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3.96/5 (sur 168 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 25/07/1970
Biographie :

Après des études scientifiques,Jean-Christophe Notin a décidé de se consacrer à sa vraie passion, l'écriture.

1061 compagnons, publié chez Perrin en 2000, sanctionna deux années de rencontres avec les Résistants et les Français libres. Il reçut le prix Espoir de la Fondation Charles de Gaulle et une mention spéciale du Prix de la Résistance. Deux ans plus tard, Notin publie La campagne d'Italie (Perrin), premier ouvrage d'importance consacré à ces victoires aussi magnifiques qu'oublies de l'armée française pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est récompensé par le prix maréchal Foch décerné par l'Académie française, le prix des Écrivains combattants et le prix Raymond Poincaré.

En 2004 sort Les vaincus seront les vainqueurs (éditions du Seuil), une reconstitution des dernières batailles menées par les troupes françaises contre le Troisième Reich. En octobre 2005, toujours chez Perrin, Notin livre une biographie du général Leclerc, mettant à jour bien des aspects inconnus concernant sa famille, sa carrière militaire, l'Indochine et, surtout, grâce à une enquête minutieuse, l'accident fatal du 28 novembre 1947.

En mai 2007, JC Notin publie son premier roman aux éditions Privé, "Otage@bagdad". Le pitch: un ancien conseiller de François Mitterrand, Jean-Léon Gradel, fait croire qu'il a été pris en otage à Bagdad et en profite pour régler des comptes avec le monde médiatique et politique.

En avril 2008, paraît un thriller historique, "Nom de code : la murène" (éditions du Seuil). L'auteur y met en scène dans les années 80 un historien fauché, Victor Bécaux, qui, poussé par son éditeur à écrire un pamphlet antigaulliste découvre un réseau ultra-secret de la Résistance, La Murène, mêlé à l'arrestation de Jean Moulin.

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"Ta mère c'est la France, et il faudra la défendre". Jacques Chaban-Delmas se confie à Jean-Christophe Notin ? Ils étaient 1 038. Étudiants, fonctionnaires ou militaires en 1940, De Gaulle les reconnaît à partir de 1941 comme ses Compagnons pour la Libération de la France « dans l?Honneur et par la Victoire ». Parmi eux, des personnalités emblématiques, Pierre Messmer, Jacques Chaban-Delmas ou Pierre Clostermann, mais aussi d?illustres inconnus. ~ ? Ils étaient 1038 Entretiens inédits avec les Compagnons de la Libération ?? Jean-Christophe Notin ?? https://urlz.fr/aGF3

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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
JCN : l’une de vos particularités à la tête du Service clandestin est d’avoir recruté nombre de Bretons. Pourquoi ?

Grégoire : c’est ma petite faiblesse … je ne vais pas dire que j’ai fait du recrutement ethnique, mais étant breton moi même - je sais que c’est un peu cliché ce que je vais dire - , je trouve chez les Bretons les qualités que je cherche : humilité, courage, dureté, opiniâtreté. Entre deux candidats de même profil s’il y en a un qui est breton, j’ai un penchant pour lui.

JCN : et Le Breton ne vous a jamais déçu ?

Grégoire (sourire) : jamais !
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Pour beaucoup, les campagnes de la libération resteront à jamais la plus belle page non pas de l'Histoire, mais de leur vie. Avec la sensation du devoir accompli, ils commémorent ensemble le souvenir de 212 114 camarades tombés au champ d'honneur entre 1940 et 1945.

Leurs combats demeurent méconnus, sacrifiés sur l'autel de la bien-pensance qui a fait du patriotisme un extrémisme quand, au contraire, il est la défense d'un bien commun. La révélation de la barbarie nazie, et la complicité de Vichy, ont achevé de reléguer au dernier plan des mémoires la participation des armes françaises à la victoire.

Cela est injuste pour les morts, ainsi que pour les survivants, mais aussi dangereux pour la construction d'un pays. Le devoir de mémoire ne doit pas être sélectif.
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Je suis très content d'être qualifié de simpliste, car je suis un homme simple, m'exprimant dans un langage simple, pas éthéré. Je ne raconte pas de coups fumeux, j'essaie de coller à l'actualité qui hélas colle aux predictions que j’ai pu faire dans les 15 ans, 10 ans, 5 ans...
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Même l'agression dont il est victime le 28 septembre (1944) ne parvient pas à le freiner. Un homme se présente en effet, un soir, à son hôtel particulier. Comme il porte l'uniforme de la police militaire américaine, le valet de chambre lui ouvre. Interloqué, Marenches, en tenue, quitte son dîner et le somme, en anglais et en français, de s'expliquer, mais en guise de réponse, l'individu arme son fusil... Il a à peine le temps de détourner le canon qu'un coup part juste à gauche de sa tête et se loge dans le mur de l'antichambre. La balle suivante restant bloquée dans le canon, s'ensuivent une bagarre et l'immobilisation de l'impudent qui, véhément, prétend appartenir à la division Leclerc.

Marenches n'apprend sa véritable identité qu'après l'arrivée de la police : André Brunet, pâtissier de vingt-cinq ans, appartiendrait au groupe de FTP ayant élu domicile dans le lycée voisin Janson-de-Sailly. La proximite de la plupart de ces résistants avec le Parti communiste n'arrangeant rien, le jeune officier s'en voudra longtemps de ne pas lui avoir réglé son compte lui-même. Libéré au bout d’un an, Brunet tuera, le 15 novembre suivant, le gardien de la paix Joseph Geoffre après le braquage d’un cinéma et le paiera de la guillotine.
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« Ce que je voulais vous dire aujourd'hui, c'était essentiellement ça. Cette maison a un mauvais renom, nous allons faire en sorte, avec votre aide, que bientôt tout ça soit effacé.

Je voudrais vous rappeler, aux uns et aux autres, ce que je vais me rappeler moi-même tous les matins en me levant ; c'est que nous sommes essentiellement au service de la France et de l'Etat.

Je suis un homme qui admire encore les vertus anciennes, celles dont on se moque souvent aujourd'hui. Eh bien, au risque de faire sourire certains, moi, les mots comme courage, fidélité, honneur, France, moi, ça ne me fait pas rire. Et c'est ça que je voulais vous dire aujourd'hui ».
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(…) c'est l'attentat de la rue Copernic contre une synagogue, le 3 octobre 1980, qui pousse Marenches à franchir le pas.

« Les terroristes, avait-il lancé à un collaborateur, je vais aller les chercher, et je vais les flinguer. - Vous n'en avez pas le droit », lui avait répliqué le colonel en lui rappelant que c'était du seul ressort du président de la République.

Mais justement un ordre tombe de l'Elysée : il ne faut pas que cet attentat reste sans conséquence. Le SA mène en urgence une opération à l'explosif contre une cible palestinienne identifiée de longue date et prend soin de laisser une inscription, « Remember Copernic ». Le Mossad s'en verra ainsi attribuer la paternité, ce qui n'est pas pour lui déplaire, sa stratégie étant de faire croire à son don d'ubiquité.

« Champagne ! » lance une nouvelle fois Marenches en apprenant la réussite de l'opération au retour d'un voyage. L’affaire manque toutefois de tourner au vinaigre quelques semaines plus tard quand, en visite à Cercottes, un connaisseur du dossier reconnaît dans une vitrine du musée-maison la réplique de l'engin explosif... En se limitant à un silence amusé, il évite une guerre des services, elle aussi très en vogue.
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En février 1944, la campagne d'Italie est loin d'être terminée, mais elle pâtit de la préparation du débarquement en Normandie qui engloutit la plupart des moyens.
(...)
Alors, autant s'y impliquer de manière originale. Après son séjour au front, Marenches est désigné pour cornaquer les correspondants de guerre anglo-saxons en visite dans le secteur français. Il commence par une journaliste, la troisième épouse d'Ernest Hemingway, Martha Gellhorn, «blonde, 40 ans, intelligente, vétérante [sic] des guerres de Finlande et d'Espagne », qui consacrera un chapitre aux Français dans son ouvrage The Face of War. Puis c'est le Néo-Zélandais Robert Gilmore pour Parade et, en mars, Dana Adam Smiths pour le New York Times.

Pas sûr que l'aspirant lui confie la blague qu'il affectionne : « Quelle différence entre une vache qui rumine et un Américain qui mange du chewing-gum ? C'est que dans les yeux de la vache, il y a une lueur d'intelligence ! »
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Quand il est de passage à Alger, il loge naturellement dans les plus beaux quartiers, au 37, chemin de Telemly, avec vue sur la baie.

Un paradis : « II y a des chevaux, de jolies filles, tout ce qu'il faut pour être heureux. »

Les jeunes femmes ne lui en voudront pas pour l'ordre des priorités...
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Raymond Barre apprécie beaucoup Marenches qui, lors de la même visite à Cercottes, s'autorise à lui raconter l'une de ces histoires qu'il affectionne : « C'est un Premier ministre qui quitte Matignon. Dans le coffre, il laisse à son successeur trois enveloppes numérotées de 1 à 3, à ouvrir à intervalles réguliers.

A la première manifestation dans la rue, première enveloppe : "Dites que c'est la faute du prédécesseur, ça marche." Six mois plus tard, nouvelle manifestation, donc nouvelle enveloppe : "Promettez une hausse des salaires, ça marche." Six mois plus tard, encore une manifestation et c'est la dernière enveloppe : "Préparez trois enveloppes".»

Marenches rit beaucoup. Barre moins, mais cela ne les empêchera pas de se voir pendant de longues années.
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Le 13 mai 1981, Raymond Barre lui écrit que, sur sa proposition, le Conseil des ministres du jour, le dernier du septennat, l'a nommé au Conseil d'Etat. «J'espère que le SDECE, ajoute-t-il, saura poursuivre, dans les temps difficiles que nous allons connaître, avec le même idéal et la même abnégation, sa mission plus nécessaire et plus vitale que jamais. »

Giscard a donc tenu parole. « Il n'y a qu'Alexandre de Marenches et le général Alain de Boissieu, explique Jacques Wahl, alors secrétaire général de l'Elysée, qui ont tout de suite fait savoir leur refus de servir un président socialiste. Le président de la République a souhaité le récompenser comme un haut fonctionnaire et il a donc été nommé conseiller d’Etat. »
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