Le terme philosophique bouddhiste signifiant individu est SANTANA : flux-continuité.
Cela comprend les éléments mentaux et physiques.
La force karmique de chaque individu relie les éléments entre eux. Ce flux ininterrompu de phénommènes psychophysiologiques conditionnés par le Karma est le substitut bouddhiste de l'ego permmanent où l'âme immortelle des autres religions.
Satipatthana est libre de dogmes, de la dépendance de "révélations divines" ou de toute autre autorité extérieure en matière spirituelle.
Ce Caractère de Satipatthana comme message de dépendance de soi-même à l'aide de soi-même est illustré par les paroles du Bouddha, paroles qu'il a prononcé dans les tous derniers jours de sa vie, ce qui leur confère une valeur particulière:
Ainsi donc Ananda, soyez des îles pour vous mêmes. Ne vous rendez dans aucun refuge extérieur. Que le Dhamma soit votre île, que la vérité soit votre refuge. Ne prenez nul autre refuge...
C'est la compassion qui ouvre les yeux, ouvre la porte vers la liberté, élargit ce coeur étriqué pour le rendre aussi vaste que le monde. La compassion délivre le coeur du pesant fardeau qui le paralyse ; elle donne des ailes à ceux qui sont enchaînés dans les steppes du soi.
Ce corps n’est pas venu du passé et n’ira pas dans l’avenir. Il n’a pas d’existence dans le passé ou dans l’avenir, sauf dans les conceptions irréelles ou fausses.
Bien avant de devenir Premier peintre du roi, et de réaliser les décors de la galerie des Glaces à Versailles, Charles Le Brun fut élève de Simon Vouet. De quel tragédien fit-il le portrait en 1642 ?