Marli Pereira Soares

Lorsque j'ai rencontré Marli, en août 1981, avant mon départ au Brésil, je lui ai demandé comment, elle, une femme qui avoue avoir peur d'un cafard, avait pu avoir le courage sans précédent de défier l'escadron de la mort, allant jusqu'à dans leurs casernes harceler les policiers assassins, qui avaient tué son jeune frère Paulo de treize balles après l'avoir sauvagement battu et trainé hors de sa maison. "Je ne sais pas, m'a dit Marli. Je ne suis pas plus courageuse qu'une autre. C'est peut-être que j'adorais mon frère", Paulinho, comme elle l'appelle affectueusement.