AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Michel Le Van Quyen (11)


Un méditant cherche à atteindre un état mental qui peut paraître paradoxal: il vise à conserver un esprit calme mais reste vigilant sur son état intérieur ou sur ce qui se passe dans l'environnement; il est parfaitement éveillé, attentif à ce qui se déroule dans l'instant présent. A l'opposé de la relaxation , la méditation est donc une forme d'entraînement de l'esprit. Le but de cette pratique est de développer la vigilance et la concentration dans l'objectif d'un épanouissement de ses propres qualités individuelles.
Commenter  J’apprécie          210
Michel Le Van Quyen
Dans le silence, la vraie difficulté consiste à se retrouver seul avec soi. Car on se trouve confronté à une activité psychique difficilement contrôlable avec laquelle il faut se familiariser.

(Cerveau et psycho n°139)
Commenter  J’apprécie          130
Aujourd'hui, les avancées des recherches récentes sur le cerveau l'attestent : prendre du temps pour soi, s'extraire du brouhaha ambiant pour s'autoriser un instant de rêverie ou de méditation n'est en rien un moment perdu. Tout au contraire c'est un temps d'arrêt absolument nécessaire au ressourcement phycologique et physiologique du cerveau, à sa créativité, à la régulation de son bruit intérieur.
Commenter  J’apprécie          90
(p. 231)
Remémorez-vous une belle soirée d'été. Après le dîner, vous sortez un moment dans la tiédeur de la nuit pour regarder les étoiles. Sur le moment, vous ne voyez pas grand-chose, car votre œil doit s'habituer à l'obscurité. En effet, la pupille se dilate et quadruple son diamètre pour laisser entrer d'avantage de lumière. Il lui faut aussi mettre en route des cellules réceptrices particulières, les bâtonnets, sensibles aux faibles luminosités. Quinze à trente minutes sont nécessaires pour que notre œil s'accoutume entièrement à l'obscurité (il passe alors de la vision normale, dite photopique, à la vision scotopique, ou nocturne).
Commenter  J’apprécie          40
(p. 246)
Une pure approche intellectuelle où l'on essaye de décortiquer tous les mécanismes, mesurables ou observables de l'extérieur, ne suffit pas à traduire totalement la profondeur de notre relation au vivant. D'après moi, et comme je l'ai suggéré tout au long de ces pages, la nature se laisse surtout expérimenter à travers les sens et l'immersion directe qu'offre chaque environnement particulier. Avant toute compréhension scientifique, cela reste une expérience personnelle et vécue à la première personne.
Commenter  J’apprécie          30
Aujourd'hui, les mécanismes du corps, et en particulier du cerveau, sont de mieux en mieux connus. Munie d'outils de dissection, de visualisation et de mesure de plus en plus puissants, la science a finalement montré que c'est bien le cerveau_et non le coeur_qui est à l'origine de notre pensée, de nos comportements, de notre conscience.
Commenter  J’apprécie          30
(p. 19)
Or le désir de nature n'a pas que des vertus. Il peut pousser à des comportements excessifs. D'abord, il incite à la consommation, et les industriels se sont engouffrés dans la brèche. À défaut de vivre au vert, les citadins achètent du bio, du local ou du végan. Des consultants de toutes espèces accompagnent ce marché très profitable : en mal de nature, on se fait ainsi chouchouter à des prix exorbitants dans les centres de naturopathie situés en plein Paris. Et même lorsque l'on se trouve dans la forêt, il ne suffit plus de contempler les arbres, il faut des impressions encore plus fortes : les embrasser, les enlacer, voire vivre dedans, dans des habitations de fortune.
Commenter  J’apprécie          20
Sollicités de toutes parts par de nouvelles stimulations, nous perdons progressivement la capacité et le temps de laisser mûrir en nous les valeurs fondatrices de notre humanité. L'intégration des pouvoirs de l'esprit vise précisément à retrouver ce qui fait notre richesse, c'est-à-dire notre autonomie, notre force intérieure et notre ouverture aux autres.
Commenter  J’apprécie          20
Nous allons utiliser 3 outils: les médicaments, pour vous soulager rapidement ; la psychothérapie, pour vous reconstruire durablement ; et les changements de style de vie, pour vous aider à rester ensuite en bonne santé.
Commenter  J’apprécie          10
"Plus de choix, plus de stress" : la profusion est une agression. On a montré que la recherche systématique du meilleur choix, du meilleur prix, est plus coûteuse émotionnellement que l'attitude consistant à s'arrêter au premier choix acceptable que l'on rencontre, afin de préserver ses ressources cognitives pour ce qui compte vraiment dans la vie...
Commenter  J’apprécie          10
Michel Le Van Quyen
Notre système auditif est, fondamentalement , un système d'alerte. Or, un système d'alerte qui fonctionne en continu génère automatiquement du stress.

(Cerveau et psycho n°139)
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Michel Le Van Quyen (92)Voir plus

Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
966 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur cet auteur

{* *}