Les femmes, dans notre coeur, sont comme les affiches sur les murs. Pour cacher la première, on colle par-dessus une autre affiche qui la recouvre entièrement. Peut-être que, sur le moment, quand la pâte est encore fraîche et le papier encore humide, à travers la seconde on continue d'entrevoir vaguement, par transparence, les couleurs de la première. Mais bientôt il n'en reste plus trace. Et lorsque la seconde se décolle, elles tombent ensemble toutes deux, vous laissant la mémoire et le coeur nus comme un mur.