Mohamed Abdel Azim

Ô destin ! Qu’as-tu à me dire ? Rêve un peu de moi, car tu m’ignores souvent. Tes rires moqueurs me forcent à marcher à contresens.

Ô Nil ! Tes tendres vagues douces pleurent mon sort. Où vont ces voix saccadées qui habitent et traînent dans mon silence ?

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Devant cet endroit paisible, l’horreur de Luna Park me donne des rides et froisse mes trajectoires mobiles. Mes douleurs me hantent et crient : éloigne-toi vite.

Mais je m’approche du cratère et regarde le fond. Je saigne, mais je respire avant de me fondre dans l’acide brûlant de mes souffrances éternelles.

Pourquoi avons-nous peur de la liberté des femmes ? Pourquoi voulons-nous les cacher ? Devant vous, Monsieur, vous avez la conséquence de la pauvreté dans les têtes. C'est l'illustration d'une pensée étriquée qui considère la femme comme une prostituée sur deux pattes. Alors, arrêtez de dire que le voile est la solution. L'éducation est la solution, monsieur l'imam. p. 214

L'ignorance est devenue sacrée. p. 59

Vous savez que le peuple ne doit pas penser. Nous sommes là pour cela. Nous pensons pour lui. p.58

De toutes les manières, je vis pour réfléchir et pense pour ne pas mourir [...] p.24

Le Satan !? s'exclame Sania.
Oui, le diable américain, rétorque la vendeuse. Il veut nous éloigner de notre religion, dit-elle derrière son niqab.
Comment ça ?
C’est écrit.
Où ça ?
Sur votre pantalon jeans. Tenez, essayez ce niqab.
Je ne comprends pas.
Jeans, vous ne le voyez pas ?
Non.
Je vous explique, eh bien, le mot "jeans"…
Alors !
C’est dans la prononciation du mot... Je n’ose même pas le dire.
Ah oui ?
Oui, c’est le cheikh Medawi qui le dit.
Encore lui ?
Oui, il est bon ce cheikh. Il explique que la marque du jeans a choisi le mot « Jins » de la langue arabe.
Oh, là, là.
C’est vrai. C’est pour que l’homme regarde le corps de la femme.
Je ne savais pas tout cela.
Le mot « jeans » veut dire sexe en arabe classique.