De Georges à Emma, le 11 mars 1916.
Emma,
Je suis sur ce très absurde front où tout n'est que confusion. Les gens s'habillent n'importe comment et pataugent dans la boue. Où-sont les uniformes d'antan?
J'essaye tant bien que mal de donner un peu d'allure à tout ça au moyen de beaux tissus et de mobilier danois, mais tout est bousillé par la mitraille. C'est rageant, à la fin!
J'espère te revoir bientôt.
Ton mari, Georges