J’ai perdu toute notion du temps, je ne sais pas combien de semaines se sont écoulées depuis l’avion. J’ai souvent pleuré et pensé à mes cousins, à Joann, à mes collègues. Je les ai imaginés inquiets, avant de me rappeler que mes disparitions leur sont habituelles. Je suppose qu’ils me pensent encore dans les bras d’un amant, prise de passion entre une nouvelle éventuelle aventure et mon travail prenant.