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Biographie :

Maitreya (mot sanskrit signifiant « amical », « bienveillant » est un Mahābodhisattva qui serait le prochain Bouddha à venir lorsque le Dharma, l'enseignement du Bouddha Shakyamuni, aura disparu.

La croyance en l'avènement de Maitreya est partagée par les courants theravāda et mahāyāna du bouddhisme.

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Mon amour fleurira en leur cœur et, par cette Loi d’Amour, l’humanité connaîtra Dieu. Mon enseignement vous montrera la voie menant à Dieu, le simple chemin de la Justice et de l’Amour.
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Bien qu’il soit détaché de tous les mondes, il n’a pas quitté ce monde ; il agit dans le monde pour le bien du monde, mais il n’est pas souillé par les impuretés mondaines. De même précisément que le lotus n’est pas souillé par l’eau bien qu’il soit né dans l’eau ; ainsi ce Bodhisattva, bien que né dans le monde, n’est pas souillé par les choses du monde (...) c'est ainsi sans effort et en raison de son intelligence sans entraves que le Bodhisattva agit constamment pour le bien des êtres dans le monde, et sans limites comme le ciel.

Parvenu à cet état, le Bodhisattva accède à l'égalité avec les Tathâgata en ce qui concerne la libération des êtres dans les différents mondes. Cependant la distance entre un atome et la terre, ou entre l'eau dans l'empreinte d'un sabot de bœuf et l'eau de l'océan, c'est la distance entre les Bodhisattvas et le Bouddha. (I, 71-72 & 76-78, pp. 152-153 & 156-157)
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L'Ainsité non souillée.
IV Manifestation
Ce qui n'a ni commencement, ni milieu, ni fin, qui est indivisible et sans dualité, qui est libéré de trois façons, sans taches et sans concepts : c'est la nature de l'Essence ultime que contemplent les yogis concentrés en méditation.

Cette essence douée de qualités immenses, incomparables, inconcevables et plus nombreuses que le sable du Gange, elle a déraciné tous les défauts ainsi que les imprégnations mentales : c'est l'Essence immaculée des Tathagata.

Par les différents aspects de la vraie Doctrine, par son corps lumineux et ses efforts concertés pour délivrer tous les êtres, cette Essence est semblable en ses actions au roi des Joyaux qui exauce tous les désirs, et bien qu'elles apparaissent sous de multiples aspects, ce n'est pas là sa vraie nature.

Cette essence est la cause qui dans les divers monde fait avancer les être sur le chemin de la Pacification, les porte à maturité et prévoit leur Eveil, c'est la Forme d'apparition qui réside toujours dans cette essence ultime comme les formes visibles dans l'élément espace.

Ce qui est appelé Bouddhéité, c'est l'état omniscient de ceux qui sont "né d'eux-mêmes", c'est la béatitude suprême du Nirvana, l'inconcevable accomplissement des Arhat que l'on connait par une expérience intérieur.

Cette Bouddhéité se manifeste de diverses façons par les trois Corps : le Corps essentiel, le Corps de Béatitude, le Corps de manifestation.

1 Le Corps essentiel
En résumé, le Corps essentiel des Bouddhas a cinq caractéristiques et on doit le connaitre come doué de cinq sortes de qualités.

Le Corps essentiel a cinq caractéristiques :
1 - Il est non composé car il est de la nature de l'Essence ultime
2 - Il est indivisible car il est sans distinction conceptuelle,
3- Il est libre des deux extrêmes car il est le domaines des seuls yogis
4 - Il est exempt des trois voiles que sont les émotions perturbatrices, le connaissable et les ravissements, car il est libre de souillures,
5 - il est rayonnant par nature car il est parfaitement pur.

Le Corps essentiel est doté de 5 qualités : il est immense parce que très élevé, indénombrable parce que incalculable, inconcevable parce que hors du domaine des arguments dialectiques, incomparables parce qu'unique, et parfaitement pur parce que délivré des rémanences karmiques.
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[Pour l’école chinoise Hua-yen] tous les phénomènes ou dharma de l’Univers sont vides, mais cette vacuité a deux aspects : un aspect statique en tant que Principe (li en chinois) et un aspect dynamique en tant que phénomène (shih en chinois). De là l’école énonce deux propositions : tout d’abord, li et shih sont parfaitement fusionnés l’un avec l’autre ; deuxièmement, tous les shihs sont identifiables les uns avec les autres. Dans le Discours sur le Lion d’or, l’or est li et le lion est shih. On trouve li dans chacune des parties du lion, même en un seul de ses poils, et par li, chaque partie en égale une autre. Chaque phénomène est la manifestation d’un seule Principe immuable ; aussi tous les phénomènes sont-ils en parfaite harmonie les uns avec les autres comme les différentes vagues dans la même pièce d’eau. Tout dans l’univers est donc la manifestation d’un seul esprit suprême, celui du Bouddha.

Parlant de la Chine, il faut encore citer deux écoles importantes et très connues : l’école de la Terre pure liée à la dévotion au Bouddha Amitâbha, et la célèbre école de la méditation, le Ch’an. Cependant il ne faut pas croire que ces écoles se combattaient l’une l’autre ; car selon une remarque de L. Silburn, les Chinois s’adressaient aux écoles T’ient’ai et Hua-yen pour la doctrine et au Ch’an ou à la Terre pure (et même aux deux) pour la pratique. K’ong-ku, un maître du XVe siècle écrivait à un de ses disciples :

Quelle que soit votre manière de penser au Bouddha ou de l’invoquer, gardez votre esprit ordonné, tranquille et en contemplation silencieuse. Lorsqu’il aura atteint un état d’unité, … un jour un incident quelconque provoquera en vous, d’une manière inattendue, une sorte de révolution mentale, et par là vous verrez que la Terre pure de la Sereine lumière n’est rien d’autre que cette terre-ci et que le Bouddha Amitâbha est votre propre esprit.

Et D.T. Suzuki précise : Il proposait cette pratique comme remède à la maladie des adeptes du Ch’an qui devenaient comme des « pierres ou des briques ». (François Chénique, pp. 92-93)
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Les gens ordinaires, les nobles Bodhisattvas et les suprêmes Bouddhas ne sont pas séparés de l’Ainsité car cet embryon de Vainqueur est dans tous les êtres : cela est enseigné par ceux qui contemplent la Réalité. Les êtres ordinaires ont de vues fausses ; les Bodhisattvas qui voient la vérité se détournent de ces vues fausses ; les Tathâgata voient la Réalité telle qu’elle est, sans vue fausses ni vues dualistes. (I, 45-46, pp. 130-131)
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…le Commentaire [d'Asanga] poursuit : « Bien qu’il soit immuable et caractérisé par le non-agir en tant que Tathâgata, le Parfait Éveillé agit sans effort, sans interruption et sans fin aussi longtemps que la manifestation existe (â-samsâraloteh) ».

C’est ici le paradoxe de l’Absolu qui agit sans être affecté par son action. Rappelons la parole évangélique : « Mon Père ne cesse d’agir, et moi aussi j’agis » (Jean V, 17). La distinction des attributs entitatifs et des attributs opératifs éclaire utilement cette question difficile (...) le Commentaire d’Asanga explique que le Chemin vers l’Éveil est « sûr et sans frayeur » parce qu’il n’y a pas de retour en arrière. Les souffrances proviennent de l’individuation (nâma-rûpa), nâma (le nom) signifiant les quatre agrégats (skandha) autres que rûpa (la forme)(1). Ces souffrances sont « coupées » par l’épée de la Connaissance, mais les « souillures » (klesa) qui proviennent des doutes et des vues erronées forment un véritable « mur » que la sagesse mondaine ne peut seule abattre : il faut pour cela l’éclair illuminateur symbolisé par le vajra.

(1) Voir René Guénon : Études sur l'Hindouisme, p.95. (François Chénique, p. 57)
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Devant ceux qui ont parfaitement pénétré la fine pointe du « non-soi » de tous les êtres comme étant pacification ; dont le regard perçoit la non-substantialité des souillures grâce au clair rayonnement naturel de la pensée de ces êtres ; qui voient d’une intelligence non voilée que la Bouddhéité est partout présente ; devant ceux dont le regard de Sagesse a pour objet l’infinité et la pureté des êtres, je me prosterne.

Ayant purifié sa vision par la Sagesse intérieure qui sait le réel dans son exacte compréhension et dans sa multiplicité, l'Assemblée des Sages Bodhisattvas qui ne reviendront plus dans la Samsâra est dotée de qualités insurpassables. Cette connaissance de l'Ainsité qu'ont les Bodhisattvas vient de leur compréhension du caractère pacifié des êtres de ce monde, de la parfaite pureté de leur nature et de la vision qu'ils ont de la destruction des souillures.

Les Bodhisattvas connaissent l'existence dans sa Multiplicité grâce à leur intelligence qui a fait le tour du connaissable et aussi du fait qu'ils perçoivent la Nature de l’Omniscient présente dans tous les êtres. (I, 13-16, pp. 72-76)
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Quand le soleil chauffe, tous les lotus s’éveillent ensemble et au même moment les nénuphars blancs s’endorment ; mais le soleil est sans concepts dans la catégorie qualité-défaut à l’égard des fleurs nées de l’eau qui s’éveillent ou s’endorment : il en va de même en ce monde pour le soleil du Noble Bouddha (…) toutes les plantes prennent appui sur la terre qui est sans concepts, et elles retirent croissance, force et expansion ; de même, en ce monde, les racines des actes vertueux prennent appui sur la terre du Parfait Bouddha, laquelle est totalement dépourvue de conceptualisation, et elles retirent une croissance parfaite (…) celui qui agit sans efforts pour le bien des autres tant que dure la manifestation, comme le font Indra, le tambour, le nuage, Brahma, le soleil, le Joyau d’abondance, l’écho, l’espace et la terre, celui-là est un connaisseur du yoga (IV, 58, 75-76 & 85, pp. 397, 411 & 418)
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La nature de l’esprit, qui est luminosité,
Est immuable comme l’espace.
Nées d’idées fausses, les souillures adventices
Comme l’attachement ne l’affecteront jamais.
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En réalité, ce Dharmakâya est Pur en raison de sa pureté de nature et de la disparition des imprégnations karmiques ; il est le Suprême Soi car il est pacifié, ayant détruit les vues duelles du soi et du non-soi ; il est Bienheureux car il s’est détourné de l’agrégat mental et de ses causes ; il est Éternel, car il a réalisé l’identité du Samsâra et du Nirvâna. (I, 37-38, p. 120)
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