Peindre la bohème romantique, c'est mettre sous les yeux des visiteurs des Salons et des collectionneurs de tableautins un lieu commun de la vie littéraire, c'est répondre au goût du public pour le « genre artiste », c'est accréditer une légende faite de liberté, de marginalité, et aussi de dandysme. Le grand secret, c'est que tous les bourgeois se sentent « bohèmes ».
« Vrais et faux enfants de la bohème. Construction d'un mythe romantique » par Adrien Goetz, p.210