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2.78/5 (sur 125 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 21/10/1929
Biographie :

Max André Rayjean
Pseudonyme de Jean Lombard qui a aussi écrit sous son patronyme. - Auteur de romans policiers et de science-fiction, et scénariste de bandes dessinées. - Lauréat du Grand prix de science-fiction en 1957 et 1974


Source : Catalogue de la BNF
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
La pirogue à moteur pétaradait doucement et remontait le Kapuas entre deux murs de végétation luxuriante.

Des arbres aux énormes racines plongeaient leurs basses branches dans l’eau. Des lianes s’enchevêtraient les unes aux autres, formant un entrelacement compact, impénétrable. Les fourrés sombres, épais, regorgeaient d’humidité. Dans un ciel chauffé à blanc, le soleil n’entrait dans la forêt qu’avec parcimonie.

Le courant du fleuve était régularisé par un barrage situé cinquante kilomètres plus haut. Le flot torrentueux ne s’en précipitait pas moins vers Pontianak, sur la mer de Java.

À l’arrière de la pirogue flottait le drapeau indonésien. Il y avait trois hommes à bord, un sergent et deux policiers. Ils étaient vêtus d’un uniforme en toile, saharienne et short, et une casquette à visière coiffait leurs cheveux noirs. Un insigne brillait sur leur poitrine.

Ils allaient à Pansang, un petit village de Dayaks situé sur le fleuve. Mission de routine afin d’affirmer la présence du Gouvernement de Djakarta jusque dans les coins les plus reculés de Bornéo.

Ils croyaient que rien de bien sérieux n’émaillerait leur voyage car la région était calme, paisible.
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Ter-8, le magnifique bastion conquis par l’Homme à des centaines d’années-lumière de sa planète originelle, resplendissait comme un joyau dans l’écrin noir de l’espace.

La pureté de son atmosphère était sans égale. Dans les zones tempérées, des courants tièdes maintenaient une température équilibrée à longueur d’année. Des sources d’eau fraîche descendues des montagnes alimentaient des torrents, puis des rivières. Des forêts aux verts disparates abritaient des oiseaux chanteurs. Des alpages étonnamment drus habillaient les cimes au-delà des arbres. Des fleurs aux couleurs vives éclataient partout, libérant leurs parfums enivrants.

Enfin, dominant cette généreuse nature encore vierge, l’épaisse carapace des glaciers façonnait des dômes étincelants dans un été perpétuel. Des neiges éternelles figeaient des étendues immaculées.

L’Homme, cet audacieux voyageur venu des profondeurs de l’Univers, ne voulait pas faire de Ter-8 une répétition d’erreurs. Il avait décidé que ce monde enchanteur resterait une oasis de détente, un havre de repos dans le cosmos infini. Il n’amènerait avec lui ni pollution, ni bruit, ni nuisance.

Il ne construirait pas des cités tentaculaires. Il ne mutilerait pas la nature.
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Le concierge les reconnut. Il les fit descendre dans une sorte de cave aménagée. Il y avait des bancs, une estrade, un bar et quelques tables. Un mobilier sommaire éclairé par une simple ampoule pendue au plafond.

C’était un « Cercle ». Un lieu de réunion secret, interdit par le Règlement.
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Chacun faisait ce qu’il voulait de ses économies. Sur la Terre, ils avaient tellement sécurisé les citoyens que ceux-ci se trouvaient protégés, de leur naissance à leur mort, pris en charge par l’Administration.
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Heinkel ne m’avait pas simplement octroyé de faux papiers d’identité mais aussi une carte magnétique de crédit illimité. Il ne lésinait pas sur les moyens financiers.
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New York s’éveilla sous un épais matelas de brume jaunâtre et pestilentiel.
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Le gendarme pense à un détail important :
- Vous n'avez jamais relevé des traces sur la neige, Joanni ?
- Des traces ? sursaute le vieux. Quelles traces ?
- Je n'en sais rien. Des empreintes suspectes, bizarres, comme on n'en relève pas d'habitude.
- Des traces de bête sauvage, hein ?
- Si vous voulez.
- Non. Mais s'il s'agit d'une bête phénomènale, comme le soutenait Pacaud, elle ne se conduit probablement pas comme un animal ordinaire. Peut-être qu'en marchant elle ne laisse pas de traces. Peut-être qu'elle est invisible. Ou peut-être qu'il s'agit d'une bête de l'Esprit.
- Vous y croyez, Joanni, à l'existence de la Bête ? lance Boyer.
Le vieux hésite. Un long frémissement agite son corps drapé dans les guenilles. Comme si la peur, la hantise, le paralysaient. Enfin il retrouve une certaine souplesse dans ses membres.
-Tant qu'elle ne se dresse pas devant soi, on n''y croit pas. En tout cas, mes pauvres, j'ai bien ri en vous voyant entrer dans la mine avec des fusils. Si la Bête existe, ça m'étonnerait que vos armes soient efficaces.
- Qu'en savez-vous ? siffle le brigadier.
- Oh ! une hypothèse. Une simple hypothèse. Moi, je ne veux pas vous contrarier.
- Pour nous, résume Guibert, c'est clair. Nous ne croyons pas aux créatures surnaturelles. Une balle reste une balle. Quand elle frappe un organisme, elle occasionne une blessure. S'il y a un chien sauvage dans le coin, nous l'abattrons un jour ou l'autre.

Page 46
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Elle ne comprend pas, la vieille. Elle gémit. Elle se tord les mains de douleur. Elle reconnaît à peine son fils dans ce tas de chair en putréfaction. Et Noirot hurle à la mort, lugubrement, son museau levé vers le ciel bleu. Il apprend à toute la montagne que son maître n'est plus.
Au loin, d'autres chiens lui répondent, partagent sa peine. Un genre de solidarité les unit. La mort d'un humain, trouble toujours leur comportement. Car l'homme, c'est le compagnon de leur vie.

Page 120
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On a beau s'appeler Mac Kerreck et avoir roulé sa bosse dans tout le système solaire, il existe des phénomènes qui dépassent rapidement l'imagination et vous plongent dans la plus grande fascination : le désarroi.
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- C'est une bête phénoménale, note Gil, avalant sa salive.
- Oui, explique le vieux. Phénomènale, à plus d'un titre. Vous voyez, monsieur Gil, je me mets en quatre pour vous faire plaisir et, si vous voulez admirer Rhâzine, je vous mène tout de suite jusqu'à elle.
- Tout de suite ?
- Oui, Vous avez peur ?
Le journaliste se raidit. Il avance encore d'un pas. Ses traits se figent comme ceux d'une statue.
-Peur ? Non. J'ai l'habitude de démêler ce genre d'histoire. Il n'y a pas si longtemps, dans la Haute-Ardèche, je me suis trouvé aux prises avec des gens bien plus inquiétants que vous Joanni (1).

(1) Voir : Le sang et la Chair, même auteur, même collection.

Page 135 et 136 .
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