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Milarépa
Ayant médité la douceur et la compassion, j'ai oublié la différence entre moi et les autres.
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Milarépa
Ayant médité la douceur et la compassion, j'ai oublié la différence entre moi et les autres.
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Oeuvres complètes : La vie ; Les cent mille chants suivi de Dans les pas de Milarépa de Milarépa
Le son du tonnerre, bien qu’assourdissant, est inoffensif ; L’arc-en-ciel, malgré ses couleurs chatoyantes, ne dure pas ; Ce monde, même s’il apparaît plaisant, est semblable à un rêve ; Les plaisirs des sens, bien qu’agréables, n’apportent au bout du compte que désillusions Jetsun Milarepa |
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Oeuvres complètes : La vie ; Les cent mille chants suivi de Dans les pas de Milarépa de Milarépa
Au début rien ne vient, au milieu rien ne reste, à la fin rien ne s'en va.
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Les cent mille chants, tome 2 de Milarépa
« ... Le bruit de tonnerre est terrible mais sans substance, Les couleurs de l’arc-en-ciel ravissantes mais éphémères. Ce monde plaisant à l’esprit n’est pourtant (semblable) qu’(à) un rêve. Les choses désirées procurent joie et causent la misère. Ce qui est fabriqué semble éternel mais vite se décompose. Les biens possédés hier n’existent plus aujourd’hui, L’homme vivant l’an dernier, cette année se meurt. L’ami attentif en ennemi s’est métamorphosé, Les mets délectables sont devenus poison. Les grandes discordes se guérissent par la bienveillance Et les méfaits ne blessent que leurs auteurs. ... p. 89 |
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Les cent mille chants, tome 2 de Milarépa
Les douze bonheurs du yogi Le yogi qui renonce à “ses terres*” est heureux Comme un condamné réchappé de son trou. Le yogi qui perd le réflexe de saisir et juger est heureux Comme un cheval libéré des entraves. Le yogi qui habite la solitude est paisible Comme un bête blessée tapie en son repaire. Le yogi assuré de la philosophie est heureux Comme l’oiseau royal à l’assaut de l’azur. Le yogi qui tout pénètre est heureux Comme vent vagabond dans les cieux. Le yogi protège le vide radieux de son inspiration est heureux Comme pâtre dévoué au soin de ses brebis. Le yogi que rien n’ébranle est heureux A l’image de Mont Sumeru au “centre du monde”. Le yogi qui n’interrompt pas son expérience est heureux A l’image du flot continu des grands fleuves. Le yogi qui refuse les devoirs est tranquille A l’égal du cadavre dans un cimetière. Le yogi qui ne régresse plus est “beau” Comme pierre métamorphosée par l’océan. Le yogi qui tout embrase de ses reflets est beau Comme soleil à l’horizon. ... * entendre par là “ses biens, ses richesses temporelles” p. 21-22 + Lire la suite |
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Les cent mille chants, tome 2 de Milarépa
Milà-Djé à Salé Öd (Lueur Claire) ; « ... L’arrivée initiale à la porte du Dharma Se révèle étonnante avec une immense foi. Prends d’exemple des hautes montagnes, Pratique sans trembler la méditation. Pour susciter les qualités de l’éveillé, Résigne-toi à supporter les joies comme les peines. Prends l’exemple des rivières tout en bas. Médite ainsi que leur flot continu. Pour entrer dans le courant de grâce du “Lama”, N’interromps pas ta dévotion fervente. Prends l’exemple de l’espace azuré, Médite l’absence de centre et de limites. Pour voir la vérité des choses en leur état naturel, Réunis la sagesse et les moyens habiles. Prends l’exemple du soleil et de la lune, Médite une lumière qui jamais ne faiblit. En reconnaissant tes parents dans les êtres des “six mondes”, Dispense ta compassion partout et pour tous. Prends l’exemple des grands lacs, Médite sans langueur ni mélancolie. Pour voir concrètement en ton esprit, Pratique selon “les ordres du Lama”. ... p. 251 + Lire la suite |
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Les cent mille chants, tome 2 de Milarépa
... Il n’est pas de libération possible dans la méditation volontariste Qui rassasie comme avec des mets empoisonnés. Le daim peut longtemps occuper une grotte, Le noir corbeau augmenter ses récitations, Le poisson argenté maîtriser sa respiration, L’ours à la poitrine blanche se nourrir d’élixirs, La marmotte méditer des mois silencieuse et calme, Le brahmane se livrer à de longues macérations, Le perroquet à de vains bavardages. Le chemin de la liberté ne se trouve pas avec le seul désir, L’émancipation monte de l’intérieur de soi. L’esprit endigué comme l’eau d’un bassin, La simple clôture des cheminements imaginaires Ne libère pas de l’océan des transmigrations. Par la chaleur de la pratique des symboles*, Il faut révéler une sagesse impartiale. Par la chaleur que recèle l’esprit à sa source, Il faut dans le bardö s’emparer de la connaissance. Par la chaleur de la vérité première, Il faut réaliser le sens de l’absence de fin et de commencement. Par la chaleur de l’énergie créatrice, Il faut se couper de toute saisie matérielle. Authentique, spontanément surgi, pur dès l’origine, “Nada” se tient loin des discours. Le nœud de la discrimination se défait seul. La vérité du grand symbole, son essence, L’avez-vous réalisé, Salé Öd ? * Cette chaleur intérieure (gToum-mo), née du yoga, consume tous les obstacles et les “illusions” confuses. Exercices pratique où grâce aux “lung”, on visualise plusieurs symboles. p. 254 + Lire la suite |
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Chants extraordinaires, tome 1 de Milarépa
Mais j’ai un dessein avant de mourir. Telle est mon histoire de yogi ; Je vais vous donner à présent quelques conseils : Cherchant à contrôler les événements de cette vie, Cherchant sans cesse à être “le plus intelligent”, Dressant toujours des plans pour manipuler votre monde, Engagés dans des relations sociales répétitives, Perdus dans des projets d’avenir, Vous arrivez inconscients à vos années ultimes, Sans réaliser que votre front est sillonné de rides, Sans reconnaître que vos cheveux sont devenus blancs, Sans voir que vos paupières tombent, Sans admettre l’affaissement de votre bouche et du nez. Alors même que les envoyés de la mort vous pourchassent, Vous continuez à chanter et à jouir des plaisirs, Sans savoir si la vie va durer jusqu’au matin, Vous continuez à planifier l’avenir prochain. Sans savoir où la prochaine naissance aura lieu, Vous continuez à rester satisfaits de vous-même. Le moment est venu de vous apprêter à mourir. C’est mon conseil sincère pour vous. Si son importance vous frappe, commencez votre pratique. » ... p. 174 --------------- « MILAREPA (Dorjé Gyaltsen) » “Chants extraordinaires”, (traduction - Lama Kunga et Brian Cutillo, tome 1 éd. Claire Lumière © 2003 + Lire la suite |
Le temple d’Artémis