Enfin, un noeud qui se dénoue. Enfin, les aventures de Jhen ou s'achèvent, ou, si jamais elles se poursuivent, ne se baseront plus sur la proximité malsaine du héros de cette bande dessinée historique avec le terrible bourreau d'enfants, l'effrayant Gilles de Rais. Enfin, l'assassin connaît son juste châtiment avec le procès de Gilles de Rais intenté contre ce monstre sous la présidence de l'évêque de Nantes, Jean de Malestroit, en 1440. Guillaume Chapeillon, promoteur aux causes de la cour, officiait dans le tribunal. le sire de Laval eut d'étranges silences lors des interrogatoires mais finit par reconnaître ses crimes et termina ses jours sous la double condamnation de la pendaison et du bûcher.
On est soulagé que s'achève cette longue série interminable sur une invraisemblable amitié entre le personnage principal imaginaire, le jeune architecte Jhen, et Gilles de Rais, maréchal de France pas comme les autres.
Certes, chaque opus, inscrit dans la ligne claire, était magnifiquement dessiné, et attendu, on ne manquait aucune parution des dix-sept albums de la série et de ses compléments, consacrés à des monuments, des villes ou des sites. le bas Moyen-Âge y était joliment recréé, mais quand même l'histoire s'étirait en longueur et se répétait de manière lassante et pesante, malgré un louable effort des continuateurs de Jacques Martin pour nous dépayser en nous expatriant à Venise, ou bien en Roumanie, ou, un peu plus près géographiquement, dans l'ancien pays cathare.
Et puis cette histoire insupportable et sombre de Gilles de Rais faisant enlever et disparaître de jeunes garçons après avoir abusé d'eux de diverses manières - en exploitant leur voix dans des chorales pour le plaisir de les entendre chanter et/ou en leur faisant connaître des sévices sexuels et des châtiments corporels, jusqu'à la mort et à la destruction des corps par le feu, voilà quelque chose que l'on avait hâte de voir s'achever.
On ne devrait donc plus revoir cet horrible Gilles de Rais dans la série, sauf comme visiteur des cauchemars de Jhen si d'aventure l'affaire se prolonge.
On ne s'interrogera pas trop pour savoir si le procès fut bien instruit et bien conduit et s'il n'y eut pas quelque raison secrète qui devait conduire à éliminer Gilles de Rais, indépendamment des nombreux chefs d'accusation portés contre le coupable et utilisés comme paravents.
Achevée ou pas avec cette livraison, la série reste l'une des plus belles qui aient été réalisées sur l'histoire médiévale.
François Sarindar
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Quelquefois, en fouinant dans ma Pal, je tombe sur des surprises, et non pas des moindres.
Je ne me rappelais absolument pas que je possédais ce livre, et il a fallu que je sollicite mes petites cellules grises à plein régime pour me rappeler qui me l’avait offert.
Bon, la surprise passée, il s’est avéré que ce livre était parfait pour valider l’un des items du challenge Multi-Défis 2022.
Nous sommes au moyen-âge, et un savant originaire de Bagdad, Hannibal Qassim El Battouti se réfugie dans un château appartenant à la « Stupeur du Monde », l’empereur Fréderic II.
Dans ce château au cœur des Pouilles, et qui n’est pas sans rappeler celui qui sert de décor dans le Nom de la Rose, le savant se débat pour retrouver une formule qui lui permettra de fixer des images. (Oui, nous parlons bien de ce qui pourrait être l’ancêtre de la photographie) Il est entouré de personnages réels, comme Fibonacci, mais aussi imaginaires comme sa fille, l’attachante petite Houdê.
Un scenario riche, car l’histoire ne va pas tourner qu’autour de l’invention d’Hannibal, mais aussi de toutes les implications qu’elle pourrait avoir, que ce soit au niveau religieux , mais aussi politique … Et puis, au fait, pourquoi Houdê ne marche plus ? Et qui est vraiment ce serviteur qui s’en occupe ?
Si j’ai clairement bien aimé l’histoire, j’ai par contre été beaucoup moins séduite par les graphismes de l’auteur. Je ne remets pas en question la qualité et le talent de Néjib, mais pour ma part, je n’aime pas trop ce côté un peu minimaliste et épuré. Dommage.
Challenge Multi-Défis 2022
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Voici une lecture que ne m'a ni enchantée, ni déplu. Une histoire intéressante, l'invention de la photographie, campée dans le Moyen-Âge. On nous promettais une aventure digne du Nom de la Rose, malheureusement, je n'ai pas été si happée que ça, bien que c'est ce soit l'intrigue qui m'a le plus plu dans cet album. J'ai trouvé les dessins plats, simples, presque un peu flous, sans couleurs attrayantes.
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Néjib est le dessinateur et le scénariste de ce premier volume du feuilleton "Swan", consacré à la grande aventure de l'impressionnisme. Son sous-titre en est "Le buveur d'absinthe" en hommage à la toile qu'Edouard Manet présenta à la grande exposition de 1858. Seul Eugène Delacroix vota pour cette oeuvre en rupture avec l'art officiel. La toile fut donc refusée mais enthousiasma au passage le critique d'art Baudelaire.
C'est la venue à Paris de deux jeunes américains, Scott et Swann Manderley, cornaqués par leur cousin Edgar Degas, qui nous permet de pénétrer dans ce monde artistique débraillé et hirsute. Grâce à Scott, aspirant peintre, et sa soeur Swann, plus douée que lui mais au nez de laquelle se ferment les portes en raison de son sexe, nous entrons aux Beaux-Arts et en découvrons les moeurs et la cruauté.
Le graphisme de Nejib est nerveux et incisif, le texte à la hauteur. Pourtant la concentration de peintres rencontrés au fil des pages est si grande que cela donne le vertige. Ce sont certes les plus connus, mais on aurait davantage envie de flâner auprès d'eux afin de faire plus ample connaissance. Peut-être les albums suivants le permettront-ils.
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Avant d’être mondialement connu, David Bowie a galéré dans les coulisses du succès. L’histoire de ces années aigres-douces, c’est une maison qui les raconte : « On m’appelait Haddon Hall. J’étais une vieille demeure de la banlieue londonienne. On me louait meublée. » Le jour où David et sa jeune épouse Angie emménagent, un vent de nouveauté et de folie souffle sur la bâtisse. « Lorsqu’ils dirent oui à l’agent immobilier, ma charpente fut parcourue d’un délicieux frisson ! Bienvenue à Haddon Hall mes amis ! » Haddon Hall s’ouvre très vite aux amis du couple : musiciens, artistes et proches se côtoient dans ce qui devient un creuset bouillonnant de création et d’ambition. Après plusieurs albums, David cherche encore le succès et il se cherche en tant qu’artiste : il sait qu’il doit se démarquer. « Petit à petit, la nouveauté devenait la principale addiction de David. » C’est ainsi, presque par hasard, que naît le glamrock et que naît Bowie.
Marc Bolan, Tony Visconti, De Fries, John Lennon et tous ceux qui ont gravité autour du Thin White Duke sont là. Cet album retrace avec humour l’histoire de la pop anglaise des Sixties : « Pourquoi l’Angleterre est-elle le pays de la pop ? Parce qu’il pleut tout le temps, bien sûr. Alors au lieu de sortir, les gars travaillaient. » S’il ne faut que de la pluie pour favoriser le génie, j’émigre immédiatement ! Sans porter de jugement, l’auteur dessine les échecs, les déceptions et les trahisons qu’a connus Bowie. En matière de biographie, j’avoue qu’il manque quelques précisions, mais cet album se lit avec plaisir (et passion pour la Bowie-fan que je suis). Les quelques intermèdes qui ponctuent l’album sont à la fois hilarants et très émouvants. Néjib présente délicatement la relation entre David et son frère schizophrène, Terry. La tendresse et la complicité qui unissent les deux frères s’opposent magistralement à la froideur des parents Jones.
La plume de Néjib nous emmène bien loin de la planche traditionnelle et des cases sages. Ici, le dessin est libre et très dynamique, sans cesse mouvant. Je gage que David n’a pas deux fois le même profil ! L’image est pointue et acidulée et elle m’a fait l’effet délicieux des bonbons qui crépitent sur la langue ou d’un bubble-gum inusable aux saveurs de légende. J’ai plongé avec extase dans ces grands mélimélos de couleurs et de formes qui célèbrent les Sixties. Détail intéressant : la musique se fait paysage et dessin, comme dans un calligramme en partition, une écriture musicale qui ne se plie pas aux frontières de la ligne.
Faut-il connaître et/ou aimer David Bowie pour lire et apprécier cet album ? Probablement parce que les références sont nombreuses et qu’il faut lire entre les dessins. Mais cet album est surtout l’histoire d’un artiste qui se découvre et qui se façonne, avec ses doutes et ses espoirs. « L’artiste est par nature un être insatisfait. Parfois, il se surprend à connaître des moments de plénitude. Mais ce sentiment le quitte aussi vite qu’il est venu. » Un album à lire au son de l’excellent Hunky Dory ou de l’incroyable Space Oddity !
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‘ C'est simple David, n'essaye pas de devenir une star, sois une star !’
Haddon Hall : Quand David inventa Bowie est une sublime bande dessinée consacrée au roi de la pop anglaise.
David Bowie n’est pas né David Bowie … il a énormément travaillé pour devenir cette étoile qui nous a quittée au début de l’année.
Dans cette magnifique BD aux accents pop, on découvre la transformation de David Robert Jones en David Bowie.
Une lecture rock’n’roll de la vie de David Bowie dans les années 70 que je conseille.
Une pépite ‘pop’ magnifique à lire et à relire en écoutant Space Oddity !
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En partant de nombreux éléments historiques authentiques (l'empereur Frédéric II, dit Stupor Mundi, et ses rapports houleux avec la papauté, Hermann von Salza, grand maître de l'ordre teutonique, le castel del Monte et son aura de mystère, les découvertes des scientifiques arabes et les échanges de connaissances avec les savants chrétiens, la secte des assassins...), Néjib a concocté une histoire qui parle à la fois de quête du savoir, des rapport de pouvoir entre politique et religion, religion et science, science et politique. Avec un cadre qui n'est pas sans rappeler l'abbaye du Nom de la rose (le vrai Castel del Monte a d'ailleurs servi de décor au film adapté du roman de Eco) et qui donne un petit sentiment de huis clos, une urgence temporelle pour trouver le secret de la permanence des images, un mystère sur l'origine de la paralysie de la fille du personnage principale (formidable personnage capable de se souvenir de tous les livres qu'elle a lu mais incapable de se rappeler la nuit de la mort de sa mère), et un enchaînement des évènements parfaitement maîtrisé, cette BD permet de passer un excellent moment de lecture qui fait aussi réfléchir. Le fil conducteur de l'histoire, sur l'ambivalence du rôle de la science, moyen de donner du bonheur aux hommes ou des "armes" aux hommes de pouvoir et en effet très bien tenu de bout en bout.
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A la fin du Moyen-Age, l'éminent savant Hannibal est contraint de fuir son pays car ces découvertes ne sont jugées "impies" par l'imam de Bagdad. Il débarque en Italie, dans la région des Pouilles, avec sa fille Houdê et son serviteur. Ils trouvent refuge au Castel del Monte, où vivent des érudits de toutes les disciplines. Hannibal obtiendra la protection de Frederic II, surnommé "Stupor Mundi", uniquement s'il arrive à finaliser son invention.
Une BD très instructive sur l'invention de la photographie et sur l'opposition entre science et religion. Les thématiques sur l'image et la représentation sont intéressantes mais le déroulement du récit manque d'action et de rebondissement. Quant au graphisme, le trait des dessins est original mais les couleurs trop pâles ne le met pas en valeur.
Un roman graphique moyen.
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Gilles de Rais a commis le crime de trop : molester un ecclésiastique en son église devant témoins. C'est ainsi que va débuter le procès de l'ancien compagnon de Jeanne d'Arc accusé d'infanticides et de commerce avec Satan. Jhen, son ami malgré tout, veut sauver son âme du pécher.
Bon... Je ne suis pas du tout convaincue par ce tome qui n'essaie même pas d'introduire une aventure et n'est qu'un prétexte pour relater le procès du célèbre tueur en série et sa fin sur le Bucher de Nantes.
Jhen est quasiment absent et ne sert pas à grand chose dans cette histoire qui ne tient pas en haleine. Je ne trouve même pas que les faits historiques y soit particulièrement mis en lumière.
Je n'ai pas non plus été conquise par ce trait charbonneux à la colorisation fadouille. Les proportions anatomiques ne sont pas respectées, certaines actions sont peu lisibles et les attitudes ou expressions sont très figées.
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Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en lisant cette bande dessinée. Ce titre énigmatique "Stupor Mundi" (c'est aussi le surnom de Frederic II) et cette couverture avec ce personnage avec un drôle de nez. Et puis j'ai très vite été pris par la lecture, le lieu où les faits se passent et les histoires qui se croisent. C'est une belle adaptation et hypothèse d'un fait dont on ne connait toujours pas l'explication aujourd'hui.
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1er tome d'une série consacrée au Paris des artistes bohème de la fin du 19ième siècle. Le lecteur suit l'histoire de Swan et de son frère Scottie. Fraîchement débarqués des États-Unis, ils vont vivre chez leur oncle, le père d'Edgar Degas, et suivre chacun selon ses moyens et sa condition le dessin et la peinture. Scottie intègre les beaux-arts de Paris, et ceux-ci, en apparence réservé aux hommes, pousse la farouche Swan à intégrer l'atelier d'un maître, le peintre Couture. Au gré des pérégrinations et des pages, on rencontre Edouard Manet, Eugène Delacroix, Jean-Auguste-Dominique Ingres, on assiste aux batailles entre anciens et modernistes, la ligne contre la couleur, des questionnements féministes, le choix des modèles. L'ensemble est plutôt bien ficelé et séduisant, le trait de l'artiste a beaucoup d'humour. Seule déception, à mes yeux, est le parti pris des couleurs très sales et rabattues et le jeu de décalage avec le trait. Sorte de pochade continuelle de pages en pages, il ne constitue ni un hommage, ni un clin d’œil à l'art moderne. De plus, les grandes œuvres évoquées sont à peine esquissées. Bref, ce parti pris surprenant ne m'a pas convaincu.
Bonne lecture!
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Cette BD alterne le très bon et le beaucoup moins... De longues planches de vide où je me suis ennuyé en tournant les pages machinalement succèdent à des situations incroyablement bien décrites, renforçant l'atmosphère très lourde et très bien rendue de l'époque et du moment.
Le moment... le début du XIIIè siècle. Frédéric II, surnommé Stupor Mundi, est un empereur qui se pique de sciences. Tyrannique, despote "éclairé selon l'expression consacrée, il fait preuve d'un mécennat assez ciblé. Doté d'une curiosité scientifique il fera enfermer 3 bébés auxquels il sera interdit d'adresser la parole. Il veut voir quelle langue parlera naturellement un bébé auquel on n'en apprendrait aucune.
C'est dans ce contexte qu'arrive un savant arabe, pourchassé par son peuple, au Castel del Monte, véritable pépinière de talents. On y découvre les arts, la philosophie, les sciences... Il est accompagné de sa fille et d'un serviteur, ex membre de la secte des assassins.
Ses recherches financées par Frédéric II ont pour but de fixer sur une toile l'image de quelqu'un. La photographie. Mais aussi, une idée germe chez certains, fabriquer un saint suaire... Suprême hérésie pour certains. Défis scientifique immense pour d'autres. Surtout quand on sait que le nonce apostolique va débarquer pour voir ce miracle...
Hérétique, scientifique... deux mots que l'on collent encore bien souvent ensemble aujourd'hui. Et c'est finalement la modernité du propos qui m'a séduit. Ce récit historique nous heurte de plein fouet par son actualité. Car 8 siècles plus tard, on en est toujours là dans les rapports entre science et religion.
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J’ai réfléchi pendant des jours à ce que je pourrais dire cette BD. Partout autour de moi, j’en ai entendu de très bonnes critiques. Elle semblait faire partie des rares qui sortaient du lot. Je veux dire, elle est un coup de cœur chez plusieurs libraires, on en parle dans plusieurs revues spécialisées. Face à une BD comme celle là, on s’attend forcément à ce qu’elle soit marquante. Sauf que…
Je me demande si je ne suis pas passée totalement à côté de ce titre en fait. Je veux dire, je l’ai lu en entier sans rechigner. L’histoire est assez sympa quelque part. Nous avons ce scientifique qui arrive dans un château entièrement habité par d’autres scientifiques qui travaillent pour un empereur. Il doit mettre au point une expérience pour en faire la démonstration lorsque l’empereur arrivera et il se lance dans ses travaux, non sans inquiétude. A côté de cela, nous avons sa petite fille, qui a perdu l’usage de ses jambes le jour où sa mère est décédée mais qui ne se souvient absolument pas de ce qui a pu se passer ce jour-là. Nous suivons leur évolution à tous les deux, nous découvrons avec étonnement l’invention du scientifique. Mais en dehors de ça… Oui, il y a une intrigue, oui on s’aperçoit que tout est lié. Mais mis à part ce lien particulier que la science pouvait avec la religion à l’époque médiévale, je n’y ai pas vu grand intérêt.
Niveau dessins, ce n’est guère mieux. Ce n’est pas un style que j’aime particulièrement. Ca reste assez grossier, assez simple. L’avantage, c’est qu’il n’y a pas énormément de texte dont ça se lit vite.
Mouais, une BD qui ne m’a pas transcendée. Mais du coup, quand je repense à toutes ces bonnes critiques… je commence à me demander si j’ai assez « d’intelligence » pour avoir vraiment compris cette bande dessinée et l’intérêt qu’elle pouvait avoir.
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Une BD qui interroge sur le rapport entre science et religion, croyance et savoir, avec quelques références qui nécessitent sans doute des explications pour mieux comprendre certains passages, par exemple sur le fait de soumettre à la question au Moyen-Age ou des éléments sur le contexte historique.
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Une histoire plutôt originale par ses dessins et le récit lui-même, où l'on assiste à la défiance de la science sur les religions au Moyen âge. Un savant arabe traverse la Méditerranée et se réfugie dans les Pouilles italiennes au milieu d'autres savants où il va continuer sa recherche... il a inventé un procédé de reproduction de l'image sur un linge, mais il lui manque la formule pour fixer celle-ci.
Après quelques efforts pour rencontrer le graphisme de Nejib, le récit m'a réellement transportée au Moyen âge: une histoire réussie!
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