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Biographie :

"DOURVAC'H", nom breton qui pourrait signifier "Cascade" : image d'eaux en mouvement et imaginaire puisé aux sources des Maîtres des siècles défunts.

BIBLIOGRAPHIE INTEGRALE :

[1°] Jean-Philippe BRETTE : "Souvenirs d'Algérie Heureuse", témoignage avec photographies & dessins N. & B., éditions L'Harmattan (Paris), 176 pages, 1993.

[2°] Jean-Philippe BRETTE : "Un retour à l'Algérie Heureuse", témoignage avec photographies N. & B., an-nafs diffusion/auto-édition (Foix), 324 pages, 2005.

[3°] Mohand AÏT YOUSSEF : "Plantes médicinales de Kabylie", encyclopédie ethnobotanique, éditions Ibis Press (Paris), 349 pages, 2006.

[4°] DOURVAC'H : "Au jardin", conte fantastique, La Compagnie des Fées/auto-édition (Foix), 2007 ; nouvelle édition illustrée par ISALY (22 illustrations couleurs et noir-et-blanc), La Compagnie des Fées/auto-édition (Foix), 2008.

[5°] DOURVAC'H : "Fées, rêves et glaces", recueil de nouvelles fantastiques, La Compagnie des Fées/auto-édition (Foix), 2008.

[6°] DOURVAC'H : "L'été et les ombres", roman, La Compagnie des Fées /auto-édition (Foix), 2009 ; nouvelle édition refondue et augmentée, éd. Mon Petit Editeur (Paris), 2014, 109 pages.

[7°] DOURVAC'H : "Grand Large", roman, éd. Mon Petit Editeur (Paris), janvier 2013, 136 pages.

[8°] DOURVAC'H : "Heiraten (Noces)", récit avec photographies et gravures N. & B., éditions Stellamaris (Brest), septembre 2015, 136 pages.

[Pour illustration & à titre de "portrait d'auteur", une vue de la "Pension Stüdl", Schelesen, Bohême, autour de 1919]
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A propos du récit "Heiraten" (éditions Stellamaris, 2015), une courte interview [4' 30''] de son auteur dans le cadre du Salon du Livre "Mirenpages", Place des Couverts à MIREPOIX (Ariège), juillet 2022.


Citations et extraits (93) Voir plus Ajouter une citation
Il y a l'attraction de la Terre ; la beauté infinie de la mer ; toutes deux viennent à notre rencontre, nous parlent du vide et de la mort.
J'ai peint ces horizons courbes – mille liserés d'or sur les bords de falaise. Parfois une mouette fantomatique vient suivre ce chemin invisible – quelques mètres au-dessus de nos têtes – chemin dont je connais l'existence ; séparant en silence notre vie de notre mort.
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... sans que je m'y attende, les lèvres de Rose vinrent attendrir ma joue râpeuse.
Quelque chose d'infiniment doux et parfumé... vanillé... inoubliable.
Une pensée fugitive durant laquelle je nous voyais et sentais dans un rendez-vous du bord des vagues : réunis et perdus dans la tombée de la nuit au ciel d'indigo qu'atténuait la frange orangée des vagues lueurs de restaurants...
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Quelque chose de féminin fleurit dans l’art de peindre.

On laisse venir à soi l’image intérieure… On délaisse un instant nos modèles, nos photographies, nos belles images… On rêve de saisir sans tarder la fluidité d’un poignet, la délicate offrande des phalanges s’approchant d’un visage, des fins contours d’une oreille.
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J'aimais ta lumière d'enfance.
Ta petite main claire et ronde si près de la mienne, ton silence... Nos longues échappées solitaires sur le lac.
Qu'es-tu devenue, chère G. ?
Etais-tu donc tant malade que cela ? Pourras-tu un jour – par belle et simple amitié – me donner signe de ta vie ?
J'aimais laisser glisser entre mes doigts tes fines mèches blondes ; te souviendras-tu toujours de notre long baiser contre l'arbre au soleil ? Un bouleau dont l'écorce brille pour toujours contre l'ombre émeraude : entre ma bouche et lui, les lèvres d'une jeune fille de dix-huit ans...

["Heiraten (Noces)", Chapitre XIX : « GERTI », éditions Stellamaris (Brest), 2015 — page 102]
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Sorti juste avant la nuit, espérant périr de froid par ici; arrivé devant les Diables, tout essoufflé et suant de ma montée, j'ai voulu partager le regard creux des démons de la roche blanche: j'ai tourné avec eux mes regards vers la Pension, à l'ouest, là où un pâle soleil se couchait derrière la nuit des arbres; je t'ai imaginée, ou plutôt je t'ai vue sur le balcon, silencieuse... J'ai su que cela n'était pas possible: la Pension était invisible, les troncs d'arbres si denses par devant. T'avoir devinée derrière ces sapins sombres m'a donné envie de redescendre...
La mort attendra bien encore un moment.
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La petite a de la ressource... Du cran et du malheur dont on ne s'encombre pas... Comment fait-elle ? Dis-moi ton secret Julie! Je te soupçonne de ne pas le connaitre ou, si tu en apprenais l'existence, de ne t'y intéresser guère plus que le temps d'une plaisanterie ... Quant à le comprendre ! Nos secrets sont rarement drôles... alors quel intérêt, n'est ce pas? La vie a besoin de ressembler à un fin trait de lèvres, de ceux qui nous ouvrent le ciel étoilé.
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Julie... Te frôler dans la rue m'est toujours un ravissement. Pourquoi ta tristesse m'émeut-elle tant ? Toi, toujours si enjouée et enfant... Soudain, une peur s'ouvre dans tes yeux. Au signal du bouleversement, un gouffre s'ouvre en moi. Miroirs l'un de l'autre.

p. 79
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Sans t'oublier, douce Dominique : ange de patience, Ange de naissance...
(derniers mots du livre)
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J'aime si fort ma chambre dans la petite maison d'Ottla : de l'espace et du silence. Un silence idéal pour renouer le fil. Le fil de quoi ? Celui de mon existence qui se perdait... La ville et mon existence : ici enfin devenues lointaines... Pourtant, la ville me manque. Certains matins, je reste hébété de silence. L'automne est si bref en Bohême. L'hiver est si long, mais quelle importance ? Je lis beaucoup le soir. Mes manuscrits ne me quittent pas non plus... Je scrute leurs boursouflures. Il m'arrive, heureusement, d'écrire à Max : à n'importe quel moment de la journée, souvent dans la chambre de ma soeur (J'oublie vite les barreaux aux fenêtres ou les murs décrépis). Mais je suis trop irrégulier, même avec Max ! Mes frénésies de correspondance, ma soif de preuves d'amitié... J'évite d'écrire le soir : la lumière si faible fatigue mes yeux. Le jaune du papier finit par vous tourner la tête. Et puis, mission d'économiser les bougies. Au fond, bien peu écrit ici. Trop tranquille ? Laissé des choses insignifiantes s'aligner sur le papier. Stérilité. Ma chambre au nord. Le printemps en train de m'éveiller.

(Chapitre XIII : "CHEVAUX DE ZÜRAU ")
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" Ô heure merveilleuse, sérénité parfaite, jardin sauvage. Tu tournes le coin de la maison et dans l’allée, la déesse du bonheur se hâte à ta rencontre. "
(Franz K., "Journal", 15 septembre 1917)

Les grands peupliers bruissent à nouveau au-dessus de nous.
Dans l’un de ces coins égarés du grand parc de Prague, une couverture de laine dépliée sous elle, Julie est étendue en robe claire dans l’ombre bleue-verte des arbres.
Ces grands peupliers dans le vent qui vient ; leur long murmure de rivière.

Je dépose un baiser sur le front de l’infante endormie.

[Chapitre XIII : "CHEVAUX DE ZÜRAU", pages 72-73 - éd. Stellamaris, 2015]
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