A mes yeux le féminisme ne peut prendre toute sa portée émancipatrice que s’il s’empare du champ du travail et des rapports sociaux d’exploitation. Le syndicalisme ne peut contribuer à l’émancipation des salarié-e-s sans combattre la domination de sexe
…prendre en considération l’importance de lieux où, dans un premier temps, les femmes peuvent se constituer en tant que sujet collectif, pour que, dans un second temps, cette mixité soit émancipatrice
Pour ma part, le syndicalisme s’affaiblit quand il occulte l’oppression de sexe et le féminisme s’affaiblit quand il délaisse le champ du travail et des luttes
Dans des conditions d’emploi particulièrement précaires (travail au noir, bas salaires, pas de sécurité sociale ni de congés), la relation intime et affective avec la personne soignée s’érige en enjeu central des rapports de pouvoir entre les cuidadoras et les employeurs
La réalité différente des femmes et des hommes dans la ville, irréductible à la place qu’assignent par ailleurs les inégalités économiques, est restée longtemps ignorée
Dès les toutes premières étapes de son existence et, de plus en plus fréquemment, en amont de la naissance, elles est victime de son statut dévalorisé en comparaison de celui des hommes ; de ce fait, elle connait non seulement la probabilité de naître inférieure à la norme habituellement observée, mais encore elle meurt plus qu’elle ne devrait à certains âges, en particulier avant son premier anniversaire.
Dès les toutes premières étapes de son existence et, de plus en plus fréquemment, en amont de la naissance, elles est victime de son statut dévalorisé en comparaison de celui des hommes ; de ce fait, elle connait non seulement la probabilité de naître inférieure à la norme habituellement observée, mais encore elle meurt plus qu’elle ne devrait à certains âges, en particulier avant son premier anniversaire
Les cinq articles qui composent le dossier éclairent différentes facettes des recompositions à l’oeuvre : les alliances matrimoniales, la division du travail domestique, le rôle de la mère, l’émergence d’« un temps pour soi », et, enfin, sous forme de synthèse, la tension entre permanence et changement qui caractérise la position de ces femmes des classes populaires et leur rapport à cette position
la question du travail des femmes reste essentielle pour comprendre l’évolution de la place des hommes et des femmes dans la société
Les questions de sociétés qui nous semblent cruciales au regard du genre, mêmes si elles ne sont pas directement ou immédiatement liées à celles du travail : la prostitution, l’avortement, la parité en politique et bien d’autres sujets trouveront toujours place dans Travail, genre et sociétés.