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4.5/5 (sur 2 notes)

Nationalité : Chine
Né(e) à : Xinzheng , 772
Mort(e) à : Luoyang , 846
Biographie :

Po Chu Yi ou Bai Juyi ou Po Kiu-yi (772-846) est un écrivain chinois de la dynastie Tang. Il est issu d'une famille pauvre mais lettrée. Il fut moine boudhiste, calligraphe et homme politique. Ses très nombreux poèmes s'inspirent de chansons populaires et décrivent la misère du peuple. Une anecdote raconte qu'il retravaillait un poème jusqu'à ce que sa servante puisse le comprendre.
De son vivant, il organise la publication de ses poèmes écrits après 808 en quatre parties : les poèmes dialectiques, les poèmes méditatifs, les poèmes de tristesse et les poèmes divers qu'il jugeait moins importants mais qui ont fait sa renommée.

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
 Po Chu yi
Dans l’herbe verte des faubourgs Est
serpente un chemin qui mène aux montagnes.
Celui qui l’arpente pour se coucher sur les nuages
ne s’évanouira pas dans un mirage.
(Celui qui se tapit)
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 Po Chu yi
Un semblant de fleur,
Un semblant de brume .
S'en venant à minuit,
S'en allant à l'aurore.
S'en venant tel un rêve de printemps, fugace;
S'en allant telle une nuée du matin, sans trace.
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 Po Chu yi
Au bord du lac
     
Dans un coin de montagne, deux moines assis autour d’un jeu de go.
Les ombres claires des bambous flottent sur l’échiquier.
Mais personne n’en remarque les silhouettes.
Seul le bruit des pions déposés vient briser le silence.
     
(Traduction : Renaud Bouret)
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Faisons vœu d'être au Ciel deux oiseaux au vol inséparable
Et sur terre un couple végétal à un seul feuillage
Le ciel et la Terre dureront longtemps, mais un jour ils finiront
Ce regret, sans cesse, se perpétuera.
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On dirait une fleur. Ce n'est pas une fleur.
On dirait une brume. Ce n'est pas une brume.
Cela vient à minuit.
Cela part au matin.

Cela vient comme un rêve de printemps
qui s'efface au réveil.
Cela vient comme un nuage du matin.

Vous ne trouverez cela
nulle part.
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Assis dans la nuit

Dans la cour, toute la journée,
je reste debout jusqu’au soir.

Sous la lampe, parfois, je m’assieds
en attendant le jour.

C’est un sentiment secret,
nul ne le peut comprendre.

De temps en temps,
je pousse quelque soupir.
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Sous la lune de la Fête des mets froids
Souffle de parfum, larmes de rosée, les fleurs de poirier
S’attristent comme moi devant la chaumière sans feu.

A l’heure où musique et chant s’élèvent du voisinage,
Seul, appuyé sur ma porte paysanne, je reste sous la lune.
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Le luth

Le luth est posé sur l’escabeau recourbé,
Je m’assieds, indolent et plein d’émotion.
Est-il besoin que je touche les cordes?
Le vent les effleure, des notes jaillissent toutes seules.
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