Après des études d’architecture du paysage, Nicola Lo Calzo s’oriente vers la photographie. Sa pratique et sa recherche photographiques interrogent les notions de colonialité et d’identité. Témoignant d’une empathie profonde, ses photographies donnent notamment à voir les façons dont les groupes minoritaires interagissent avec leur environnement, développent des stratégies de survie et de résistance.
Depuis près de sept ans, Lo Calzo s’est engagé dans une recherche photographique au long cours autour des mémoires de la traite négrière et de l’esclavage. Ce projet ambitieux, intitulé Cham, a connu et connaîtra encore de nombreuses étapes en Afrique, dans les Caraïbes et en Amérique. Ses photographies ont fait l’objet de nombreuses expositions dans des musées, centres d’art ou festivals, dont le Macaal à Marrakech, Afriques Capitales à Lille, le Musée des Confluences de Lyon, le Musée national Alinari de la photographie à Florence et le Tropenmuseum à Amsterdam. Il est présent dans de nombreuses collections privées et publiques, dont la Lightwork collection à Syracuse (Etat de New York), les Archives Alinari à Florence, la Pinacoteca Civica à Monza, la Bibliothèque nationale de France à Paris ou encore le Tropenmuseum à Amsterdam.
Nicola Lo Calzo vit et travaille entre Paris, l’Afrique de l’Ouest et les Caraïbes. Il est représenté par l’Agence à Paris.