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Citations de Katarina Mazetti (1297)


[...] Et j'étais tombé amoureux d'elle.
Ce n'était pas exactement un déclic. Plutôt comme quand je touche la clôture électrique sans faire gaffe.
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Tous les humains sont des icebergs. Il faut se souvenir que neuf dixièmes de nous sont invisibles sous la surface. C'est ce qui rend l'existence si intéressante.
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Elle est restée dormir chez moi, et quand j'ai mis des draps propres, elle a dit qu'elle avait ses règles et qu'elle espérait qu'il n'y aurait pas de fuite. Aucun problème, je ferai avec, ai-je pensé, parce oui, ça dégageait un bien-être confortable. On ne se pointe pas chez des amants temporaires quand on vient d'avoir ses règles. Elle m'a pour ainsi dire élevé au statut de permanent. Faire l'amour, ça pouvait attendre, elle n'était pas venue pour ça. D'ailleurs, je crois que ça me plairait d'avoir une tache d'elle sur mes draps. Il y a sans doute un nom latin pour ce genre de perversion.
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J'en étais sûr. Elle a tout l'air de quelqu'un qui lit sans arrêt de son plein gré. De gros livres, avec des petits caractères et sans images.
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Je me sens comme une figurante dans le film de ma propre vie.
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Parfois j'ai l'impression que je suis en train d'essayer d'apprendre son corps par cœur, comme si j'avais peur qu'il disparaisse. Je connais ses creux sous les clavicules, ses orteils droits, le grain de beauté sous son sein gauche et le duvet blanc sur ses avant-bras. Si on jouait à colin-maillard, je ne me tromperais jamais, à condition qu'elle soit nue. Je crois que je la reconnaîtrais rien qu'à la manière dont son nez forme un angle qui pointe en l'air. C'est assez marrant, elle se trouve tout à fait quelconque. Moi, j'ignore totalement si elle est belle ou laide, ça n'a aucun intérêt, pourvu qu'elle reste comme elle est.
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Il ne comprenait pas. Il ne voyait pas combien je travaillais dur, car "le boulot des femmes" au foyer devient visible uniquement quand il n'est PAS fait.
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Et lui souriait aussi. Et...
Impossible de décrire ce sourire là sans plonger dans le monde merveilleux des vieux standards de bal musette.
Dedans il y avait du soleil, des fraises des bois, des gazouillis d'oiseaux et de reflets sur un lac de montagne.
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Dans le dernier paquet, il y avait un harmonica.
- Tu sais jouer de l'harmonica ? demanda-t-il.
Je secouais la tête.
- Tant mieux ! Moi non plus ! Je savais bien qu'on avait quelque chose en commun !
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J'étais tombé amoureux d'elle. Ce n'était pas exactement un déclic. Plutôt comme quand je touche la clôture électrique sans faire gaffe.
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Chacun crée son propre enfer de ce qu'il déteste le plus. Je créai mon enfer personnel en faisant défiler comme dans un film toutes les erreurs que j'avais commises et toutes les occasions ratées.
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Ils finissent peut-être tous têtes de Turc à l'école quand ils doivent affronter la cruelle réalité, ces enfants à qui leurs parents renvoient une image de huitième Merveille du monde.
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Bien sûr que c'est possible de vivre comme ça, être les meilleurs amis du monde chacun sur son étoile, puis s'amuser ensemble lorsqu'on sent le souffle de la solitude sur la nuque ? Bien sûr que c'est possible.
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Tu nous trouves égoïstes et consommateurs de femmes, mais ce n'est pas parce que je suis homme que je vais endosser ce que font les autres hommes ! Est-ce que toi tu endosses la culpabilité de toutes les saloperies que les Blancs ont fait aux autres races ?
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C'est évident que ça ne peut pas marcher. C'est foutu d'avance.
Pas seulement à cause de la ferme. Je me vois rentrant le soir complètement crevé - quand on fait le foin par exemple - pour la trouver en train de m'attendre, les billets d'opéra dans une main et tambourinant avec les doigts de l'autre sur la ,table. De l'opéra, seigneur ! Pendant tout le premier acte, j'ai très bien entendu mon estomac gargouiller plus fort que le gros lard avec son épée qui hurlait pire que s'il appelait ses vaches. La Crevette devrait s'estimer heureuse que je me sois endormi, j'aurais pu la discréditer bien plus si j'avais été éveillé. J'aurais pu dire franchement ce que j'en pensais - à voix haute.
Mais elle n'était pas très contente, c'est sûr. Je l'ai bien vu.
Il n'y a pratiquement pas un seul domaine où nous avons les mêmes opinions. Désormais, on évite soigneusement la politique. Je me rappelle la première bataille. Pour commencer, je lui ai montré un courrier des lecteurs que je trouvais rigolo et pour finir elle m'a traité de fasciste et elle s'est endormie en me tournant le dos. Et il y en a eu d'autres. Maintenant on a presque tendance à détourner la tête, un peu embarrassés, quand on regarde la télé et qu'on sait d'avance que nos avis vont diverger.
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Des amis, elle n'en avait pas.
- Ca ne m'a jamais intéressée de me faire des amis, dit-elle de façon très terre à terre. Tout devient tellement réciproque et compliqué. On ne se sent pas libre.
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"Chut, j'essaie ma vie !" (137)
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Je souris souvent un peu jaune quand on parle de l'homme suédois égalitaire qui "endosse sa part". Je veux dire, on n'arrache pas les comportements avec les racines aussi vie que ça seulement parce que les hommes ont formellement la possibilité de prendre un congé paternité ! Et j'ai le sentiment que ce n'est pas à la campagne qu'on trouve les fers de lance en matière d'hommes nouveaux. En revanche, il y a beaucoup de congés paternité durant la chasse à l'élan.
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p.8 « On pourrait dire que je me sentirais beaucoup mieux si j’arrivais à me sentir moins bien, si j’étais capable de tordre les mouchoirs à la pelle ici sur mon banc, sans poser tout le temps ce regard en coin sur moi-même pour vérifier si mes larmes sont vraies. »

p.23 « "Amour" est le besoin de variation génétique de notre espèce, sinon il suffirait qu’il y ait des femelles qui se multiplient par parthénogenèse. »

p.52 « Horloges biologiques. Je me les imagine comme d’énormes réveils, avec un petit marteau qui frappe frénétiquement sur deux cloches rondes jusqu’à ce qu’on se réveille toute paniquée avec une folle envie de se reproduire, ou au moins de procréer. »

p.237 « Je me rappelle aussi avoir eu l’impression qu’il y avait vraiment beaucoup de minutes dans une seule heure et que chacune d’elles passait très lentement. »

p.243 « Réparer des bulles de savon éclatées
et faire sourire des poupées de chiffon
ça peut prendre du temps »
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J'en étais sûr. Elle a tout l'air de quelqu’un qui lit sans arrêt et de son plein gré. De gros livres, avec des petits caractères et sans images.
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