'au bord du désespoir, il s'en fallut de peu que je ne misse fin à mes jours. C'est l'art et seulement lui, qui m'a retenu, ah ! il me semblait impossible de quitter le monde avant d'avoir fait naître tout ce pour quoi je me sentais disposé, et c'est ainsi que j'ai mené cette vie misérable – vraiment misérable ; un corps si irritable, qu'un changement un peu rapide peut me faire passer de l'euphorie au désespoir le plus complet – patience, voilà tout, c'est elle seulement que je dois choisir pour guide, je l'ai fait – durablement j'espère, ce doit être ma résolution, persévérer, jusqu'à ce que l'impitoyable Parque décide de rompre le fil, peut-être que cela ira mieux, peut-être non, je suis tranquille – être forcé de devenir philosophe déjà à 28 ans, ce n'est pas facile, et pour l'artiste plus difficile encore que pour quiconque – Dieu, tu vois de là-haut mon cœur ; tu le connais, tu sais que l'amour des hommes et un penchant à faire le bien y habitent, – ô hommes ! lorsqu'un jour vous lirez ceci, songez que vous vous êtes mépris sur moi ; et que le malheureux se console d'avoir trouvé un semblable, qui malgré tous les obstacles de la nature, a pourtant fait tout ce dont il était capable pour être admis au rang des artistes et des hommes de valeur – vous, mes frères Carl et [Johann], dès que je serai mort et si le Professeur Schmidt vit encore, priez-le en mon nom de décrire ma maladie, et joignez son récit à cette présente feuille, afin qu'au moins le monde se réconcilie autant que possible avec moi après ma mort – en même temps, je vous déclare ici tous deux héritiers de ma petite fortune (si l'on peut l'appeler ainsi), partagez-la loyalement, et supportez-vous et aidez-vous l'un l'autre, tout ce que vous avez fait qui me répugnait, vous le savez, vous a été pardonné depuis longtemps, toi frère Carl, je te remercie encore particulièrement pour l'attachement que tu m'as témoigné ces tout derniers temps, je vous souhaite une vie meilleure et moins soucieuse que la mienne, recommandez à vos enfants la vertu, elle seule peut rendre heureux, pas l'argent, je parle par expérience, c'est elle qui même dans la misère m'a élevé, je la remercie autant que mon art, pour m'avoir fait éviter le suicide – adieu et aimez-vous, – je remercie tous mes amis, en particulier le Prince Lichnowski et le Professeur Schmidt. – Je souhaite, si vous le voulez bien, que les instruments du Prince L. soient conservés par l'un de vous, mais qu'il ne s'élève à cause de cela aucune dispute entre vous, dès qu'ils pourront vous être utiles, vendez-les tout simplement, comme je serais heureux de pouvoir encore vous rendre service sous la tombe – s'il en va ainsi, c'est avec joie que je m'empresse vers la mort – mais si elle vient avant que je n'aie eu l'occasion de faire éclore toutes mes facultés artistiques, alors, malgré ma rude destinée, elle vient encore trop tôt, et je la souhaiterais volontiers plus tardive – pourtant, ne serais-je pas alors aussi content, ne me délivrerait-elle pas d'une souffrance infinie ? – viens quand tu veux, je vais courageusement vers toi – adieu et ne m'oubliez pas tout à fait une fois mort, j'ai mérité cela de vous, parce que j'ai souvent, dans ma vie, pensé à vous rendre heureux, soyez-le –

Ludwig van Beethoven, Heiligenstadt, le 6 octobre 1802.


Heiligenstadt, le 10 octobre 1802. – Ainsi je te fais mes adieux – et certes tristement – oui, à toi, espérance aimée – que je portais avec moi jusqu'à présent – l'espérance d'être guéri au moins jusqu'à un certain point – elle doit maintenant me quitter complètement, comme les feuilles d'automne tombent et se flétrissent, elle aussi est morte pour moi, presque comme je suis venu ici – je m'en vais – même le grand courage – qui m'animait souvent durant les beaux jours d'été – il a disparu – ô Providence ! – laisse-moi une fois goûter la joie d'un jour pur – cela fait si longtemps que la résonance intérieure de la vraie joie m'est étrangère – oh ! quand – oh ! quand, ô Dieu ! – pourrai-je dans le temple de la nature et des hommes l'éprouver à nouveau ? – Jamais ? – Non – oh ! cela serait trop difficile.

Note
Les crochets indiquent que le nom du frère de Ludwig, Johann, ne figure pas sur le manuscrit (l’espace est au contraire laissé vide).
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(47)
Classer ma musique, mes albums, mes études, mes partitions – celles qui sont achevées – en deux parties.

1814
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L'union parfaite de plusieurs voix empêche, somme toute, le progrès de l'une vers l'autre.
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