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3.66/5 (sur 47 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 03 mai 1946
Biographie :

Après des études en droit, et après avoir occupé des postes de responsabilités dans la publicité puis comme Secrétaire général d'un groupement patronal, il commence une carrière littéraire consacrée à l’histoire.
Il se spécialise d'abord dans la généalogie, dans l'héraldique puis dans l'histoire militaire. Il est considéré comme l'un des meilleurs spécialistes des deux guerres mondiales.
Il est par ailleurs membre du comité de rédaction de la Revue Saumur publiée par l'Association nationale des officiers de réserve de l'arme blindée et de la cavalerie (association "Saumur"), de l'Association des Écrivains Combattants, de la Société des gens de lettres et du Pen Club français, membre de l'Union de la noblesse russe.
Il est en outre Chevalier de la Légion d’honneur (2000) et Lauréat de l Académie française.

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Source : wikipédia
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Patrick de GmelineCharles Nungesser : de l'as de la Grande Guerre au disparu de l'Atlantique Éditions du Rocher Collection Biographie Une biographie de cet aviateur français dont le nom reste associé à celui de F. Coli en raison de leur disparition suite à leur tentative de traverser l'Atlantique en avion en mai 1927. Avant ce tragique accident, C. Nungesser a été un as de la Première Guerre mondiale, avec 43 victoires homologuées. Officier du 2e régiment de hussards, il a aussi été boxeur et acteur de cinéma aux Etats-Unis. ©Electre 2021 https://www.laprocure.com/charles-nungesser-grande-guerre-disparu-atlantique-patrick-gmeline/9782268104805.html
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
N'empêche que, en tentant de le poursuivre, Guynemer a perdu sa victime. Et il a beau chercher, passer et repasser, il n’aperçoit rien. Alors, il décide une chose folle, unique dans les annales de l'aviation.

Il atterrit tout près de la belle villa de ses parents, entourée d'un parc. Justement, la famille revient de la messe.

- Papa, je viens de descendre un Boche et je l’ai perdu...

- Tu as perdu quoi ? un... Boche ?

- Mais oui, aidez-moi à le retrouver ! Moi, il faut que je retourne à l'escadrille faire mon rapport. Il est dans la forêt, près de Bailly, du côté du Bois-Carré !

Le père ouvre de grands yeux. La mère et les sœurs aussi. D'autant que le fils et frère est déjà reparti vers le terrain. Alors, toute la famille s'y met. On avertit les gendarmes, les maires des communes voisines et on se met à rechercher le Boche « du petit ». Et on le retrouve « le Boche », écrasé dans un champ, son pilote à côté. Guynemer est heureux, mais il va devoir tempêter, l'œil sombre, pour qu'on lui accorde cette victoire, la deuxième. Elle est suivie de deux autres, dont l'une partagée avec son camarade Bucquet. Il atterrit à côté d'une de ses victimes. Il ôte son cuir, apparaît en vareuse avec sa Croix de guerre et sa médaille militaire.

Les fantassins accourus le reconnaissent, l'acclament. Il sourit. Un capitaine s'approche - il s'appelle Launay -, arrache ses trois galons et lui dit :

- Pour vous, vous les porterez plus tard, quand vous serez capitaine, cela ne tardera pas !

Il écrit à son père, lui raconte un combat contre deux Fokker : « Résultat : trente-cinq balles à bout portante et couic !» «Couic», comme pour étrangler un poulet !

Le 24 décembre, le général Franchet d'Esperey lui remet la Légion d'honneur, devant son père, accouru et ému.
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19 juin « Sans esprit de recul »

Il est 19 h 30. Devant le théâtre, le lieutenant Périn braque ses jumelles sur l'île. Brusquement, il a l'impression que le paysage se disloque dans ses oculaires. Les deuxième et troisième arches du pont Cessart n'existent plus. Les pierres achèvent de retomber dans la Loire, dont les flots sont, à cet endroit, relativement profonds. Des maisons, déjà ébranlées par le bombardement, s'écroulent sous le souffle. Des centaines de vitres se brisent dans un rayon de cinq cents mètres. Les élèves de Périn relèvent la tête. Entre eux et l'île, un épais nuage de poussière commence déjà à dériver.

Là-bas, les hommes de Buffévent, élèves et tirailleurs, sont complètement isolés sur les positions qu ils tiennent depuis presque vingt-quatre heures face à la lre Kavallerie Division.
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Garros cherche des yeux un endroit où se poser. Mais, en dessous, ce sont les lignes allemandes ! Rien à faire, il faut y aller. Le Morane touche le soi, dans un atterrissage aussi parfait que le permet un terrain non préparé. Garros saute de son baquet et, fébrilement, car il aperçoit des tenues feldgrau, baïonnette en avant, qui courent dans sa direction, il entreprend de mettre le feu à son avion intact avec son dispositif de tir. Les flammes commencent à lécher l'appareil ! Mais les Allemands arrivent et, en quelques minutes, Garros est entouré, pressé, emmené. Commence pour lui une captivité de trois ans.

Il est cependant persuadé d'avoir suffisamment endommagé son Morane pour que celui-ci garde son secret : c'est d'ailleurs ce qu'il va écrire un mois plus tard, le 26 mai, à Léon Morane :

⁃ « Excusez-moi auprès de Malherbe (le capitaine de Malherbe, commandant de la MS 26). Il m’avait prêté un parapluie (sobriquet des Morane-Parasol) auquel il tenait beaucoup et qui a été détruit sans laisser de trace dans un commencement d'incendie que j'ai eu à Dunkerque... »


Mais Garros se trompe. Les Allemands ont éteint le feu de son Morane. A Berlin, l'ingénieur Anthony Fokker, Hollandais travaillant pour les Allemands, est aussitôt averti de cette précieuse prise de guerre. Le Morane est démonté et expédié dans la capitale, où il arrive un mardi.
⁃ Extraordinaire !

Aidé de ses mécaniciens, l'avionneur démonte, examine, fouine, compare. Ses ingénieurs de l'usine Fokker de Schwerin, Fritz Heber et Heinrich Lûbbe, ont déjà beaucoup travaillé sur un système de synchronisation hélice/mitrailleuse. L'invention de Garros leur ouvre de nouveaux horizons.
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- Le voilà !

Le journaliste et les deux pilotes ont retrouvé l'épave du Spad, tombé huit jours plus tôt non loin des tranchées devant Montello. Baracca est là, tout près des restes de l'avion calciné. Une balle en pleine tête. Sans doute venue du sol.

Après la guerre, un garçon nommé Enzio Ferrari vient trouver la mère de Baracca. Il est coureur automobile et passionné de mécanique. Il songe à créer sa propre usine de construction de voitures. Et il cherche un emblème. Il le veut glorieux. Alors, il a décidé d'aller voir la mère de Baracca pour lui demander l'autorisation d'adopter celui de son fils, symbole de l'Italie. Aujourd'hui, le cheval noir cabré de Ferrari est connu dans le monde entier.
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Soudain ,un grand coup au cœur!Fonck s aperçoit qu il s est trompé.Ce sont trois biplaces!Meme les deux qui assurent la protection!Ce sont des petits appareils de combat,d un modèle tout nouveau,comme Fonck n en a encore jamais vu!Et il a été découvert!Les mitrailleurs sont debout,la crosse à l épaule,attendant pour ouvrir le feu qu emporté par son élan il passe derrière eux dans le meilleur champ de tir!
Trois biplaces groupés....La donne et donc le combat sont totalement différents.Que va faire Fonck,qui ne dispose que de quelques millièmes de seconde pour se décider?
Retrouvons Chambe,ici la plume de Fonck:
L œil rivé au collimateur,il voit s inscrire dans le disque lumineux d abord le premier des petits biplaces,celui de l aile gauche,dont il est le plus près,et un peu plus loin,rigoureusement sur le même axe et à la même hauteur,le second,celui de l aile droite.Ils sont dans le prolongement exact l un de l autre.Quand au Rumpler,il ne peut plus le voir,mais il le sait présent.Au dernier instant,il lui a semblé amorcer un virage comme pour revenir vers les lignes allemandes.
Il est seize heures vingt.Dans le collimateur,les trois croix noires ont démesurément grandi.Elles envahissent tout le champ.Le premier avion est à cent,soixante,quarante mètres.Gare à la collision!un éclair!une vision!Les têtes casquées,les visages roses des allemands!A les toucher !
Tout va extrêmement vite.Fonck a pressé la détente.Les balles traçantes ont jailli!Le SPAD saute littéralement le premier allemand....ses roues l effleurent même.Et immédiatement derrière,le second!Les vickers crachent à nouveau le plomb!Deuxieme saut de mouton!Du sport,diraient les anglais!Du jumping!Du steeple-chase!
Fonck prend le large,coup de pied à gauche sur le palonnier,manche à gauche,lui aussi.Le SPAD gémit de toutes ses membrures,l aile gauche plantée vers la terre,la droite piquée vers le ciel.Les oreilles du pilote sifflent à l aigu et sa gorge est sèche,prise,nouée.Il attend les tirs des allemands,.Rien....Où sont ils?Il jette un œil....Ils sont là,plus bas:le premier descend droit vers le sol,une aile cassée,le plan arraché,le fuselage tournant sur lui-même!La place du mitrailleur est vide et l arme ballotte....plus trace de l homme,le malheureux....Où est l autre?Là encore en l air,mais cabré vers le ciel et traînant derrière lui un panache de flammes.Cela ne dure pas:il plonge à son tour,de la fumée noire se mêlant à l orange du feu!
Et le troisième?Fonck Le croit aux prises avec ses camarades....il n en est rien.Le gros Rumpler tente de se faire discret et file,si l on peut dire à l anglaise,décrivant une courbe en mettant comme il peut,le cap vers les lignes allemandes.Cinq cents mètres le sépare de Fonck ,qui lance son moteur à plein régime:deux mille deux cents tours!Il va tout droit,coupant la route au Rumpler,qui est en plein dans sa courbe.Fonck,en amateur,admire la belle silhouette de celui qui va mourir:avion moderne,assez gros,peint en jaune pâle,où se détache nettement,presque artistiquement,les croix noires;à bord,il y a certainement l équipement photographique et l armement dernier cri.Pas le temps d admirer plus longtemps.D autant plus que l observateur mitrailleur a vu le SPAD et braque sa mitrailleuse,prêt à faire feu.Fonck a pris sa décision:attaque par en dessous pour frapper sous le gros ventre.Il plonge,se retrouve dessous à cent mètres.Le mitrailleur ne peut plus le voir car il est sous ses plans.Le pilote allemand est habile,il amorce des changements de direction successifs,pourtant délicats avec un appareil aussi lourd.Qui permettront à l observateur de revoir le SPAD pour l instant caché.Fonck tire sur le manche,l œil au viseur.Le SPAD se cabre,tel un cheval de chasse,se redresse,presque debout.A quinze mètres,à toucher......le Rumpler montre ses moindres détails,y compris son ventre constellé de taches d huile.Les mitrailleuses lâchent leurs guêpes d acier incendieres qui s enfoncent droit dans le réservoir!Une énorme explosion!Fonck a dégagé un extremis,virant à la verticale,ce qui l eloigne du drame.Vision terrifiante,le pilote voit passer devant ses yeux le corps du mitrailleur,vêtu d’une veste de cuir noir,botté de cuir,qui tombe à l horizontale,membres écartés,agités de mouvements convulsifs et désespérés.Le Rumpler,les ailes repliées,le fuselage disloqué,entouré de multiples débris de toile,de bois et d acier,plonge vers le sol,sur Givresnes,vers les tranchées.....françaises?allemandes?
Fonck n en sait rien et ferme un instant les yeux,horrifiés par cette vision.
Il est seize heures vingt et une.
En moins d’une minute (officiellement quarante-cinq secondes),trois ennemis abattus,trois victoires .Du jamais-vu.
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Le syndicat du commerce des vins de Champagne naît officieusement un soir de septembre 1882 au Club du commerce. Quelques semaines plus tard, le 4 novembre, il devient une réalité. Une loi parachève la protection de l’appellation l'année suivante. Ne fera plus et surtout ne vendra plus du "champagne" qui veut.
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Sire, comme un de nos aïeux le disait à Henri IV, je dirai à l'un de ses petits-fils: nous vous offrons ce qu'il y a de meilleur, nos vins, nos poires et nos cœurs. Veuillez les agréer...
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"Fermé pour cause de Victoire"
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L'union est plus nécessaire que jamais pour rendre à la France sa grandeur nationale.
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