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4.17/5 (sur 3 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Saragosse , le 05/07/1871
Mort(e) à : Saint-Sébastien , le 12/08/1944
Biographie :

Miguel Asín Palacios est un écrivain espagnol, islamologue et prêtre catholique

Représentant de l'école historique du Néothomisme et spécialiste de la pensée arabo-andalouse, il est principalement connu pour être l'auteur de "Eschatologie musulmane de La Divine Comédie de Dante", une thèse suggérant qu'il existe des sources musulmanes pour les idées et les motifs présents dans la Divine Comédie.

Son livre "El Islam Cristianizado" (L'Islam christianisé", 1931) est une étude du soufisme à travers les travaux de Ibn Arabî. Il s'agit du premier grand ouvrage consacré à Ibn Arabî dans une langue européenne.

On lui doit également des traductions des principales œuvres d'Ibn Hazm, la découverte de l'exemplaire original (inachevé) du Régime du solitaire d'Avenpace, la reconstitution du système d'Ibn Massara à l'aide des citations d'auteurs arabes (Ibn Massara y su escuela, origines de la filosofia hispano-musulmana), ou encore la redécouverte du philosophe Ibn al Sid dont il reconstitua l'œuvre.


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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ibn 'Arabî vécut du XIIe au XIIIe siècle de notre ère, et sa vie a successivement pour théâtre tous les pays de l'Islam: l'Espagne, l'Afrique et le Proche-Orient. Ainsi, sa doctrine ascétique et mystique réunit les caractères voulus pour être considérée comme un type exemplaire dans lequel se reflète la plus grande partie des éléments intégrants de la spiritualité islamique de partout et de toujours. A cela contribue aussi le synchrétisme bigarré de son système spéculatif. Il est donc possible, à travers la spiritualité d'Ibn' Arabî, de connaître la riche variété d'idées et de méthodes de la spiritualité en général, ainsi que d'étudier les possibles analogies qu'elle peut présenter avec la spiritualité chrétienne. La comparaison détaillée entre l'une et l'autre, que nous offrons dans ce livre au lecteur, permettra de résoudre affirmativement le premier problème que nous avons posé: l'existence d'une spiritualité dans l'Islam ayant des caractères étroitement analogues à ceux de la spiritualité chrétienne.
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Pour Al-Ghazâlî, la mendicité est illicite au faqîr, à supposer toujours qu’il ait ce qui lui est strictement nécessaire pour subsister ; un habit du plus vil tissu, une habitation capable de le préserver ds rigueurs du climat, un pain d’orge accompagné d’un condiment grossier ; et cela, en se limitant à la seule journée présente, parce que toute prévision pour l’avenir est déjà une imperfection pour l’ascète. Il permet de mendier pour le lendemain, uniquement à celui qui doute fortement qu’il ne pourra le faire alors.

Ces restrictions imposées par Al-Ghazâlî aux soufis mendiants ne s’appliquent pas, il est vrai, à ceux qui mènent leur vie dans une retraite ; dans ce cas, celui qui doit servir les soufis (khâdim as-sûfiyya) peut exercer la mendicité dans le but de pourvoir à la subsistance de ses frères. Mais d’autres restrictions sont néanmoins indiquées, qui rendent illicite non seulement la demande, mais l’acceptation de l’aumône, même non sollicitée.

Ainsi, le faqîr est celui qui sert le groupe ne pouvant recevoir aucun objet qui soit, certainement ou probablement, illicite (harâm), ni même un objet licite (halâl), de la main de celui qui le donne dans un but mondain (vanité, ostentation, etc.) ; ce serait, en ce cas, coopérer au péché du riche. Le pauvre doit également s’abstenir d’accepter l’aumône (sadaqa), s’il sait ne pas réunir, en sa personne, les qualités que lui suppose le donateur, la sainteté par exemple, si l’aumône lui est faite pour obtenir sa baraka. Il est même, dans ce cas, tenu à la restitution. On a rapporté que l’Imâm Ali a dit :

« Az-Zuhd (vie de pauvreté) est de posséder tout et n’être possédé par rien… »

La pauvreté volontaire ne sous-entend aucune passivité dans la vie de tous les jours ni aucune résignation dans les combats de la vie, c’est surtout un état d’esprit que le mystique doit acquérir, une victoire sur le Moi qui désire les richesses pour son bon plaisir, alors qu’il doit les désirer et les utiliser pour le bon plaisir de Dieu. Et si telle est la pauvreté, alors la richesse devient n’avoir besoin de rien, vivre de peu et non avoir tout ou presque tout, car « la vie est comme l’eau de mer pour l’assoiffé, plus il en boit, plus il a soif », disait l’Imâm Ali. (pp. 52-54)
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Le titre de ce livre suscitera peut-être dans l'esprit du lecteur non averti certains doutes, qu'il semble utile de prévenir et de dissiper. Y eut-il dans l'Islam une vie mystique proprement dite, c'est-à-dire avec des caractères psychologiques semblables, du moins en apparence, à ceux que présente la vie mystique chrétienne? Peut-on, en principe tenir son existence comme possible? Et si l'on admet la possibilité de l'existence dans l'Islam d'une spiritualité semblable à celle chrétienne, à quelles causes une telle ressemblance devra-t-elle être attribuée? Ou, en d'autres termes: quelle sera l'origine historique qui explique la raison suffisante de son existence?
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