Marwan El-Ahdab

Tout d’abord, je tiens à remercier Babelio et les éditions Samir de m’avoir fait découvrir ce livre dans le cadre d’une opération masse critique. Je m’excuse également du délai de publication de cette chronique…



Ce petit livre très coloré regroupe 7 nouvelles pour s’imprégner des mœurs et des pratiques romaines.



La magie n’a malheureusement pas opéré sur moi. L’ensemble manque de fluidité et la syntaxe de certaines phrases m’a vraiment gênée. En ce qui concerne plus particulièrement les nouvelles, je suis souvent restée sur ma faim. On ne retient pas le vocabulaire romain et les mots latins. Les termes techniques s’accumulent et s’enchaînent laissant la sensation désagréable qu’ils doivent être cochés dans une liste.



Le point fort de ce livre jeunesse est son packaging. Les couleurs sont attrayantes et de nombreuses illustrations ponctuent les nouvelles rendant l’ensemble un peu plus vivant et ludique.



Je vous laisse découvrir ces nouvelles romaines pour vous faire votre propre avis ! 😊

Repéré dans la dernière masse critique jeunesse de Babelio, offert par Samir Editeur, une maison d’édition spécialisée dans le livre scolaire et la littérature jeunesse basée à Beyrouth et qui semble vouloir se faire une place sur le marché français. Une très bonne idée que ce recueil, pour proposer des histoires courtes sur une période historique où, sorti de la mythologie, on a peu à proposer aux jeunes lecteurs. J’ai été attirée par cette spécificité et par le format de la nouvelle, me voyant déjà les lire à mes élèves de cycle 3, en parallèle de leurs apprentissages d’histoire.

J’ai tenté, mais je repars bredouille. En effet, je ne sais pas exactement à quel public ces nouvelles sont destinées, le site de l’éditeur, que je ne consulte qu’au moment d’écrire cette note de lecture indique 13 ans, et je suis assez d’accord. Les nouvelles sont souvent dures : la petite qui a perdu son père il y a peu, le père sénateur qui annonce à son fils gladiateur qu’il sera immolé à la gloire de son père. Et si elles ne sont pas dures, elles sont sombres : l’usurpateur d’identité, le fou revenu plusieurs siècles en arrière… Et dans tous les cas, elles finissent rarement bien, et n’ont pas une morale très évidente. En un mot, pas le genre de nouvelles à mettre dans les mains de trop jeunes. Pas non plus vraiment pour des adultes, car les histoires sont cousues de fil blanc et les ressorts de l’intrigue ont déjà été vus ici et là, donc pas pour de grands lecteurs aguerris non plus.

Maintenant, le côté historique. Je dois avouer que je ne peux guère offrir une opinion éclairée sur la qualité des reconstitutions historiques, mais le livre indique une relecture par une spécialiste, je me satisferais de ce label de qualité. J’ai trouvé cependant un peu trop didactique et artificiel l’exposé des connaissances : suivre un chien courant dans la ville pour égrainer les différents commerces que l’on y trouve, faire la liste de tous les gladiateurs sur une ou deux pages mais sans leur donner vie… Je ne sais pas ce que les lecteurs retiendront de tout cela. Moi, hélas, je crois que je n’en ai pas beaucoup retenu.

C’est donc une lecture légère, facile, qui peut plaire à des collégiens petits lecteurs, mais je ne suis pas certaine que le but affiché du livre, à savoir nous apprendre comment vivaient les gaulois (et surtout les gallo-romains) soit atteint. A lire par curiosité, donc. A offrir à quelques ados de votre connaissance pour les sortir au moins un instant de leurs séries avec magiciens ou héros aux pouvoirs encore inexplorés. Et ne serait-ce que pour ce petit côté rafraichissant, ce livre vaut que l’on s’y attarde le temps de lire quelques nouvelles toutes simples.

Rome, ville magique s'il en est, mérite largement d'être célébrée de toutes les manières possibles.

Ici l'auteur nous emmène à la découverte de Rome en 7 nouvelles comme les 7 collines romaines.

Nous partons découvrir des thermes, des gladiateurs, des poètes, des tribuns, des empereurs et bien d'autres éléments originaux et réels de la vie romaine.



A travers ces petites histoires nous en apprenons davantage sur la façon dont les romains organisaient leurs journées ou leurs soirées.

Comment ils recevaient leurs invités ou se distrayaient, c'est instructif et intéressant.



Dommage juste que ce soit un peu court à chaque fois avec un épilogue qui n'en est pas toujours un et qui laisse sur sa faim.



C'est bien écrit, d'une manière simple et limpide.



De la bonne littérature jeunesse qui permet de s'instruire tout en s'amusant.



Merci aux Editions Samir et à Babelio pour cette lecture.


Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..

Tout d'abord, je remercie Babelio et les éditions Samir de m'avoir fait parvenir ce titre par le biais des Masses Critiques car j'aime me plonger dans la vie des civilisations anciennes.



Cet ouvrage permet de découvrir certains aspects des mœurs romaines au cours des cinq premiers siècles après Jésus-Christ. Les sept récits évoquent certains personnages illustres et présentent différents milieux de la société. Les textes sont illustrés, ce qui permet de se représenter les tenues, les lieux… La longueur des récits fait que la lecture de chacun peut se faire en une fois, ce qui est très adapté à un public jeunesse.

En revanche, je trouve qu'il manque un élément majeur : un lexique. Les pages sont parsemées de mots latins en italique, je croyais donc pouvoir trouver des notes de bas de page ou un lexique, mais il n'y a rien. Alors, pourquoi mettre ces mots en italique? pourquoi intégrer des mots latins sans traduction? Je suis un peu perplexe. Bien sûr, la compréhension n'est pas spécialement affectée, mais pour aller au bout de l'apport culturel que ce type d'ouvrages cherche à réaliser, je considère que c'est un manque.

Cinq nouvelles pour évoquer la Grèce de Périclès : un monde de la Démocratie athénienne et de la société militaire de Sparte. Au-delà des images d'Epinal d'un univers où le savoir et les sciences se créent, un monde où les passions dévorent les habitants.









Dans des histoires d'amour, de mort, de vengeance, où l'humour et la tragédie se mêlent, Marwan El-Ahdab évoque la Grèce Antique avec beaucoup de clarté et un vérité bien documentée. Des vignettes permettent de bien visualiser les objets et coutumes depuis longtemps disparus en dehors des vitrines des musées.
Lien : http://flolunaire.blogspot.fr/

Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Samir pour ce recueil de nouvelles.



Recueil plutôt plaisant à lire, je n'ai pas aimé toutes les nouvelles, celles mêlant période contemporaine et période gauloise m'ont un peu moins plu.



Le recueil est également éducatif avec des illustrations d'objets gaulois.



J'ai particulièrement apprécié les 2 premières nouvelles où l'on découvre la vie à cette époque avec de belles descriptions d'environnement, du commerce et de l'habillement.

L'écriture est parfois un peu complexe avec des termes que je ne connaissais pas. Je pensais pouvoir le faire lire à mon fils de 10 ans mais je pense qu'il faudra attendre encore un peu pour qu'il puisse apprécier entièrement la lecture.



Lecture agréable dans l'ensemble même si je ne m'attendais pas forcement à cela.

Je suis un peu déçue par cet ouvrage dont j'attendais beaucoup. La Grèce antique est un sujet qui m'intéresse. Le titre est d'ailleurs accrocheur : "retrouvez le siècle de Périclès !". J'appréciais le concept tel qu'il m'était présenté : redécouvrir la vie des grecs à travers un ensemble de nouvelles dont les illustrations aident à imaginer des concepts d'un autre temps.



Pour autant, je ne suis pas convaincue. L'intérêt littéraire des nouvelles est moindre. Les illustrations ne sont pas toujours pertinentes ni bien placées. Certains schémas en revanche sont appréciables. On aimerait parfois davantage d'explications, ou mieux : un ancrage plus important dans l'histoire, qui survole les détails, sans vraiment s'appesantir en donnant corps aux objets.



Le passage que j'ai préféré concerne le théâtre grec. Le schéma et les explications sont chouettes, mais là encore, ils ne sont pas suffisamment intégrés à l'histoire pour que ce soit davantage que des explications.



Oui, donner corps aux objets évoqués, c'est vraiment ce qui manque. de ma lecture, je n'ai finalement pas retenu grand chose, car les éléments de la Grèce antique semblent n'être là que pour donner la vague apparence d'un contexte d'époque. Pour moi, le but du livre est manqué.

Remarquable livre



Plaisir de lecture et découverte de la vie dans la Grèce antique ou plutôt de la vie des Grecs de l’Antiquité. Plutôt que de s’intéresser aux Grands Hommes, Marwan El-Ahdab nous montre que l’histoire est d’abord celle de Monsieur Tout-le-Monde dans l’esprit des Annales. A travers cinq récits, il nous narre le quotidien d’Athéniens et de Spartiates qui ne luttent pas dans des batailles prestigieuses mais tout simplement pour survivre dans un monde pas si idyllique que cela.



Le premier récit, sorte de monologue intérieur d’un spartiate en quête de son humanité surprend par sa qualité littéraire et sa thématique que l’on croirait sortie d’un livre de Jack London.



Mais le plaisir de ce livre tient aussi au fait que Marwan El-Ahdab varie les styles avec brio, maniant l’humour dans une sorte de « Divorce à l’athénienne » ou piégeant le lecteur dans la construction implacable d’une vengeance présentée en une série de flash-back.

L’auteur aime ses personnages et s’il décrit la réalité de l’esclavage, c’est pour aboutir au rêve qu’un Orphée retrouve son Eurydice. Dans un dernier récit contemporain, il s’intéresse au drame des migrants à travers une vision d’esthète.



Ce livre a d’abord été conçu dans un but pédagogique, celui d’enseigner aux élèves de collège la réalité de la vie pendant le siècle de Périclès. D’où l’utilisation d’un vocabulaire antique judicieusement expliqué par les très nombreuses illustrations. Un de mes neveux âgé de 13 ans l’a d’ailleurs lu d’une traite et adoré.



Pourtant, grâce à une parfaite maitrise de l’écriture et à une sensibilité extrême, Marwan El-Ahdab va au-delà de cet objectif premier et nous livre une création surprenante. A lire et à faire lire par ses élèves.

Moi qui espérais pouvoir proposer cette lecture à mes élèves, ou au moins l'exploiter en classe, j'ai été assez déçue. Nouvelles grecques m'est tombé des mains à chaque fois que j'ai tenté de m'y plonger (il me semblerait donc pour le moins sadique de l'imposer à des élèves) ! J'espérais que la forme des nouvelles rendrait vivante des aspects de l'histoire antique souvent délaissés dans la littérature jeunesse au profit de la mythologie (que j'adore par ailleurs), mais j'ai trouvé la narration poussive. Une masse considérable de vocabulaire antique émaille le texte, à tel point que j'ai eu l'impression d'un récit artificiellement construit autour de ces informations. Comme si le récit n'était qu'un prétexte pour pouvoir caser un maximum d'éléments culturels.



J'ai été gênée par la prédominance des dialogues sur la narration, et j'ai trouvé la construction des récits souvent complexe : analepse sur analepse, récits de rêves ou de souvenirs enchâssés dans le récit principal, changements fréquents de points de vue, bref, de quoi en perdre son latin.



Critique complète à lire sur Forty-five weeks ;-)
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