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4.26/5 (sur 19 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Toulon , le 10/05/1968
Mort(e) à : Paris , le 11/07/2019
Biographie :

Philippe Monot est un écrivain, nouvelliste et anthologiste français.

Il obtient en 1993 un D.E.U.S.T. en métiers du livre et un diplôme de bibliothécaire C.A.F.B. Il exerce la profession de libraire à Aix-en-Provence.

En 1998, il réalise un entretien avec l'auteur américain Jack Vance (1916-2013) à Poitiers. En 1999, il adresse le manuscrit de son premier roman, "Frère Aloysius et le petit prince" aux éditions Nestiveqnen : le roman est publié en 2000. En 2002, il publie une anthologie de textes en hommage à l'univers de la Terre mourante de Jack Vance.

Également en 2002 puis en 2004, paraissent les deux premiers volumes de "Sardequins", une histoire prenant place dans le même monde que celui évoqué dans "Frère Aloysius", mais quelques siècles plus tard.

Il a travaillé au sein de la rédaction du "Lanfeust Mag" où il s'occupait de la sélection des nouvelles publiées dans le magazine. C'est dans les pages de ce même magazine qu'au fil de quelques courtes histoires, est né le personnage du capitaine Providence, pirate téméraire et aventureux évoluant dans un monde de Fantasy post-apocalyptique.

Atteint d'un cancer, Philippe Monot meurt à l'âge de 51 ans.

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Bien au contraire, quelques années plus tard, il réitéra en affirmant que Dieu était le produit de ce qu'il nomma l'Humaine Conscience, une force universelle que chaque être vivant portait en lui et dont il était le générateur et le dépositaire. Cela revenait à dire que toute forme de croyance n'était que le fruit d'un imaginaire incontrôlable et que Dieu, censément créateur de toutes choses, n'était lui-même qu'une idée volatile.
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Le mystère n'est guère plus qu'une vue de l'esprit, humain Aloysius, l'un des nombreux visages de l'ignorance.
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Édoïs ordonna à ses hommes de se tenir tranquille, avant de réaliser que tous dormaient dans des lits à baldaquins fraîchement apparus.
- Ça va continuer longtemps ces farces ? rugit Édoïs.
- Alors là, répondit le lutin, je vous arrête tout de suite. Moi je suis là pour délivrer t'un messager, rien d'autre. Avant que je parte, on m'a dit : « Fais quand même gaffe : veille à endormir la vigilance des gardes ». Alors voilà. Vous me faites bien rigoler, vous les mortels ! Quel besoin vous avez de faire reposer votre vigilance la moitié de votre vie ? Déjà qu'elle n'est pas longue.
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À minuit, de lourds nuages s'amoncelèrent dans le ciel. Ils commencèrent par s'échanger des noms d'oiseaux, puis le ton monta. Ils en vinrent à se bousculer, de plus en plus violemment, jusqu'à ce que l'un d'entre eux se blesse et que jaillissent de sa masse brumeuse quelques gouttes de pluie. C'en fut trop et la rixe se mua en bataille rangée. Des dizaines d'éclairs aveuglants zébrèrent le ciel, les insultes enragées tonnèrent à faire trembler la terre. La pluie fine devint un déluge hallucinant au travers duquel nul n'aurait su distinguer plus loin que le bout de son nez. Maints arbres explosèrent, frappés de plein fouet par des coups mal ajustés et les rivières débordèrent.
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Les Féeriques ont une conception de la guerre qui n'est pas vraiment la nôtre. Ils agissent sur le moral et la redondance de leurs facéties peut avoir raison du plus endurci.
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Mais fut un temps où l’Église brûlait les sorcières.
- Pourquoi ?
- La raison profonde : il n'est pas admis que les miracles ne soient pas l'apanage exclusif de Dieu.
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Il avait toujours considéré qu'un véritable magicien devait acquérir la maîtrise de son art avec la seule force de sa volonté, principalement parce que c'était le meilleur moyen d'en saisir la nature profonde. Le Transfert était une technique traditionnelle qu'il n'avait jamais reconnue comme légitime.
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Avec Whace, il s'était attelé à sortir les blessés les uns après les autres du champ de bataille. Il avait constaté que cette tâche était presque aussi périlleuse que se lancer au combat. Cela exigeait intelligence et esprit d'initiative dans la mesure où il fallait tout faire en même temps : repérer les victimes et parvenir jusqu'à elles, se faire oublier des combattants des deux camps, éviter de se faire inutilement étriper et éventuellement, mettre la main à la patte comme Whace lorsque avec une bouteille il fracassa le crâne d'un soldat qui s'apprêtait à embrocher Thulipo en traître.
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Mais il est vrai qu’il était en colère. Il sentait, depuis son départ, ses convictions de moine s’étioler devant l’inhumanité, la petitesse et le manque alarmant de compassion de ses semblables. Cela le faisait frémir : allait-il, à leur contact, devenir comme eux ? Considérer la guerre comme une nécessité politique, la souffrance comme une conséquence vaguement regrettable, la misère comme un mode de vie peu enviable ?
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- Dans trois jours, les Braborjans vont fêter le solstice d’hiver à la mode hashiyate : il y aura des jeux de toutes sortes, beaucoup de musique et de boissons, puis le sacrifice d’un prisonnier pour calmer les esprits élémentaires et les inciter à faire en sorte que l’hiver ne soit pas trop rude. Inutile de vous préciser que le sacrifié, c’est vous.
- Tant qu’à faire. De quelle façon dois-je être sacrifié ?
- Cela dépend. L’année dernière, à Bowlshare, le type a été traîné par deux chevaux dans une rigole remplie de tessons de bouteille et de braises. L’année d’avant, ça a été la fosse aux Trolls. La durée de l’agonie n’est pas un élément essentiel du rituel, plutôt une conséquence de l’imagination in situ des organisateurs. La diversité : c’est cela, la règle. L’exécution doit toujours varier d’une année à l’autre.
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