Lylian

1870, désert du Nevada. Une diligence fait route vers son destin. À bord, Angus, ses parents et son précepteur. Soudain, des coups de feu précèdent quatre hommes masqués qui surgissent des montagnes. Les conducteurs sont aussitôt tués, les deux autres hommes hors d'état de nuire. Lorsque les bandits tentent de violer sa maman, Angus s'empare aussitôt des révolvers et touche les quatre malfrats... et se réveille brutalement de ce mauvais cauchemar.

Des années plus tard, Angus Whitecross, le révérend, fait route vers Sacremento. Il s'arrête à Eureka, petite bourgade aurifère perdue au fin fond du Nevada. Plutôt cow-boy que véritable révérend, il fait connaissance avec le curé, le maréchal-ferrant, à qui il confie sa monture, et le shérif. Fatigué par toute cette route et cette neige, il décide de s'installer au Martha's pour quelques jours. L'on s'étonne ici et là de l'allure de ce soi-disant révérend. Que vient véritablement faire ici, à Eureka, Angus?



À part les croix sur ses colts, Angus Whitecross n'a visiblement rien d'un révérend. Que vient donc faire cet étranger au cœur de cette ville paisible qu'était Eureka? Sous les traits de ce révérend pas très catholique se cache en fait un chasseur de primes. Lylian nous offre un premier tome efficace et abouti dans lequel il prend le temps d'installer les personnages et l'intrigue, une intrigue qui d'ailleurs ne manque pas de rebondissements et une fin augurant le meilleur à venir. Un western dans les règles de l'art dans lequel l'on retrouve les classiques du genre (vengeance, saloon, prostituées...). Graphiquement, l'ambiance western sauvage est impeccablement retranscrite, en partie grâce aux couleurs ocre, le trait semi-réaliste d'Augustin Lebon tout en finesse et élégance et la mise en scène travaillée.

C'est typiquement une lecture destinée à la jeunesse qui se situe dans l'univers développé par l'auteur Pierre Bottero. Il s'agit d'un écrivain français de littérature jeunesse spécialisé dans la fantasy.



A noter que cet auteur est malheureusement décédé dans un accident de moto à l'âge de 45 ans en 2009. Il laisse derrière lui une œuvre désormais adaptée en bande dessinée.



Il est question de jeunes ayant des super-pouvoirs à la manière des mutants pour aider l'humanité à combattre le mal. Il y a même un parfum de Twilight avec une belle histoire amoureuse. Pour l’originalité, il faudra repasser. Désolé de le dire ainsi.



Par contre, j'ai beaucoup aimé le dessin qui est très détaillé et qui semble très actuelle. Cela donne une véritable envie de se plonger dans la lecture de cette BD. Est-elle bien construite ? Oui. De l'avis général, c'est une belle adaptation.



Au final, ce n'est pas mauvais surtout pour notre jeunesse. Les adultes pourront passer à autre chose de plus mâture mais c'est au moins très bien pour les jeunes lecteurs qui y trouveront leur compte.

Grand plaisir à s’enfoncer dans l’univers de Bottero adapté en BD par Lylian et Montse Martin. Le dessin très expressif contribue à rendre les personnages attachants. La tendresse qui se dégage dans les premières pages de la relation d’Ellana avec ses parents, l’espoir et les liens chaleureux de la communauté de voyageurs rêvant d’établir un village où règneraient joie, justice et partage, font bien sûr qu’on est d’autant plus touchés par le sort de la petite Ellana quand le drame survient. Et le trio que notre «jolie petite humaine» forme avec les petits de la forêt, Ouk et Pil, qui l’adoptent est encore plus craquant. Alors on l’aime cette héroïne, bien qu’elle soit peut-être un chouïa trop parfaite. Un chouette premier tome.

Intriguée par cette bande dessinée et sa très jolie couverture, quand je l'ai vu disponible sur Netgalley, j'ai sauté le pas pour la découvrir. J'avais déjà lu plusieurs BDs dans la même veine avec de jeunes sorcières et la thématique me plaisant, je suis partie confiante, surtout qu'Evelyne, notre jeune héroïne semblait être un sacré boutentrain.



J'ai passé un bon moment, même si je n'ai pas été aussi émerveillée que je l'espérais. Il y a une touche plus enfantine que dans mes lectures habituelles qui m'a donné l'impression que tout allait un peu vite et il manquait une certaine fluidité entre les événements et dans les dialogues. Difficile donc de rentrer totalement dans l'histoire et de s'attacher à Evelyne.



Les idées sont pourtant là, et ce premier tome est surtout introductif, je pense, la suite promettant ainsi d'être plus palpitante surtout au vu des derniers événements de la fillette aux cheveux violets. On y découvre un univers très coloré visuellement parlant, mais qui a sa part de noirceur. La magie est très mal vue et les sorciers sont pourchassés ou mis à l'écart de la société. Pas le meilleur des mondes pour notre petite sorcière. Et pourtant malgré cette sensation d'oppression et le malheur des premières pages, Evelyne donne tout de suite à l'histoire une grosse dose de bonne humeur et d'espièglerie. de quoi croire en la fillette et ne pas laisser la persécution ambiante miner notre lecture.



Si on comprend très rapidement qu'Evelyne est une sorcière, notre héroïne, elle n'a pas encore toutes les cartes en main. Elle voit bien qu'elle est différente, mais ayant été élevée dans un couvent à l'abri du monde extérieur, elle ne sait pas ce qui l'attend, ni ce que son destin lui réserve. L'idée de la « confier » à un gentil chat noir du nom de Bénédict était une excellente idée d'ailleurs. Comme un Jiminy Cricket, il la guide et fait attention à elle, comblant aussi sa solitude. Un duo qui fonctionne à merveille.



Côté design, j'y ai trouvé un air « Professeur Layton » avec beaucoup de courbes et des formes carrées assez atypiques mais qui donnent à l'ensemble une très bonne représentation de l'univers. On y trouve la gaieté dans les couleurs, la douceur dans les courbes, et ce côté aussi un peu rigide dans les quadrilatères (j'ai l'impression de faire un court de géométrie !). Et j'adore retrouver ce parallèle entre les dessins et l'histoire.



Un premier tome qui ne m'aura pas tout à fait convaincu mais qui clairement a du potentiel et de la joie de vivre à revendre. Parfaite à mon goût pour les jeunes lecteurs qui voudraient ensuite se lancer dans des romans de fantaisie ou fantastique.

« Il était une fois… En plein hiver, une reine qui cousait et qui, se piquant le doigt, émerveillée par ce sang sur cette neige qui tombait, laissa vagabonder son esprit, souhaitant avoir un enfant aussi blanc que la neige, aussi vermeil que le sang et aussi noir de cheveux que l’ébène. Bientôt, cette reine eut une petite fille qui répondit exactement à ses souhaits. Elle l’appela Blanche-Neige… »



Après la multitude de versions de Blanche Neige qu’on a pu lire ou voir enfant que ce soit les albums jeunesse ou les films d’animation à commencer par la plus célèbre signée Disney, voilà enfin une version fidèle au conte des Frères Grimm.



Au plaisir de découvrir la véritable histoire habilement scénarisée par Lylian Klepakowsky s’ajoute celui de découvrir les magnifiques illustrations de Nathalie Vessillier associées aux couleurs de Rozenn Grosjean.



Traits des personnages, vêtements et cadrages associés aux paysages incroyablement graphiques m’ont totalement emballé.



Ente la bande-dessinée et le roman graphique, cet album est vraiment une petite merveille !



« - Miroir, gentil miroir, dis-moi… Dans le royaume, quelle est de toutes la plus belle ?

- Dame la Reine, vous êtes la plus belle mais… Blanche Neige l’est mille fois plus que vous. »




Lien : https://bouquins-de-poches-e..

Camille est en pleine dépression: son travail, sa vie de famille et son quotidien sont devenus insupportables. Elle rencontre alors un routinologue qui va changer sa vie à jamais...

J'avais eu de bons échos du livre mais des lecteurs l'ont trouvé un peu lent par moment, je n'ai absolument pas eu ce ressenti avec la BD.

Une magnifique bande dessinée qui va joliment décorer ma bibliothèque.

Les dessins sont réussis et le volume mérite amplement le prix investi.

Entre feel-good et guide de développement personnel, ce livre est une bulle d'air qui fait beaucoup de bien!

L'heure de la vengeance a enfin sonné pour Angus Whitecross alias le révérend. Toujours traumatisé par le viol de sa maman par quatre bandits et toujours désireux de la venger, le jeune homme a enfin pu régler leur compte à deux d'entre eux. Mais, cela ne s'est pas vraiment bien terminé pour lui. Touché et gravement blessé, il est obligé de fuir dans les montagnes du Nevada en compagnie de Déborah, son amie, malheureusement suivi de près par le shérif et ses hommes mais surtout par Cartus Nance, le mécène de la ville, accessoirement meurtrier, et sa bande...



On avait laissé Angus bien mal en point à la fin du premier... et les premières pages du second ne sont pas rassurantes non plus. Dans ce western qui respecte à la règle les codes du genre à savoir une histoire de vengeance dans l'Ouest américain, l'on suit la traque du révérend à travers les montagnes. Dans ce tome, l'auteur s'intéresse tout autant au présent qu'au passé. L'on comprend ainsi comment Angus est devenu le révérend et surtout l'on apprend ce qui s'est réellement passé au cours de l'enfance d'Angus. Celui-ci, traqué, se battra jusqu'au bout. Ça tire et ça explose de partout, ce tome ne manque pas d'actions.

Un dyptique efficace porté par un graphisme particulièrement travaillé: un découpage rythmé, moult cadrages, un trait encré et des couleurs soignées.

Virtuose du piano, Melody semble avoir une voie toute tracée vers une carrière de musicienne. Mais un accident de voiture l’envoie à l’hôpital où la jeune fille flotte entre la vie et la mort, dans un monde peuplé d’ombres. À son réveil, rien ne sera plus pareil…



Ce premier tome ne fait que poser les bases de l’intrigue, mais on en perçoit tout le potentiel. L’histoire a un petit air de Faust mais raconté à hauteur d’enfant. Melody est sensible et introvertie, mais aussi animée d’une puissante envie de vivre – on a très vite envie de mieux la connaître et de découvrir comment elle s’en sortira face aux épreuves et dilemmes qui se referment sur elle. La protagoniste n’aura d’autre choix que de chercher à découvrir ce qui se joue exactement dans l’entre-monde et de quelle manière cela s’articule à la réalité qu’elle connaît depuis toujours.



Le récit a beau aller droit au but, le format de 48 pages ne laisse pas le temps de trouver un dénouement, même provisoire. Le tome s’achève alors que des révélations cruciales vont être dévoilées : impossible de ne pas en être frustré ! Évidemment, cela donne envie de lire la suite dont nous espérons qu’elle ne tardera pas.



Graphiquement réussie avec son dessin pop et coloré (Rosalia Armenteros représente joliment les harmonies enchanteresses qui s’échappent du piano !), cette bande dessinée l’est aussi dans son évocation de la vie et de la mort, mais aussi de l’âge à la charnière entre enfance et âge adulte.



Une série plaisante entre récit initiatique, enquête et conte qui tire presque vers le thriller. Nous sommes curieux de voir le tour qu’elle va prendre !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..

Merci aux 48h BD de m’avoir permis de découvrir cette série à prix réduit !

Lylian au scénario, Laurence Baldetti aux dessins et Loïc Chevallier aux couleurs nous offrent une excellente adaptation du classique de la fantasy jeunesse réalisé par le regretté Pierre Bottero ! Nous retrouvons donc avec plaisir Camille Duciel et Salim Condo projetés de l’autre côté du miroir, leurs premiers compagnons Edwin Jill’Illan, Bjorn Wil’Wayward et Duom Nil’Erg, et c’est pas leurs yeux que nous découvrons l’univers magique et merveilleux de Gwendalavir, les pouvoirs octroyés par l’Art du Dessin mais aussi les terribles Ts’liches en guerre contre l’humanité… (et la mystérieuse Ellana qui les surveille ^^)

L’histoire est assez fidèle et on reconnaît vite les personnages, les situations et les dialogues d’origines. Pour ne rien gâcher, les graphismes cool, fun et colorés sont réussis, et le découpage fluide et dynamique rend l’aventure très vivante et les personnages très attachants. Après je ne vais pas vous mentir malgré la qualité et la fidélité, j’ai eu du mal à véritablement me prendre au jeu car je suis sans doute « trop vieux pour ces conneries » (comme je n’ai pas lu la saga d’origine à l’âge requis, je repère trop vite les archétypes et les stéréotypes : l’adolescente orpheline mais en fait de noble ascendance et aux fabuleux pouvoir car élue par la prophétie, la Mary Sue mâtinée d’Harry Potter et de Tara Duncan qui accepte tout ce qui lui arrive avec joie et bonne humeur, les gens qui savent tout d’elle alors qu’elle-même ne connaît rien de ses origines, le monde magique qui sait tout du monde technologique et le monde magique qui ne sait rien du monde magique, l’absence totale de relation qui pourtant fait tout l’intérêt de la Portal Fantasy, le mystérieux mentor magicien, le noble guerrier protecteur, les explications explicatives qui arrivent à point nommé, le bestiaire patibulaire et le naming inutilement compliqué pour faire tolkienien naguère raillé par Boulet : http://www.bouletcorp.com/2010/05/21/fantasy/)

Qu’importe, il s’agit d’une chouette découverte pour les néophytes et d’une chouette cure de rappel pour les nostalgiques ! blink

Camille est une jeune fille de treize ans qui voit sa vie basculer au moment où elle est sur le point de se faire renverser par un camion en traversant une rue : elle est soudainement projetée dans un autre monde que ses habitants nomment Gwendalavir.

Revenue parmi nous, Camille se découvre d'étonnants pouvoirs, mais des créatures monstrueuses venant de Gwendalavir tentent de la tuer. Camille s'y retrouve à nouveau, en compagnie de Salim, son meilleur ami

Dans ce monde, elle apprend qu'elle se nomme Ewilan, qu'elle fait partie des dessinateurs, « des personnes qui peuvent rendre réel ce qu'elles imaginent », et qu'elle doit accomplir une quête pour libérer Gwendalavir de l'emprise des créatures insectoïdes qui l'oppriment : retrouver un frère qu'elle ne connaît pas…

Une adaptation tout à fait attrayante du roman de Pierre Bottero par le scénariste Lylian et la dessinatrice Laurence Baldetti, qui représente avec talent le monde imaginaire de Gwendalavir.





Challenge multi-auteures SFFF 2020

Une invitation à lire (ou relire) maître Bottero



« Pourquoi les nuages vont dans un sens et nous dans l'autre ? », voilà une des nombreuses questions que la très jeune héroïne pose à ses parents dans cette belle bande dessinée adaptée d'un roman de Bottero.

Et elle aurait pu en poser bien d'autres, des questions, mais ses parents vont mourir lors d'une attaque de leur caravane par de monstrueuses créatures ; notre malheureuse orpheline, cachée par ses parents, réussit à survivre et elle est recueillie par un peuple de lutins qui vit au fond d'une immense forêt, les « Petits ».

Après avoir montré toute l'étendue de ses capacités quand des humains tentent de voler le diamant magique des Petits, elle se rend dans une ville humaine pour découvrir qui étaient ses parents…

C'est donc une très belle histoire adaptée de Bottero , avec une héroïne absolument craquante, que nous racontent Lilian, auteur du scénario, et Montse Martin dont les dessins sont tout à fait attrayants et les personnages on ne peut plus expressifs.

Ajoutons que les couleurs choisies par Loîc Chevallier contribuent également au plaisir des yeux.

Un superbe album : vivement la suite !

En cette froide journée d'hiver, Angus Whitecross, dit le Révérend, débarque à Eureka où il vit le jour un certain 11 septembre 1857. Un mardi, me semble-t-il, rapport à la diffusion hebdomadaire sur western tv de Secrets d'Histoire présenté par un Bern plus rieur que jamais.

Eureka la mal nommée au vu des tronches visiblement peu éclairées à tous les étages.

Angus présente bien.

Jeune, avenant , plutôt pas mal de sa personne, difficile d'imaginer un tel personnage animé des pires intentions qui soient.

Plutôt que de parler bondieuseries, ce sont ses flingues qui vont prêcher la bonne parole et autant vous dire que les sermons vont avoir tendance à proliférer ces jours-ci.



Un bon vieux trauma de l'enfance, rien de tel pour vous tenir debout.

Obsédé par une vengeance libératrice, notre jeune Angus -qui aurait peut-être pu tâter de la six cordes chez AC/DC en d'autres temps- va rapidement se montrer sous son vrai jour pour le plus grand plaisir du lecteur avide de pan-pan t'es mort, jeu d'antan méchamment répandu et largement plébiscité par tous les croque-morts motivés par la grimpette d'une courbe de profit afin d'obtenir un fonds de roulement positif dans le but d'assurer des investissements futurs, mais je m'égare.



Le Révérend n'est pas sans rappeler Pale Rider, le Cavalier Solitaire, réalisé et interprété par un Eastwood plus prolixe que jamais.

Un mec, visiblement à la bonne avec le très haut, face à un vil salopard tenant la ville d'une main de fer.

Ce premier opus est un huis-clos pesant à l'ambiance aussi lourde qu'un ciel d'orage, le tout servi par un dessin précis à la colorisation travaillée.

Respectant tous les codes du western, il lui aura manqué un brin d'originalité pour tutoyer la perfection.

- Dis Maman ! Elle est bien la bande dessinée d'Ellana ?

- Il y a deux réponses à ta question comme à toutes les questions, tu le sais bien. Laquelle veux-tu entendre ? *

- Les deux !

- Laquelle en premier alors ?

- Celle du savant.

- C'est une bande dessinée adaptée de la trilogie Le Pactes des MarchOmbres de Pierre Bottero. Ce tome-ci présente l'enfance d'Ellana. A la mort de ses parents, elle est recueillie par des Petits, sorte de lutins très sympathiques, qui vivent en marge des humains dans la forêt. . Elle grandit au milieu d'eux et un jour, elle décide de voler de ses propres ailes et de retrouver ses origines. C'est une adaptation du roman très réussie. Le graphisme et les couleurs sont superbes et les personnages sont très bien rendus...

- Et la réponse du poète, alors ?

(Sourire)

- Tristesse,

Rais du soleil traversant un radieux feuillage,

Ténacité d'une fillette épatante à l'aube de sa vie.





* Dialogue inspiré de celui d'Ellana et de sa mère.

J'ai beaucoup aimé la partie graphique qui révèle de magnifiques planches qui font presque rêver. On est tout de suite embarqué dans une aventure se situant dans le Paris du jeune roi Louis XVI qui vient d'accéder au trône de France après le règne de l'impopulaire Louis XV. On sait malheureusement que 15 ans plus tard, sa tête sera tranchée au gré de la révolution...



On va surtout suivre les aventures d'une jeune aristocrate Svetlana (ce qui signifie Lumière d'où le titre) qui a été adoptée en Russie par ses parents. Sa mère adoptive est morte voilà des années et elle vit seule avec son père lorsqu'elle découvre petit à petit ses origines.



Il lui vient l'envie de tout quitter pour rejoindre la Russie de la tsarine Catherine II avec une lettre de recommandation de Denis Diderot, le célèbre encyclopédiste du siècle des Lumières. Bon, son père ainsi que le cocher ami de la famille paieront assez cher ce petit caprice alors que rien ne prouve que les vrais parents soient encore vivants.



J'ai été un peu troublé par un personnage au trait et à la chevelure féminine s'appelant Aliocha. En réalité, il s'agit d'un jeune homme orphelin vivant dans les bois et également prêt à tout plaquer pour suivre une jeune et belle inconnue. Bref, il y aura pas mal d'incohérences de ce type pour aller dans le sens de ce récit aux multiples péripéties. Il est vrai que je n'aime pas trop quand cela ne paraît pas naturel.



Mais bon, on pardonnera aisément car cela se lit très bien et comme dit, rien que le dessin vaut le coup d’œil. J'ai oublié de vous dire pour vous convaincre que c’est tiré d'un roman de Carole Trébor à qui on doit également la fameuse série U4 qui a récemment cartonné.



Il y a chez l'héroïne une certaine fraîcheur et insouciance de la jeunesse qu'on ne peut qu'être subjugué. Et puis, il y a le thème du siècle des Lumières qui apporte son lot de nouveautés scientifiques et philosophiques qui va mener droit à la révolution. Mais il y a également cette dualité avec les vieilles croyances ancestrales qui apporte son lot de magie à travers les rêves. C'est envoûtant et mystique à la fois !

Une routinologue en apprentissage

*

J'ai été agréablement surprise par la lecture de cette bande dessinée.

Il y a quelques années, j'ai essayé de lire le roman dont cette BD a été adaptée. Je n'avais pas accroché et j'ai préféré abandonner au milieu.

Pourquoi, me direz-vous? J'avais certainement lu trop d'articles de développement personnel de ce genre. Et j'avais l'impression d'en lire une énième version.

*

Quand Masse Critique Privilégiée m'a proposé ce roman graphique, je me suis d'abord refusé de le lire. Mais baste, il faut savoir se renouveler et "ouvrir ses chakras".

Et ce fût une redécouverte très intéressante et agréable. Peut-être était-ce le bon moment?

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Le dessin est plaisant, assez féminin dans le tracé et les couleurs choisies. (le sujet principal est une femme). L'adaptation est fidèle (du moins à la 1ère moitié que j'ai lu en roman). Les vignettes sont aérées et faciles à déchiffrer.

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Les conseils donnés ici sont assez "simples" et connus dans d'autres ouvrages de ce style. Parfois quelques phrases originales donnent envie de s'y mettre. Les sigles donnés sont utilisés en entreprise également.



Attention, ce n'est pas vraiment un roman mais plutôt un guide.

Appelé également "feel-good", il plaira aux fans du genre.

J'ai essayé, j'ai apprécié mais ce n'est quand même pas ma "tasse de thé".

Actuellement on trouve de plus en plus de romans feel-good, cette adaptation d’un roman dont j’ai entendu parler m’a aussitôt tenté. Ce genre de roman ne m’attire pas plus que ça et comme la bande-dessinée est un support que j’aime beaucoup, elle m’a permit de découvrir le roman de Raphaëlle Giordano.

On se retrouve avec une jeune femme à bout de tout ; dans sa vie sentimentale, professionnelle, la routine et le train-train quotidien, les insatisfactions de la vie lui prennent toute son énergie. Son chemin va croiser Claude, qui se présente comme routinologue. Il va lui montrer le chemin à emprunter pour qu’elle retrouve ses vrais envies, désirs et motivations dans la vie.

Bande-dessinée très agréable à lire, les dessins sont clairs, lumineux, aérés. On sent à travers la couleur les émotions des héros, de Camille, de Steph son mari et d’Adrien son jeune fils. L’évolution positive qui s’en dégage fait du bien.

Bd relativement conséquente (204 pages) elle se lit facilement. La méthode préconisée est pleine de bon sens, et un tas de situations reflètent bien notre réalité quotidienne. Finalement notre société est tellement habituée à aller de plus en plus vite, qu’on n’écoute plus ceux qui nous entourent, un tas d’incompréhensions se mettent en place, et la bienveillance n’est plus au goût du jour. Tout est prétexte à contestations ou idées négatives. Interrogeons nous même et on pourra s’y retrouver!!!

En somme, j’ai bien aimé cette adaptation, elle a été reposante et agréable.

Merci à Babelio et aux Éditions Soleil pour cette masse critique privilégiée.

Il faut voir les choses en face : je ne pourrai jamais lire tout ce que j’aimerais. La production de bouquins dépasse de loin ce que je peux ingurgiter. Faut faire des choix. J’ai donc fait une croix sur La Moïra par exemple.

Mais voilà que s’offre une alternative : une BD adaptée du roman. Eh bien pourquoi pas ? Une bande dessinée ça se lit vite. Tentons le coup.



Au début le vieux blasé qui sommeille en moi s’est réveillé et a fait son grincheux : Pfff, une ado qui possède un énorme pouvoir latent, un artefact magique du genre anneau, un magicien vraiment vilain, des nains, des espèces de gobelins, des pays aux noms compliqués… Sans rire ça n’a pas déjà été écrit ça ?

Bon… j’ai assommé le vieux blasé grincheux avec une trique et j’ai essayé de retrouver mon âme naïve d’enfant émerveillé. Pas difficile, je suis le gosse le plus vieux qui existe.



Ok les ingrédients on les connait, mais c’est la façon dont on les assemble et dont on les cuit qui compte, et sans oublier les épices ; tous les cuistos vous le diront.

Et le plat est agréable à manger, ma foi. Je me suis vite attaché à la petite vagabonde Aléa et au couple d’aubergistes qui l’accueillent. J’ai été attristé du destin de la louve blanche. Le rapprochement de ces deux solitudes était inévitable. Le destin, la Moïra qui offre et prend.

L’humour n’est pas absent, évidemment porté par le nain qui ressemble plus à un membre d’un clan écossais qu’à un mineur ; la cornemuse remplace la hache, plus pacifique. Le côté celtique est renforcé avec les druides.



Le dessin de Raka et les couleurs de Sébastien Bouet sont pour beaucoup dans la séduction de l’album. La conception informatique rend la comparaison assez difficile avec les albums classiques je trouve. Il y a un côtés ligne claire et pourtant beaucoup d’ombres dont je me demandais parfois pourquoi elles étaient là. Pour créer une ambiance plutôt que par réalisme. C’est réussi.



Bref me voilà pendant au bout de la ligne du pêcheur. Espérons que la suite vaudra le coup, sinon je replonge.

C’est dans le cadre d’une opération masse critique que ce livre s’est retrouvé entre mes petites mains curieuses.

Il me semblait bien avoir reconnu le titre du cette bande-dessinée, mais comme je ne connaissais pas vraiment le livre dont il été tiré, je n’ai donc pas fait spécialement le lien avant de l’avoir.

Il s’agit d’un livre assez volumineux puisqu’il compte 202 pages.

Les dessins sont frais, aérés, sans couleurs vives…. La lecture de ce livre est agréable, même si je dois reconnaître que je lis rarement des livres « fell good », et encore moins sous ce format.

Camille, jeune femme qui aurait tout pour être heureuse, est cependant loin d’etre epanouie dans sa vie.

Elle va rencontrer Claude, un routinologue qui lui propose de l’aider pour se prendre en charge et qui sait, changer de vie.

Un livre sympathique, qui souffre par moments de certaines vignettes un peu trop surchargées de texte à mon gout.

Je me suis laissée avoir par la couverture… Mais ce n’est absolument pas une mauvaise chose loin de là. J’entends parler de l’œuvre de Bottero depuis un petit moment maintenant et, je me suis dit qu’il était peut-être temps de m’y plonger. Récemment, je suis tombée sur la bande dessinée de Lylian et Baldetti. J’ai tout de suite été charmée par le coup de crayon des illustrateurs, il n’en a pas fallu plus pour me lancer.



Sans grande surprise, c’est une réussite. J’ai adhéré tout de suite à l’histoire qui mêlent de nombreux éléments du fantastique que j’affectionne. Un monde féérique, un pied dans notre réalité, une quête, de preux chevaliers, et une héroïne très attachante avec de la répartie. Franchement pour un premier tome, il se passe pas mal de choses et je suis conquise.



Si dans l’ensemble, on retrouve tous les codes du fantastique avec un héros qui « tombe » dans un monde de fantaisie, il y a indéniablement un petit plus qui fait toute la différence. Difficile de se dire quoi exactement, mais bien que certains éléments soient communs à de nombreux romans, il est difficile de ne pas vouloir la suite tellement l’univers, qu’on effleure à peine, nous offre déjà tant de surprises. Alors oui, bien sûr il y a certaines facilités comme le fait que Camille et son meilleur ami acceptent très rapidement ce qu’ils leur arrivent, mais franchement, on se prend tellement au jeu que je n’ai pas eu de mal à y croire. Et puis, on reste dans une bande dessinée, à visée plutôt jeunesse, donc ce n’est pas principalement le sujet clé. L’acceptation dans l’imaginaire est souvent assez rapide.



Côté graphisme pas grand-chose à dire vu que c’est en grande partie ce qui m’a fait sauter le pas. J’aime beaucoup le trait de crayon doux et rond, ainsi que la palette de couleur lumineuse sans être agressive. Je n’ai malheureusement pas de point de comparaison, vis-à-vis du roman, donc je ne pourrais pas dire si les représentations des personnages sont fidèles, mais pour moi les choix sont plutôt bons au vu des caractères de chacun. Donc rien à redire, j’adhère entièrement.



Je vais poursuivre avec la bande dessinée, mais clairement, les romans finiront par tomber entre mes mains. Il serait dommage de ne pas aller au bout, et de délaisser l’œuvre originale qui devrait être en plus, plus complète et riche.

"Clan de vie

Murs oubliés

Libre"



Ainsi débute la voie des Marchombres pour Ellana.



Ce deuxième album, adapté du roman de Pierre Bottero, se consacre pour une grande partie aux premiers mois de l'apprentissage d'Ellana.

Elle, qui s'était jurée de ne dépendre de personne, suit son maître Jilano Alhuïn et exécute toutes les épreuves auxquelles il la soumet.



La bande dessinée reste très fidèle au roman et c'est un réel plaisir de retrouver une de mes héroïnes littéraires préférées. Comme dans le roman, la personnalité d'Ellana s'affirme de plus en plus et les petits sourires en coin de Jilano en disent long sur tout le bien qu'il pense de sa petite protégée, au caractère bien trempé...



Pour parfaire le tout, les dessins et couleurs sont toujours aussi splendides. Il fallait bien ça pour rendre compte de Gwendalavir, l'univers si riche et foisonnant de Pierre Bottero.



A suivre, bien sûr !