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3.36/5 (sur 169 notes)

Nationalité : Tchad
Né(e) à : Koyom , le 07/12/1959
Biographie :

Nimrod Bena Djangrang, plus connu sous le nom de plume de Nimrod, est poète, romancier, essayiste et animateur de revue.

Après les études primaires et secondaires dans son pays natal, il a poursuivi ses études supérieures à Abidjan en Côte d’Ivoire, où il a enseigné dans les collèges et lycées.

Docteur en philosophie (1996) et rédacteur en chef de la revue Aleph, beth (1997-2000), Nimrod vit aujourd'hui à Amiens où il enseigne la philosophie à l'Université de Picardie Jules Verne.

Nimrod a reçu le prix de la Vocation, le Prix Louise Labé et la Bourse Thyde Monnier de la Société des Gens de Lettres, le Prix Benjamin Fondane (2008).

Il a enseigné en qualité de professeur visiteur à l’université du Michigan (Ann Arbor) de 2006 à 2008.

Il a reçu en 2008 le Prix Édouard-Glissant, destiné à honorer une œuvre artistique marquante de notre temps selon les valeurs poétiques et politiques du philosophe et écrivain Édouard Glissant : la poétique du divers, le métissage et toutes les formes d’émancipation, celle des imaginaires, des langues et des cultures.


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Citations et extraits (137) Voir plus Ajouter une citation
MA VÉRANDA

Moi le pauvre de ce canton
Je tiens en haute estime
Cette pauvreté qui m'a laissé
Libre de toutes obligations
L'hiver me rappelle
Au confort bourgeois
Assis là près de mon poêle
J'écris un poème
Sur l'or qui court
Dans l'herbe jusqu'au
Pied du grand tilleul
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Quoi que tu daignes
attendre du jardin
il t’offre les herbes folles
orphelines pensées

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 Nimrod
Par la parole la vue le toucher
j'espère la beauté
sa trace au fond de moi
une âme à la remorque du soleil.

(" Petit éloge de la lumière nature")
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LE SUFFISANT

Son œil disait qu'il était directeur
Sa parole fusillait ou assommait
C'est selon.
La tendresse il en avait fait
Le deuil tant il s'était habitué
À sabrer dicter rabrouer
Sa jouissance, quelle misère !
Il voulait qu'on l'aime,
Il s'y prenait très mal.
Le métier d'intelligence
Étouffait en lui l'émotion,
Cette émotion
Sans aplomb
Sans armure.
Son humour était savant,
Autant dire inaudible.
Son verbe était cassant,
Autant dire inhabité.
Cet intelligent-là
N'avait pas compris
Que la faiblesse
Est désirable
Et que l'amour
Conquiert le conquérant
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Dans le chambranle de la lumière, je ravauderai la porte
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PORTRAIT D’UN BOULEAU

Si d’aventure tu faisais le portrait d’un bouleau
Regarde d’abord le ciel assure-toi de sa candeur
S’il est gris s’il est fade
Sors ton pinceau
Mais s’il est bleu méditerranée
Abstiens-toi : tu risques de le défigurer
Ce matin le soleil brille par son absence
Alors hop ! glisse-le de gauche à droite
Puis de droite à gauche
Ne laisse subsister sur la toile ni trace ni trait ni bruit
Efface jusqu’au chant du rossignol séducteur
Le bouleau n’en a que faire
Car le ciel et l’hiver ont la même essence
Laisse-la infuser en toi
Te voilà accordé. À présent sors la craie
La vieille craie gris-bleu riche de reflets
Pour des yeux à même de boire son lait
Étale-le de haut en bas en bifurquant
Vers ses branches de poudre et d’or.
Te voilà enrichi d’un étang d’un ciel d’un miroir
Qui reflète ton âme assagie par l’air insolé
Écrase ici et là un vert anglais un vert nuit plus qu’olive
Si tu n’y parviens pas, écrase la nuit elle-même sur le vert
La voilà enfin nimbée d’une présence douteuse
Qui chante avec le gris un chant d’après glaciation
Vérifie qu’elle n’est ni atmosphérique ni soporifique
Et qu’elle s’étale comme l’air visible invisible
Comme lui, sois patient : tu n’es plus très loin du terme
Mais avant de le laisser à son soin de soie et d’estime
Considère-le de long en large et de haut en bas
Si le ciel chante et si le bouleau glisse sur le bouleau
Tu sauras alors que tu viens de peindre
Le Ville-d’Avray son étang ses villas
Et Camille Corot t’en sera reconnaissant
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Pour entreprendre une guerre, il suffit de se sentir agressé. La tragédie devient inéluctable pour qui refuse de payer sa dette envers les autres.
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Allongé dans l’herbe, j’aspire la nuit. La graine vive des étoiles dépose en moi la semence du verbe être avec des convictions qui donnent grand-faim et grand-soif. C’est une sensation que personne n’a encore su nommer.

UNE GOUTTE DE FEU
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Je regrettais ma bibliothèque et le confort que les livres procurent. Sur les étagères de mon cabinet de travail, en secouant la poussière qui les recouvre, j'aurais déniché le volume dont le contenu m'aurais permis de m'évader.
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LE SUFFISANT

Son oeil disait qu’il était directeur
Sa parole fusillait ou assommait
C'est selon.
La tendresse il en avait fait
Le deuil tant il s'était habitué
A sabrer dicter rabrouer
Sa jouissance, quelle misère !
Il voulait qu'on l'aime,
Il s'y prenait très mal.
Le métier d'intelligence
Étouffait en lui l'émotion,
Cette émotion
Sans aplomb
Sans armure.
Son humour était savant,
Autant dire inaudible.
Son verbe était cassant,
Autant dire inhabité.
Cet intelligent-là
N’avait pas compris
Que la faiblesse
Est désirable
& que l’amour
Conquiert le conquérant
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