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Citations de Pierre de Villiers (100)


La vraie loyauté consiste à dire la vérité à son chef. La vrai liberté est d'être capable de le faire, quels que soient les risques et les conséquences.
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"Servir" : ce verbe sur lequel se cristallise l'exigence militaire porte une interrogation générale des démocraties modernes, dont le destin se joue peut-être entre ceux qui veulent les servir et ceux qui ne veulent que s'en servir (page 215).
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Etre sincère, ce n'est pas dire ce que les gens ont envie d'entendre, mais ce qu'ils sont en droit d'entendre, avec le souci de la véracité et de la constance (page 239).
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La force de la cité n'est pas dans ses remparts, ni dans ses vaisseaux, mais dans le caractère de ses hommes (Thucydide) (page 48).
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Choisir d'être militaire, c'est accepter de ne plus s'appartenir, tout à fait. Pour autant, la disponibilité à servir, en tout temps et en tous lieux, d'une ville à l'autre, d'un continent à l'autre, ne fait pas de nous des déracinés.
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Le débat entre la force et la violence est un déni de l’autre, alors que la force implique une retenue de la puissance. La force se refuse à la cruauté, à laquelle la violence conduit souvent. La force peut être affirmée quand la violence se déchaîne. D’un côté, il s’agit d’une passion raisonnée ; de l’autre, d’une passion dévastatrice. La période de paix _ sans précédent dans l’histoire _ que nous avons vécue a fini par chasser notre vision de l’avenir, la possibilité d’une guerre, au sens classique du terme.
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[...]La phrase du maréchal de Saxe est encore très actuelle: " Nous autres, militaires, nous sommes comme des manteaux dont on ne se souvient que quand vient la pluie."[...] pp 160-161.
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Le chef est un absorbeur d'inquiétude et un diffuseur de confiance.
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La mondialisation, qui procure à nos jeunes des expériences et une ouverture incontestable, risque de façonner des individus de nulle part, "ni d'aucun temps ni d'aucun pays", comme l'écrivait Fénelon. Pourtant l'enracinement est probablement le besoin le plus important, au plus profond de l'être humain. Il provient pour l'essentiel de la terre sur laquelle on est né : la terre des pères, la patrie, et de la communauté dans laquelle on a grandi, et qui s'appelle la nation, communauté d'hommes et de femmes réunis par des valeurs choisies ensemble et incarnée par un Etat chargé de la faire vivre et de l'organiser. Le mondialisme forcené, qui nie cela ou en fait abstraction, est une idéologie dangereuse. Tout dirigeant responsable ne peut l'ignorer. Un homme est d'autant plus efficace qu'il sait d'où il vient et ce qu'il incarne.
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La grandeur de la France n’est pas un acquis sur lequel les Français pourraient se reposer. Grandeur oblige, c’est le pays tout entier qui doit être à la mesure d’un tel destin.
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Je ne suis pas étonné de la sinistrose ambiante dans notre pays. Je la comprends tant la France me semble fracturée depuis quarante ans et tant les pouvoirs publics paraissent désarmés face à cet inquiétant constat. Je la comprends aussi, tant le monde est instable et inquiétant, avec cette impression que la paix est fragile et la guerre de plus en plus proche de nous. Je la comprends, quand je vois les valeurs morales constitutives d’une société organisée disparaître peu à peu sous le coup d’idéologies multiformes et mondiales. Je la comprends quand je vois la déshumanisation en marche dans notre pays, la noirceur de notre époque en mal d’épuisement et notre civilisation menacée. Et pourtant, je ne peux pas me résoudre à ce découragement, à ce doute et parfois à cette crainte de l’avenir.
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La France est, avant tout, un patrimoine vivant. (...) La nature l'a faite belle et l'histoire l'a faite grande (page 201).
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C'est pourquoi les militaires ont collectivement le devoir de protéger cette confiance et de la faire grandir. Comment? Il y a deux manières; une bonne et une mauvaise. La mauvaise, c'est la cohésion qui se construit "contre": contre l'autre unité, contre l'autre armée, contre l'échelon supérieur, contre les jeunes, contre les vieux, contre les plus faibles... Cette cohésion n'est que façade. Elle mène immanquablement aux luttes intestines. Celles qui nous affaiblissent et font le jeu de l'adversaire.
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Comme chez tous ceux qui ont vécu à la campagne, le rythme des saisons a été celui de ma jeunesse  : se réjouir de débusquer les champignons dans l’humidité de l’automne, jouer sur la glace, observer le réveil de la flore au printemps, respirer le parfum de la terre encore chaude lors des soirées d’été. Cette cadence immuable façonne un homme. Notre époque trépidante nous a malheureusement coupés de cette incarnation du temps, d’un monde rural où la sincérité des relations prime sur les jeux d’apparence et les faux-semblants.
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Retrouvons ensemble les valeurs fondatrices de notre civilisation: le pardon et la bienveillance, plutôt que la polémique et la provocation. Soyez des bâtisseurs de projets qui transformeront le monde de demain. Gardez votre liberté, votre libre arbitre par rapport à toutes ces théories à la mode. La mode est ce qui se démode. Regardez notre patrimoine, non pas comme un musée poussiéreux, mais comme un trésor où puiser des idées, des solutions trouvées par d’autres qui, avant nous, ont été confrontés à des périodes de recul, puis de renaissance. Ce mouvement incessant a fait l’histoire de la France. Conservez la lucidité et l’humilité pour le reconnaître et le connaître. Et gardez en mémoire qu’ « être dans le vent est une ambition de feuille morte » comme l’écrivait le philosophe Gustave Thibon, avec son langage et son bon sens paysan.
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N’oubliez pas que la richesse matérielle ne peut pas être un but en soi. La pire servitude peut devenir la convoitise du superflu, le « jamais assez ». L’ambition est légitime, mais la soif du pouvoir très dangereuse. Le riche est, plus que le pauvre, susceptible d’oublier la fragilité de la condition humaine et de s’enfermer dans un orgueil aveuglant, comme anesthésié par la réussite matérielle. L’argent achète tout, remplace tout, tient lieu de tout, étouffant la compassion, l’humilité et le regard vers les autres.
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Les confinements récents liés à la crise du Covid ont contribué à déshumaniser notre société. Certains d’entre vous souffrent d’ailleurs encore de cet isolement. Le télétravail - vous l’avez sûrement vécu vous-même - a permis de grandes avancées en évitant de longs voyages couteux et polluants, en simplifiant les réunions et en évitant de perdre du temps dans les transports. […] Toutefois, rien ne remplacera les relations humaines directes, les échanges de regards, les discussions informelles, la connaissance mutuelle des personnes. […] Les écrans entretiennent, pendant un temps donné, des liens que l’on a su tisser les yeux dans les yeux. Mais le mirage se dissipe rapidement. Croire autrement est une erreur et le réveil sera douloureux pour ceux qui parient sur le « tout télétravail », notamment dans les entreprises. Un monde sans la vue, l’ouïe, l’odorat et le toucher en direct est une perte de sens, dans tous les sens du mot. Le sens a besoin d’incarnation et pas de virtuel.
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Enfin, l'exemple se construit sur la cohérence entre les paroles et les actes. Il ordonne, pas dans le sens de "donner un ordre", mais dans le sens de "mettre les choses en ordre". Pour y parvenir, il ne faut pas chercher à être irréprochable, à forcer sa nature ; mais seulement à faire son devoir (page 55).
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En soulageant le carcan juridique, on redonnerait sa chance et sa place au pragmatisme. Mais nous n'en sommes pas là. Aujourd'hui, la loi, qui n'est en principe qu'un moyen au service d'une bonne organisation de l'Etat et l'encadrement d'une vie harmonieuse dans notre société, devient une fin en soi. La nation devient l'appendice ou la variable d'ajustement de l'Etat, dont elle devrait être le cœur et la raison d'être. C'est ainsi par exemple que j'ai souvent entendu ces derniers mois cette réflexion : "A quoi bon embaucher avec tous les ennuis que j'aurai . Alors, je me débrouille." Quelle tristesse de voir les amoureux de la France devoir tourner le dos à l'Etat français.
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Les militaires connaissent suffisamment les affres de la guerre pour être, avant tout, des artisans de paix. (...).
Car la paix ne va pas de soi. Il faut la conquérir et, une fois conquise, la préserver (page 129).
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