Bottleneck-Gulch semble avoir retrouvé la tranquillité lorsqu'on voit un inconnu grand et maigre, à la mine sinistre, éperonne sa monture fatiguée dans la direction du bar... Son air ricaneur, ses pommettes saillantes et les marques taillées dans la crosse de ses six-coups trahissent son métier de tueur mercenaire. Le meurtre est écrit sur toute son inquiétante personne. Ses yeux sournois et méfiants semblent surveiller tous les côtés à la fois... D'instinct, toutes les bêtes s'éclipsent devant lui, excepté quelques sinistres oiseaux de proie qui, planant de toit en toit, le suivent partout...