J’ai fini mon raccommodage, je fais un double nœud et brandis la cape devant moi. Elle a l’air d’avoir une cicatrice. J’espère que Thomas ne s’en plaindra pas.
Il respire par la bouche en dormant. Il a les joues roses, et les larmes ont séché, laissant ses cils rassemblés en paquets. Je lui caresse doucement le dos. A travers la taie d’oreiller, je sens sa peau chaude ; Il fait un petit bruit, entre le soupir et le fredonnement. Pour la première fois de ma vie, je ressens de la tendresse maternelle.
Vingt-neuf.
Quelle grosse journée !