Citations de Marc Aurèle (668)
«Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre.»
Puissé-je avoir la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses qui peuvent l’être et la sagesse d’en connaitre la différence.
Ne pense pas aux choses que tu n'as pas comme si elles étaient déjà là ; fais plutôt le compte des biens les plus précieux que tu possèdes, et songe à quel point tu les rechercherais, si tu ne les avais pas.
Mon Dieu, donne-moi le courage de changer les choses que je peux changer, la sérénité d'accepter celles que je ne peux pas changer, et la sagesse de distinguer entre les deux.
Si tu es en peine à cause d'une chose extérieure, ce n'est pas cette chose qui te trouble, c'est le jugement que tu portes sur elle.
Voici la morale parfaite : vivre chaque jour comme si c’était le dernier ; Ne pas s’agiter, ne pas sommeiller, ne pas faire semblant.
En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux.
Va toujours par le chemin le plus court, et le plus court est celui qui va selon la nature. Voilà pourquoi il faut agir en tout de la façon la plus naturelle. Une telle ligne de conduite te délivrera de l'emphase, de l'exagération et du style figuré et artificiel.
Personne ne se lasse d'être aidé. L'aide est un acte conforme à la nature. Ne te lasse jamais d'en recevoir ni d'en apporter.
Accomplis chaque acte de ta vie comme s'il devait être le dernier.
Juge-toi digne de toute parole et de toute action conformes à la nature. Ne te laisse détourner, ni par la critique des uns, ni par les propos qui peuvent en résulter. Mais, s’il est bien d’agir ou de parler, ne t’en juge pas indigne. Les autres ont leur principe particulier de direction et ont affaire à leur instinct particulier. Quant à toi, ne t’en inquiète pas ; mais poursuis droit ton chemin, en te laissant conduire par ta propre nature et la nature universelle : toutes deux suivent une unique voie.
Dans ce flot qui ne connaît nul repos, à quel objet ainsi précipité l’homme pourrait-il attacher quelque valeur ? Ce serait comme de tomber amoureux d’une hirondelle qui passe dans le ciel mais qui déjà disparaît à la vue.
Tu peux, à l'heure que tu veux, te retirer en toi-même.
Nulle retraite n'est plus tranquille ni moins troublée pour l'homme que celle qu'il trouve en son âme.
Raisin vert, raisin mûr, raisin sec, tout est changement, non pour ne plus être, mais pour devenir ce qui n’est pas encore.
(Pensées pour moi-même)
Vivre chaque jour comme si c'était le dernier ; ne pas s'agiter, ne pas sommeiller, ne pas faire semblant.
Le matin, quand tu es paresseux à te réveiller, pense à cette maxime : "C'est pour une tâche d'homme que je m'éveille ! Vais-je donc encore m'affliger en marchant à l'exécution du travail pour lequel j'existe, et en vue duquel j'ai été mis au monde ? Ou n'ai-je été créé que pour m'allonger dans mes couvertures et me tenir au chaud ?"
- Les hommes sont faits les uns pour les autres ;instruis-les donc ou supporte-les.
Je ne mérite pas de m'affliger moi-même, car je n'ai jamais volontairement affligé autrui.
L'homme ordinaire est exigeant avec les autres. L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même.
Comme tout s’évanouit promptement : les corps eux-mêmes dans le monde, et leur souvenir dans la durée !
(Pensées pour moi-même)