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2.85/5 (sur 24 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Québec , le 08/04/1814
Mort(e) à : Halifax, Nouvelle-Écosse , le 07/03/1841
Biographie :

Philippe-Ignace-François Aubert de Gaspé est un journaliste et écrivain canadien.

Il est le fils de Philippe Aubert de Gaspé (1786-1871), avocat, fonctionnaire et futur seigneur usufruitier de Port-Joly.

De 1827 à 1832, il fait des études au séminaire de Nicolet. Jusqu'en 1836, il vit à Québec, où il est sténographe et journaliste aux journaux The Quebec Mercury et Le Canadien.

En 1835, une altercation avec le député Edmund Bailey O'Callaghan lui vaut une condamnation en justice et un mois de prison.

En 1836, il doit quitter Québec après avoir causé l'évacuation du parlement en y déposant une bouteille puante.

Il réside alors au domaine de sa famille, à Saint-Jean-Port-Joli, où il rédige le premier roman de la littérature canadienne-française qu’il intitule "L’Influence d’un livre", publié en 1837 dans le journal Le Populaire, dirigé par Napoléon Aubin.

Il habite ensuite Halifax, où il devient correspondant à l’Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse.

Il y meurt subitement de maladie le 7 mars 1841, à l'âge de 26 ans, célibataire.

Interdit par Henri-Raymond Casgrain (1831-1904), le texte de son roman est réédité en 1864 sous le titre "Le Chercheur de trésors", dans une version toutefois expurgée de quelques passages.

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Bibliographie de Philippe Aubert de Gaspé fils   (4)Voir plus

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Autrefois Jean n'avait rien,
On disait, c'est un vaurien ;
Mais, depuis son héritage,
On dit, c'est un garçon sage.
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Pour lors, je vas vous raconter une rôdeuse d'histoire, dans le fin fil. Mais s'il y a parmi vous autres des lurons qui auraient envie de courir la chasse-galerie ou le loup-garou, je vous avertis qu'ils font mieux d'aller voir dehors si les chats-huants font le sabbat, car je vais commencer mon histoire en faisant un grand signe de croix pour chasser le diable et ses diablotins. J'en ai eu assez de ces maudits-là, dans mon jeune temps.

Pas un homme ne fit mine de sortir : au contraire, tous se rapprochèrent de la cambuse où le cook achevait son préambule et se préparait à raconter une histoire de circonstance.

Le «bourgeois» avait, selon la coutume, ordonné la distribution du contenu d'un petit baril de rhum parmi les hommes du chantier, et le cuisinier avait terminé de bonne heure les préparatifs du «fricot de pattes» et des «glissantes» pour le repas du lendemain. La mélasse mijotait dans le grand chaudron pour la partie de tire qui devait terminer la soirée.

Chacun avait bourré sa pipe de bon tabac canadien, et un nuage épais obscurcissait l'intérieur de la cabane, où un feu pétillant de pin résineux jetait cependant, par intervalles, des lueurs rougeâtres qui tremblotaient en éclairant, par des effets merveilleux de clair-obscur, les mâles figures de ces rudes travailleurs des grands bois.

Joe, le cook, était un petit homme assez mal fait, que l'on appelait généralement le bossu, sans qu'il s'en formalisât, et qui «faisait chantier» depuis au moins quarante ans. Il en avait vu de toutes les couleurs dans son existence bigarrée, et il suffisait de lui faire prendre un petit coup de jamaïque pour lui délier la langue et lui faire raconter ses exploits.
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Je conçois bien que l'Espagnol vindicatif attende son ennemi au détour sombre d'une forêt et lui plonge son poignard dans le cœur ; que le Corse sauvage attende sur le haut d'un ravin l'objet de sa vendetta, et, d'un coup de sa carabine, l'étende à ses pieds ; que l'impétueuse Italienne porte un stylet à sa jarretière et perce le sein d'un amant infidèle ; il y a quelque chose de grandiose dans leur action ; le premier appelle sa vengeance "le plaisir des Dieux" et dit avec le poète anglais que "c'est une vertu".
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Le bonhomme réduit enfin au silence, le galant fit embarquer sa belle dans sa carriole, sans autre chose sur la tête qu'une coiffe de mousseline, par le temps qu'il faisait s'enveloppa dans une couverte ; car il n'y avait que les gros qui eussent des robes de peaux dans ce temps-là ; donna un vigoureux coup de fouet à Charmante qui partit au petit galop, et dans un instant ils disparurent gens et bête dans la poudrerie.
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Il voulait se fuir lui-même ; mais une voix intérieure lui répétait sans cesse : Seul avec tes souvenirs !
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