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4.07/5 (sur 36 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 18/09/1930
Mort(e) à : Paris , le 24/12/2010
Biographie :

Claude Nicolet est un historien français, spécialiste de la Rome antique, des institutions et des idées politiques.

Ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé d'histoire et membre de l'École française de Rome de 1957 à 1959, il est professeur d'histoire ancienne aux universités de Tunis, de Caen, puis de Paris-I, et directeur d'études émérite depuis 1997 à l'École pratique des hautes études.

Élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1986, il a été directeur de l'École française de Rome de 1992 à 1995.

Il a fait une courte carrière politique en tant que membre du cabinet de Pierre Mendès France, en 1956, dans la lignée de ses opinions radicales.

Il a été secrétaire, puis rédacteur en chef, des Cahiers de la République, et chargé de missions au cabinet de Jean-Pierre Chevènement, entre 1984 et 2002, sur l'éducation civique.
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Source : Wikipédia
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Claude Nicolet : une passion raisonnable
Premier volet de l'entretien approfondi avec Claude NICOLET, spécialiste de l'histoire de Rome, mais également militant passionné de la cause de la République et, à ce titre, engagé dans le débat public.Eclairer la politique par l'histoire, tel est le sens de l'oeuvre de Claude NICOLET, une oeuvre qu'il analyse en opérant une synthèse brillante entre la recherche scientifique,...

Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Les influences puniques et grecques se sont donc exercées dans le sens d'une personnification de forces religieuses plus ou moins diffuses, en réduisant ainsi quelque peu la distance entre les conceptions des Libyens et celles des Gréco-Romains. Mais leur action a été assurément beaucoup plus efficace dans les villes, encore peu nombreuses, que dans les campagnes; et elles ne paraissent pas avoir atteint les nomades.

- L'Afrique romaine et libyco-berbère -
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Cette assemblée [du peuple] y est désignée par le terme 'M (= 'am), dont la première signification est "peuple", et qui a la même ambiguïté et en même temps la même précision que le terme latin populus. L'évolution sémantique de ce mot punique est la même que celle de son parallèle latin : "peuple" > autorité émanant du peuple > représentation officielle de cette autorité (Assemblée du peuple).

- L'Assemblée du peuple -
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Après Zama, les villes de la côte, de tradition punique, paraissent avoir continué à jouir de la plus large autonomie, battant monnaie et conservant leurs institutions. Elles sont apparemment passées, dans la plus grande indifférence, de la reconnaissance de l'hégémonie carthaginoise à la dépendance à l'égard du royaume numide.

- les limites de la puissance des royaumes libyco-berbères -
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Mais il ne faudrait pas croire que le Sénat était devenu maître absolu du jeu politique dans l'Orient hellénistique. L'initiative des événements lui échappait dans une large mesure. Les rois continuaient à mener leur propre politique, intriguant les uns contre les autres et se faisant la guerre sans en référer à Rome, et lorsque celui qui avait le dessous se décidait à faire appel à son arbitrage, le Sénat se trouvait devant un fait accompli sur lequel il était difficile de revenir par voie purement diplomatique, et qu'il se contentait souvent de sanctionner.

- Rome et l'Orient hellénistique -
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Les deux divinités suprêmes, et aussi les plus populaires, de Carthage, qui nous sont bien connues par des milliers d'inscriptions votives rédigées en leur honneur, sont le dieu Ba'al Hammôn et la déesse Tanit, qui forment un couple divin, où, contrairement à ce qui se passe dans d'autres cités puniques, c'est la déesse Tanit qui semble avoir eu la préséance, puisqu'elle est presque toujours nommé avant son parèdre masculin, comme peuvent en témoigner les très nombreuses inscriptions votives provenant du tophet de Salammbô, à Carthage.

Carthage et la civilisation punique - la religion
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Si, après la perte de leurs territoires d'outre-mer, les Carthaginois ont dû se replier sur le territoire africain, ils ont pourtant assez rapidement récupérer leur puissance économique. Ce fait, assez surprenant, à première vue, pourrait s'expliquer par la vitalité et l'ingéniosité de ce peuple de marchands, mais aussi peut-être, du moins en partie, par l'étendue et la mise en valeur de leurs territoires en Afrique même, et cela malgré la croissant péril numide.

- L'empire -
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Les Romains ont toujours considéré que la guerre devait être payée par l'ennemi vaincu: d'où les indemnités exigées dans les traités de paix, indépendamment du butin dont la majeure partie revenait à l’État. Mais avec le conflit qui opposa Rome à Antiochos les chiffres augmentent spectaculairement [...]. La guerre en Orient apparaît dès lors comme une activité extrêmement rentable.

- Les conséquences économiques de la conquête au IIe siècle -
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Des tophet, c'est-à-dire des lieux sacrés où l'on pratiquait des sacrifices d'enfants, sont maintenant connus non seulement à Carthage (tophet de Salammbô), mais aussi dans d'autres cités puniques d'Afrique, comme à Sousse (Hadrumète) et surtout dans les cités puniques des îles méditerranéennes, en Sicile (à Motyé) ou en Sardaigne (à Nora, à Sulcis, à Tharros, etc).

- la religion -
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Le changement essentiel est celui des habitudes alimentaires : après avoir longtemps consommé les céréales (épeautre, blé), sous forme de bouillies et de galettes (Plaute, Most., 828; Poen.. 54), les Romains commencèrent à consommer du pain : habitude de riches, comme dit J. André, qui prit naissance sans doute d'abord à la ville, puis gagna peu à peu les campagnes.
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La proclamation de Corinthe ne doit pas prêter à contresens. Elle signifiait que Rome renonçait solennellement à toute souveraineté sur la Grèce, et s'engageait en particulier à retirer ses troupes, mais non que les peuples ainsi libérés devenaient maîtres de leur sort.

- Rome, les Balkans, la Grèce et l'Orient -
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