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Citations de Piero San Giorgio (13)


Les Occidentaux nés après 1945, appelés baby-boomers, sont probablement la génération la plus irresponsable de tous les temps. Nés dans une période de forte croissance, ils ont bénéficié d’un Etat social puissant et riche, leur apportant éducation, loisirs et infrastructures sans commune comparaison possible dans l’histoire de l’humanité. Tout cela était le fruit du travail de la génération précédente qui, elle, a vécu la Grande Dépression, la Deuxième Guerre mondiale et qui a en plus tout reconstruit au cours des Trente glorieuses. Les baby-boomers, eux, n’ont jamais eu à se fouler vraiment : trop jeunes pour les dernières guerres coloniales, sans jamais avoir de problème pour trouver un emploi, ils ont bénéficié de toutes les prouesses technologiques et médicales, ils ont passé leur jeunesse à s’amuser en expérimentant des drogues, l’amour libre et sans conséquences, et avec la musique à fond ! Ils ont même pris le luxe se remettre en question depuis le Summer of love et Mai 68, tout l’acquis millénaire de la civilisation occidentale. Ecartant toute morale comme une entrave à leur jouissance immédiate, ils se sont ensuite retrouvés à faire du fric dans les années 80 et 90 et sont maintenant aux commandes, montrant toute leur crasse inculture, leur incompétence et leur mépris. Tels des enfants gâtés, ces Américains et Européens nés après-guerre ont dilapidé un capital naturel et culturel millénaire pour leurs petits plaisirs. Pire, après avoir culpabilisé la génération de leurs parents, traités de racistes, de fascistes, de génocidaires, maintenant que l’heure de leur retraite arrive, les enfants du baby-boom exigent que celle-ci soit payée par les générations suivantes, bien plus pauvres et plus démunies.
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Comment accuser nos politiciens d’être avares, menteurs et totalement déconnectés du peuple si nous sommes nous-mêmes prisonniers d’une consommation à outrance et d’une relation à l’autre de plus en plus superficielle ? Ce que le survivalisme propose avant tout, c’est d’arrêter de lorgner dans l’assiette du voisin. Arrêter de blâmer cet autre pour nos propres défauts, nos propres faiblesses, nos propres écarts. Arrêter de blâmer cet autre pour notre avenir et l’avenir de nos enfants.
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Les médias zappent d’un sujet sensationnel à un autre, sans arrêt, sans jamais faire une analyse de fond ou donner le temps de réfléchir. Si pour la plupart des téléspectateurs, à l’esprit émoussé, voire lobotomisé depuis longtemps, ce diversement suffit, l’esprit aiguisé perçoit de manière évidente l’influence de qui possède le média en question : marchand d’armes, groupe industriel ou Etat. Dans ce monde matérialiste où l’on vénère l’argent, la moindre critique du système marchand-consumériste et de l’accumulation de la richesse à outrance est devenue une forme d’hérésie. Tout politicien, professeur ou citoyen parlant contre la société de consommation met sa carrière en danger et doit s’attendre à être chahuté, accusé d’extrémisme, ridiculisé et ignoré.
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Il est préférable que la plupart des citoyens de notre nation ne comprennent pas le fonctionnement de notre système bancaire et monétaire parce que, si c’était le cas, je pense qu’ils commenceraient une révolution dès demain matin » Henry Ford
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Apprenez que dès maintenant, quoi que vous fassiez, ce sera insuffisant, mais que c'est déjà infiniment mieux que de n'avoir aucune préparation.
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A dire vrai, le danger peut très bien se trouver près de chez vous. Pensez au 3500 personnes décédées en une nuit en 1984, lors de la fuite d'isocyanate de méthyl (gaz chimique utilisé pour la synthèse des pesticides) sur le site de l'usine Union Carbide à Bophal en Inde ! Et que dire des survivants de Tchernobyl ou de Fukushima ? Étaient-ils préparés à une telle éventualité ? Pour les populations qui ont tous perdu, y aura-t-il en plus, des effets retardés sur la santé ? Et si un nouveau virus, au taux aussi de mortalité similaire à celui d'Ebola et à la transmission aussi aisée que celui de la grippe, se propageait à travers le monde, prendriez vous encore les transports en communs ?

Préface de Dimitri Orlov, ancien ingénieur, écrivain et spécialiste en collapsologie.

Malheureusement, la menace ne se limite pas à ces quelques exemples médiatiques. Les personnes ayant vécu la Guerre Froide se rappellent du danger de guerre nucléaire planant sur les nations du monde entier. Malgré la fin de celle-ci, l'arsenal nucléaire mondial reste impressionnant : plus de 16 000 ogives. Dans le contexte actuel de regain de tensions internationales, l'éventualité de nouvelles guerres n'est pas à exclure.
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Celui qui n’est pas occupé à naître est occupé à mourir_ Bob Dylan
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Il serait intéressant qu’un magistrat propose de définir le crime financier contre l’humanité, crime imprescriptible et aussi grave que ceux jugés à Nuremberg en 1945.On pourrait imaginer qu’un gouvernement populiste, face à la colère de la population, charge des tribunaux du peuple d’instruire de tels crimes.
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Une monnaie papier, fondée sur la seule confiance dans le gouvernement qui l’imprime, finit toujours par retourner à sa valeur intrinsèque, c’est-à-dire zéro. Voltaire.
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Cette culture construit l’illusion de la rareté pour que les gens assouvissent leurs besoins émotionnels et spirituels par l’acte d’achat… et provoque de la vraie rareté dans les pays pauvres où il n’y a déjà pas assez de ressources pour couvrir les besoins de base que sont la nourriture, l’eau potable, la santé et l’éducation.
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Passionnant, documenté, précis. Flippant ?
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La montagne de billets de dollars imprimée ces dernières années par la Réserve fédérale n’est autre que la plus grande bulle spéculative de l’histoire qui prendra fin dans la douleur. La seule question qui reste est de savoir combien de dégâts supplémentaires seront infligés à l’économie mondiale.

Face à tant de risques, qui achète encore cette dette américaine ? … la Réserve fédérale elle-même, laquelle rachète donc la dette qu’elle émet. ..
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Deux c'est un et un c'est rien.
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