Moallic

Biographie :

Marc Moallic est né le 17 juin 1907 à Lorient dans une famille dévouée à la pêche maritime. Il quittera la Bretagne en 1914, suivant son père nommé à Toulon. Là il termine ses études secondaires et n’ayant pas de débouchés dans la marine marchande, il se consacre au dessin. Pour cela, il monte à Paris, à l’Ecole des Beaux-Arts décoratifs où il avoue, surtout, y avoir acquis des notions de……billard. Attiré par le dessin humoristique, il dessine pour L’Epatant, La Vie de garnison et Le Pêle-Mêle, dans lesquels il réalise quelques couvertures. Il signait Ker-ma, diminutif de sa ville natale Kermalen. En 1929, il est appelé au service militaire, dans la Marine, où il effectuera des missions de relevés dans les îles Kerguelen, nouvellement possédées. D’ailleurs, lors de l’un de ces relevés, il fût oublié sur un îlot, qui porte maintenant son nom. Démobilisé en 1931, il travaillera, à Paris, pour Le Petit Parisien et Le Miroir du Monde. En 1936, dans l’illustré Adémaï gai jeudi, une série Barnabé, une histoire de corsaires. Il illustra, d’ailleurs pour Paul Colline, deux albums, Adémaï au Moyen-Age et Adémaï aviateur. Malheureusement, cette belle aventure sera interrompu brutalement par le début de la guerre en 1939. Il fût mobilisé à Toulon jusqu’à l’armistice. Après guerre et quelques petits boulots, il travailla pour Ric & Rac, Cinévie, Cavalcade et Ici-Paris. Dans les années cinquante-soixante, il travaille pour Goscinny-Uderzo, Télé-Press où avec Pierre Bellemare, il créeront Les Infaillibles (pour Ici-Paris) et l’inspecteur Robillard pour Pilote. Devant son succès, une émission de radio sera diffusée de 1960 à 1963 sur Radio-Luxembourg. Nous trouvons avec ces personnage, les premières moutures du héros que nous connaissons grâce à Pif-Gadget. Par la suite, la rédaction de Pif-Gadget le contacte pour le Journal des Jeux et Ludovic-Ludo, le détective privé naît avec le premier numéro du journal en 1969. Crespi y écrit les scénarii, puis Moallic s'y attelle. En 1975, il quitte se activités et son atelier de Montmartre et se retire près de Toulon.

Texte © Bédés d'antan