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4.2/5 (sur 146 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Natacha J. Collins est une écrivaine française.

Elle a toujours raconté des histoires, d'abord par l'illustration et la bande dessinée, avant de laisser les mots seuls façonner les aventures jaillies de son imagination.

Elle écrit ses romances, historiques ou contemporaines, avec toujours la même passion des belles histoires.

Après avoir passé son enfance en région parisienne, elle vit à présent en Loire Atlantique avec son mari et ses enfants.

page Facebook : https://fr-fr.facebook.com/NatachaJCollins


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Bibliographie de Natacha J. Collins   (16)Voir plus

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Aleiria remercia intérieurement Aphrodite pour cette incroyable rencontre. Ses prières pour retrouver son sauveur avaient été entendues. Son père pourrait aussi exprimer sa reconnaissance en personne à cet homme. Pourquoi Hagne se montrait-elle si désagréable avec lui ? Après son geste vertueux, peu importait la bienséance sociale ; elle ne se souciait guère qu’il ne soit qu’un simple soldat ! Imperceptiblement, ses yeux s’attardèrent sur lui. Elle ne put s’empêcher d’admirer le dessin de ses muscles qui se mouvaient sous une peau tannée par le soleil. De la sueur lustrait sa poitrine nue. Il s’aspergea d’eau pour se nettoyer. La fraîche caresse du liquide parcourut son corps, soulignant de ses reflets son anatomie parfaite. Son regard s’attarda sur ses larges épaules, glissa sur ses muscles élégants, passa sur son torse puissant pour rejoindre un ventre plat et ferme aux abdominaux saillants. Enfin, elle s’arrêta sur la ligne de poils bruns qui naissait sous son nombril pour plonger sous le tissu de son pagne.
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Été 1218

Offrant son visage aux douces caresses du soleil, Kenna s’adossa plus confortablement contre le gros rocher. Les yeux fermés, elle se laissait emporter par les effluves marins, la rumeur de l’océan et les cris des oiseaux. Le soleil lui réchauffait agréablement la peau ; même la brise était tiède et accueillante. Comme tout cela lui avait manqué ! L’hiver avait été particulièrement long, et le printemps ne s’était guère montré plus clément, avec son cortège de jours pluvieux qui avaient malheureusement gâché une partie des cultures. La moisson serait plus chiche, cette année, mais les McDonnell avaient déjà survécu à pire. Et puis, l’été était enfin arrivé et s’était désormais bien installé, ravivant les cœurs et les esprits.
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Le silence s’était fait dans la grande cour de Crimson Castle. Tous les regards étaient rivés sur eux. Au centre de la foule compacte, ils se tournaient lentement autour, se toisant, se jaugeant, attendant le moment propice pour frapper.
— Alors, mon cousin, susurra Liam. C’est donc ainsi que tout va se finir…
Son sourire narquois s’élargit et Murtagh se promit de lui faire avaler ses dents.
— Oui, et ta mort sera un soulagement pour beaucoup !
Liam éclata de rire.
— Parce que tu crois vraiment que tu vas me tuer ? Mon pauvre Murtagh, mais regarde-toi ! Tu tiens à peine debout ! Allons, rends-toi service et laisse-moi t’achever !
Il leva son épée et frappa, mais Murtagh bondit sur le côté et esquiva le coup. Liam recula aussitôt, se mettant hors de sa portée. Ses yeux flamboyaient de colère.
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Sa rêverie s’interrompit : un grondement se faisait entendre. Le sol se mit brusquement à trembler sous ses pieds. Les murs des maisons tanguèrent, comme secoués par de gigantesques mains invisibles. Les dents serrées, la mâchoire contractée, il parvint à rester debout.
Ce la faisait longtemps que la colère de la terre ne s’était pas manifestée. Pas ainsi. Pas aussi fort. Qu’avaient bien pu promettre les Achéens aux divinités pour qu’elles réagissent de cette manière ? Les secousses cessèrent cependant rapidement, presque aussi vite qu’elles avaient commencé.
Le cœur battant, Dareios regarda autour de lui. Des pierres s’étaient détachées des murets, des arbres s’étaient penchés, et des gens étaient hébétés, mais nul ne semblait véritablement blessé. Il aida une vieille femme à se relever, pour la confier ensuite aux bons soins de son époux. C’est alors qu’il entendit des appels au secours venant du quartier des artisans, un peu plus loin. Il s’y précipita sans attendre. Des hennissements furieux mêlés à des voix humaines retentissaient de plus en plus fort à mesure qu’il approchait.
Par Arès !
Un cheval bai, l’écume aux lèvres et les yeux fous, se cabrait avec tant de fougue qu’on l’aurait cru possédé. Il menaçait de ses sabots une jeune femme, qui faisait elle-même rempart de son corps à un enfant blotti entre ses bras.
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Il se redressa, au moment même où un nouvel ennemi le chargeait. Il leva son épée, dévia le coup pointé sur sa tête et contre-attaqua. L’homme qui lui faisait face était jeune et robuste, ses assauts puissants, mais maladroits. Lui, plus véloce, esquivait chaque tentative. Quand le Grec découvrit sa gorge lors d’une nouvelle attaque mal menée, il lui écrasa la glotte avec le tranchant de son bouclier, avant de l’achever en lui plantant sa lame dans la poitrine. Une fontaine de sang jaillit de la blessure quand il retira son épée du corps qui s’effondra lourdement. Il se détourna du cadavre, le cœur meurtri par cette débauche d’horreur et de violence... Dareios se sentit alors envahi d’une bouffée d’espoir. Il allait survivre ce jour encore et les Grecs, dévastés, quitteraient enfin les terres troyennes ! ...
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Hagne soupira. Elle n’était pas du genre à s’effaroucher facilement, pourtant, elle craignait réellement que les Dieux cherchent à leur nuire. Elle frissonna en repensant à ce qui aurait pu arriver à Aleiria et à la petite Ellandra. Heureusement que le soldat était intervenu à temps ! S’il ne l’avait pas fait, elle l’aurait éventré elle-même avant de le laisser crever les tripes à l’air !Perdre Aleiria était son pire cauchemar. Elle l’aimait autant que si elle l’avait elle-même portée. Comme si elle était de sa chair et de son sang. Le souvenir de la première fois où elle l’avait vue, pauvre petite chose gémissante sur le corps de sa mère, morte en la mettant au monde, était toujours très vif. Elle avait fait tout ce qu’elle avait pu pour sauver Éleni, en vain.
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— Là, là. Tout va bien. C’est fini… Il resta ainsi, glissant les doigts dans sa crinière épaisse, caressant la bête pour la rassurer. Il ne s’écarta que lorsqu’il fut certain que l’animal était totalement calmé. Un jeune garçon arriva en courant, s’excusa, puis le remercia en s’inclinant, avant de partir avec le cheval. La femme qu’il venait de sauver était toujours recroquevillée, serrant contre son sein l’enfant tremblant.
— Vous n’avez rien ? demanda-t-il en s’approchant. Le petit non plus ? Elle se tourna lentement vers lui, et il sentit son cœur s’emballer. Elle était la plus belle créature qu’il lui avait jamais été permis de contempler, comme si Aphrodite elle-même avait pris forme humaine.
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Hector a scellé son destin quand sa lame s’est enfoncée dans le corps de Patrocle, souffla Aleiria. Il ne pouvait plus dès lors échapper au courroux d’Achille. Les Dieux en ont voulu ainsi.
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— L’oisiveté forcée n’a pas gâté ta vanité, on dirait, plaisanta Dareios.
— Tant que je garde ma queue et que je peux m’en servir, tu penses bien ! Ceci dit, il y en a une avec qui je t’avoue avoir trouvé certaines affinités… Alcibié. Une Amazone farouche, au caractère aussi affirmé que ses formes sont appétissantes !
— Par les Dieux, Alcide ! Te voilà donc enfin amoureux ?
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Hélène n’était finalement pas la femme hautaine et frivole qu’elle imaginait. Comme elle-même et tant d’autres femmes dominées par la volonté des Dieux et des hommes, elle était prisonnière d’un destin qu’elle ne maîtrisait pas.
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