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3.76/5 (sur 27 notes)

Nationalité : Cameroun
Né(e) le : 21/11/1973
Biographie :

Mutt-Lon, de nationalité camerounaise, est né le 21 novembre 1973. Il a été étudiant à l'Université de Yaoundé et travaille comme monteur à la CRTV. Il a également enseigné les mathématiques.

Source : http://www.entreelivre.com/profil/8639
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Si à cette heure-là je suis toujours en vie, nous tenterons le tout pour le tout. Compris ?
- Oui
- Puisqu’il faut mourir, autant mourir avec panache.
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Nous sommes essentiellement négatifs. Car il être foncièrement mauvais pour disposer d’une force et ne penser qu’à s’en servir à titre répressif et destructeur. La vigilance que nous mettons à nous épier, l’acharnement que nous avons à nous combattre, à nous neutraliser, l’indifférence avec laquelle nous nous soucions de la prospective et du destin collectif est horripilant. Quand un pays se perd, ca veut dire que ce sont les grands guides qui ont failli.
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A midi, c'était Ngo Bagi ou Ngo Moussu qui me conviaient à manger du ndolé chez elles. Et Ngo Moussi, cette jeune femme, il fallait la voir... Avec ses vingt-deux ans, son beau visage, ses seins en poire et un derrière à troubler un consistoire, elle était le rêve secret du notable normal. Quand je voyais tous ces hommes qui lui tournaient autour, ces chasseurs qui prétendaient n'avoir rien pris dans leurs pièges mais qui allaient par-derrière déposer un hérisson dans sa cuisine, et même le pasteur qui insistait pour qu'elle intègre la chorale, je ne pouvais que les plaindre. Les pauvres, s'ils savaient que Ngo Moussi était une ewusu débridée, que quand ils venaient dans la nuit cogner à sa fenêtre, c'était du haut d'un cocotier qu'elle les observait.
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Je rassemblai tout mon courage pour avancer encore, partagé entre les pensées de deux mondes. Ada, Ndame et leurs onze autres compagnons de recherche avaient raison ; il était possible de remonter le temps, de revisiter l’histoire. J’en avais la preuve à quelques dizaines de mètres devant moi, aussitôt que j’attendrai ces buissons-là le village allait s’offrir à mon regard. Encore quelques mètres et j’allais pouvoir voir… je m’arrêtai net.
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Si l’Afrique est aujourd’hui dernière de la classe, c’est certainement parce qu’elle refuse de se battre avec toutes les armes dont elle dispose. Un continent n’a pas le droit de receler tant de richesses de toutes natures, visibles et invisibles, et de rester à mendier en se trainant poussivement à la queue du mouvement mondial, consommant honteusement le produit de la science des autres sans daigner fouiller dans sa besace afin d’apporter la contrepartie qui valorise tout échange se voulant mutuellement bénéfique.
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Je suis pourtant sûr que si l’on exhumait mon vénérable arrière-grand-père, face à un tel spectacle (la télévision) il retomberait raide en criant à la sorcellerie. Et je pense qu’il n’aurait pas totalement tort. Car moi-même, agrégé de physique de mon état, chercheur connu et reconnu, je soutiens qu’à l’origine de ces trouvailles scientifiques se cache une suite de démarches pour le moins occultes.
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Chez les humains dits normaux c’est exactement e contraire : On pense le plus et on peut le moins. Conséquence : la société vit au rythme de projets et même d’avant-projets qui le plus souvent ne vont pas plus loin que le premier tiroir qui les accueille, au terme d’interminables symposiums et colloques durant lesquels les experts en tout genre viennent agiter de grandes idées
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Je scrutai ses branches parcourues de lianes pendantes, ses petites feuilles abondantes et l’espèce de duvet qu’il semblait secréter par endroits. C’était un baobab. Celui-ci était jeune et beaucoup moins grand, pourtant je sus que c’était le même. C’était le baobab que j’avais vu sur le site du village abandonne, mourant, perdant une à une ses branches dégarnies
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Je pense que le moment est venu de plonger dans les profondeurs de nos coutumes ancestrales, d’aller chercher les trésors qui y sont restés trop longtemps enfouis »1 et de venir les poser sur la balance. Si l’Afrique est aujourd’hui la dernière de la classe, c’est certainement parce qu’elle refuse de se battre avec toutes les armes dont elle dispose
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Ils m’avaient tous témoigné de la sollicitude et avaient multiplié des gestes de solidarité. Mais à travers certains regards subitement fuyants, des jurons équivoques et des silences éloquents, j’avais vite compris que j’étais dans le box des accusés
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