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3.33/5 (sur 34 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Gien, Loiret , le 02/06/1971
Biographie :

Nicolas Le Golvan vit à Gien où il exerce le métier de professeur de français au collège Ernest-Bildstein.

Ses travaux d'écriture touchent de nombreux domaines littéraires (romans, nouvelles, théâtre, poésie). Il participe également à plusieurs revues de création littéraire.

"Dachau Arbamafra" (2012) est son premier ouvrage publié.

Il écrit également sous les pseudonymes K. Von Gella ou Le Golvan.

son site : https://nicolas-legolvan.iggybook.com/fr/

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Bibliographie de Nicolas Le Golvan   (12)Voir plus

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Vidéo de

Rentrée Littéraire Flammarion 2012 - Conférence avec Nicolas le Golvan .
Conférence avec Nicolas le Golvan pour la sortie de son livre, Reste l'été.


Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Ce soir, nous fêtons mes quarante ans. Toute la journée, j'ai dû feindre d'ignorer le calendrier, l'entrain anormal des enfants, je n'ai pas décroché quand Armelle appelait. Quarante ans, ça doit se fêter en grande pompe, quitte à tout truquer.
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Je suis devenu un père comme ils le sont tous, des potentialités héroïques qui déchantent à la graisse des barbecues .
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 Il y avait des fois, comme dans un conte, où je collais mon front au sien, calée contre le mur de la cuisine, adossée, acculée, démunie. Mes mots entraient en elle ; je pouvais suivre leur course dans la fibrillation de ses paupières, leurs replis minuscules, la composition de son souffle et les variations retenues de la lumières à l'arête de son nez. Des mots purement charnels. Oui, nous avons eu parfois des instants de grâce.
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Je suis un aplat gigantesque de culture généraliste, une aridité savante. J’ai le syndrome Wikipedia, où tout vaut tout, Proust et Prince, l’holocauste et le low cost, la Shoa et l’Axoa (de veau), une poésie frontale et abrutie, l’ivresse dans sa nature non rimbaldienne, mais bien dans la mixture des rendus.
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Mylène ne m'avait jamais demandé de ressembler à autre chose qu'un petit négligé d'homme qui se cherchait éternellement un rasoir jetable dans la corbeille de la salle de bain
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J'avais passé toutes les premières années de l'éducation de Louis à m'appliquer. Je ne voulais pas manquer le rendez-vous des pères. Un monde à inventer pour moi. Chaque parole que nous avions échangée ensemble me délestait d'un poids immense. À chaque âge de sa petite vie, ma victoire. C'était certain, je deviendrais un jour ce père léger mais nécessaire, liseur d'histoires, colleur d'images, gratteur de croûtes, veilleur de nuits. Je m'étais inventé une figure d'album à découper, un père à la colle forte.
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Je me dis qu'on peut souffrir, on peut encaisser toutes les humiliations du monde, on peut mordre la poussière des villes, s'avilir aux queues des parcs d'attractions, se battre pour une place de cinéma (…) On peut inverser les pôles magnétiques, irrévocablement, on peut ne plus vraiment chercher à s'éviter, il y a ce mamelon qu'on a a surpris au reflet du miroir et tu as soudain tourné le dos, on peut désirer juste une fesse, la lèvre inférieure, objectivement (…) on peut ne jamais se céder le volant, on peut risquer l'endormissement, les bandes rugueuses, les arrêts d'urgences (…) cela n'importe pas tant, cela tient puisque tout s'enchantera une fois les pieds dans le sable. L'été. (…) Notre île est un sanctuaire et nous sommes cette île, parvenus au point zéro de nos vies : la mer. La mer où tout pourrait une nouvelle fois se relever : les murailles, les regards, le désir. 
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Dans notre lopin d'île reposent sans doute des parterres de chiens sous les roses trémières, des secrets de famille plein le jardin, nos aïeux en costume indigène dans les cadres. Il y a longtemps qu'on n'y meurt plus, pas plus qu'on y vit; la maison est un gué où poser ses sacs, allonger son corps et oublier ses lunettes.
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Peu de correctifs visibles pour les textes qui comptent et qui fondent. Où sont donc les brouillons de la Bible, du Coran ? C’est là la limite entre le bouquin sacré et le pavé profane. Le second n’a pas honte de s’être édifié sur l’erreur, la reprise, le recyclage, le moche des ratures, l’humiliation du correcteur orthographique et la furie esclavagiste de l’éditeur. C’en est même sa fierté, sa patte et sa puissance révocatrice. Le roman profane est un monde de portes soigneusement fermées une à une, où l’auteur se retranche dans l’espoir d’une visite. Rien de spécialement modeste mais au contraire, un acte ostensible d’automutilation, une déviance sociale et une pure émanation de la psychanalyse.
Mais rien de tout cela ici, naturellement.
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On n’avait pas pris la route, mais la plage, débarquant à contre-sens des héros par les sentiers des baigneurs.
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