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Citations de Pierre Taigu Turlur (13)


Le soir venu
les fleurs parfument même
les cris d'enfants
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Creusant le ciel ; j’ai cherché sans relâche
Ce soir enfin, j’ai puisé la lune dans les eaux.
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L’eau claire jusqu’au fond

Les poissons fraient lentement, lentement

Le ciel sans limite est vaste

L’essor des oiseaux, loin, très loin
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Ne t'assieds pas comme Bouddha, laisse Bouddha t'asseoir. Tout comme la rondeur et plénitude de la lune, ton visage originel apparaît spontanément, automatiquement, libre et sans contraintes. Il ne t'appartient pas de le voir, mais sans le savoir, de l'être.
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Le secret du sceau de l'esprit du Bouddha est ouvert, juste ici et maintenant, devant tes propres yeux. Ne fais rien, sois sans fabrication. Abandonne toute affaire, l'idée d'être quelqu'un d'autre ou de réaliser quelque chose de spécial. Ici, le voyageur, le chemin et la destination ne sont ni deux ni un. Ainsi assis, assis dans l'ainsi, cultive l'intention de te tenir droit et cependant ne la réalise pas. Dans le non-faire, la réponse naturelle à la gravité se fait d'elle-même. Un millimètre d'action et terre et ciel bleu se trouveront séparés, le moindre faire et tu te seras déjà égaré. Laisse-toi prendre par le paisible état. Sois chez toi dans le sans- demeure.
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Au Japon, les fleurs de cerisier sont aimées pour le fait qu’elles passent, qu’elles ne se donnent que fugitives, que le moment même où le vent les disperse et les évanouit, créant un tourbillon de pétales, est le moment le plus beau, d’une ineffable splendeur. Ainsi de notre vie, fleurs de cerisier dans le vent, une vie qui peut accepter la maladie, l’infortune, l’échec. Cela ne signifie pas pour autant se résigner, baisser les bras, se laisser aller, mais comprendre combien ces moments sont aussi précieux et, plutôt que de les fuir ou refuser, les vivre pleinement tels quels. Ne pas choisir ou élire un séjour, être nuage flottant ou eau vive, c’est ne pas laisser prise aux choses, c’est abandonner toute saisie et attache. Habiter le cœur de la discontinuité, s’abandonner à l’éphémère, consentir à l’évanescence même.
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Tu ne trouveras ici nulle trace, comme ces canards sauvages s'envolant d'une rivière, comme la neige sur la neige. Cela n'a aucune saveur particulière, musique dépourvue de sons, chevauchant le buffle et soufflant dans une flute vide, toutes choses au repos et pourtant si vivantes. Les poissons frayent , les oiseaux volent, et, ce faisant, ils retournent à la condition normale et originelle. Alors que tu laboures les nuages et traverse toute l'étendue du ciel, sois à ton aise. Les choses et les pensées viennent jouer pour aussitôt s'évanouir. Cesse de t'inquiéter. Le corps transitoire et dynamique de la réalité n'est autre que le corps des Bouddhas. Ne t'attache ni à ceci ni à cela. Il n'est plus nécessaire de traîner dans le royaume des opposés, de choisir ou de rejeter. Facile, il est facile d'aller et de réaliser.
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Voilà ou nous sommes. On ne peut échapper à ce monde. Cette souffrance est nôtre et toute tentative de la fuir ne fait que l'accroitre.

Voilà notre liberté même : L'impossibilité d'échapper à NOTRE VRAIE DEMEURE.
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On ne prend pas la forme de Bouddha, elle éclot d'elle-même.
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Et notre première pratique est de nous exercer à L'INVISIBILITE: intimement mélangés à la réalité, nous effaçons nos traces, comme les oiseaux dans le ciel ou les poissons dans l' océan, on ne tente pas à se distinguer. La vie que l'on mène içi est des plus ordinaires
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Après nous être assis en méditation, nous devons nous relever et descendre de l'ermitage ; retourner à la vie et la rencontrer de manière dynamique. La méditation ne cesse pas pour autant, elle se poursuit à la façon d'une cloche qui résonne et pénètre et touche tout alentour.

C'est comme lorsqu'un marteau frappe la vacuité , avant et après, ce son merveilleux pénètre toutes choses. Nous sommes cette résonance qui va dans le monde.
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Or l’enfant, au matin de son existence, est émerveillement et non reconnaissance, improvisation et non récitation, question joyeuse et non réponse ennuyée, son vide ébloui est illuminé par les couleurs, les saveurs, les sons, les parfums et le toucher des choses. Le voilà, le royaume. Tout cela et rien que cela.
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L’enfant intérieur advient malgré nous, parce que nous n’y sommes plus vraiment et lui laissons place, préséance et souveraineté. Il faut surtout se garder de faire de cet enfant un désir de plus, un objet, une recherche ou une fierté.
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