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3.72/5 (sur 330 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 28/01/1864
Mort(e) à : Grand-Serre , le 29/08/1938
Biographie :

Joseph Bédier est un philologue romaniste français, spécialiste de la littérature médiévale.

Il passe toute son enfance et son adolescence à l'île de La Réunion, où étaient établis ses parents (son père Adolphe est avocat), jusqu'à 1883, année de son admission à l'âge de 19 ans (à la suite de son frère Édouard) à l'École normale supérieure, où il reste jusqu'à l'agrégation de lettres (1886).

De 1889 à 1891, il est le premier professeur de langue et littérature françaises de la nouvelle Université de Fribourg. Il rentre en France en 1891 pour occuper un poste à la faculté de lettres de l'université de Caen.

Quand en 1914 éclate la guerre, il met ses connaissances en allemand à la disposition de l'état-major. Le travail de Bédier au ministère de la Guerre le maintient éloigné de l'enseignement jusqu'en 1920, année où il est admis à l'Académie française.

Après 1918, sa carrière de romaniste passe après sa carrière administrative, ce qui nuit à ses recherches. À partir de 1928, il n'écrit plus guère dans ce domaine. En 1929, il est élu directeur du Collège de France.

En 1936, à 72 ans, il prend sa retraite et abandonne, en même temps que tous les honneurs, le lieu auquel il avait consacré plus de trente ans de sa vie. En 1921 il participe à la création de la Revue de France, il est membre en 1930 de la fondation Pour la science, qui publie la "Revue de synthèse".

Il publie de nombreux textes médiévaux en français moderne, tels que "Le Roman de Tristan et Iseut" (1900), Prix Saintour de l’Académie française en 1901, "La Chanson de Roland" (1921), "Les Fabliaux (1893), prix Marcelin Guérin de l'Académie française en 1895.

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (66) Voir plus Ajouter une citation
Les amants ne pouvaient ni vivre ni mourir l'un sans l'autre. Séparés, ce n'était pas la vie, ni la mort, mais la vie et la mort à la fois.
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Les cloches sonnent, et tous, ceux de la baronnie et ceux de la gent menue, vieillards, enfants et femmes, pleurant et priant, escortent Tristan jusqu'au rivage. Ils espéraient encore, car l'espérance au coeur des hommes vit de chétive pâture.
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"Dame, relevez-vous, et laissez-moi approcher. J'ai plus de droits à le pleurer que vous, croyez-m'en. Je l'ai plus aimé." Elle se tourna vers l'orient et pria Dieu. Puis elle découvrit un peu le corps, s'étendit près de lui, tout le long de son ami, lui baisa la bouche et la face, et le serra étroitement : corps contre corps, bouche contre bouche, elle rend ainsi son âme ; elle mourut auprès de lui pour la douleur de son ami.
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Quand le lai fut achevé, le roi se tut longuement.
Fils, dit-il enfin, béni soit le maître qui t'enseigna, et béni sois-tu de Dieu ! Dieu aime les bons chanteurs. Leur voix et la voix de leur harpe pénètrent le coeur des hommes, réveillent leurs souvenirs chers et leur font oublier maint deuil et maint méfait. Tu es venu pour notre joie en cette demeure. Reste longtemps près de moi, ami !
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Tristan dit :
Comment pourrais-je vivre ?
_ Oui, ami Tristan, nos vies sont enlacées et tissées l'une à l'autre. Et moi, comment pourrais-je vivre ? Mon corps reste ici, tu as mon coeur. (p. 79)
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Certes comme vous l'entendrez bientôt, jamais, malgré l'angoisse le tourment et les terribles représailles, Marc ne put chasser de son coeur Iseut ni Tristan ; mais sachez, seigneurs, qu'il n'avait pas bu le vin herbé. Ni poison ni sortilège ; seule, la tendre noblesse de son coeur lui inspira d'aimer. (p. 29)
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Au fond de la forêt sauvage, à grand ahan, comme des bêtes traquées, ils errent, et rarement osent revenir le soir au gîte de la veille. Ils ne mangent que la chair des fauves et regrettent le goût du sel. Leurs visages amaigris se font blêmes, leurs vêtements tombent en haillons, déchirés par les ronces. Ils s'aiment, ils ne souffrent pas.
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Mais qui donc peut longtemps tenir ses amours secrètes ? Hélas ! Amour ne peut se celer !
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Fils, lui dit-elle, j'ai longtemps désiré de te voir ; et je vois la plus belle créature que femme ait jamais portée. Triste j'accouche, triste est la première fête que je te fais, à cause de toi j'ai tristesse à mourir. Et comme ainsi tu es venu sur terre par tristesse, tu auras nom Tristan.
Quand elle eut dit ces mots, elle le baisa, et, sitôt qu'elle l'eut baisé, elle mourut.
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Colère de femme est chose redoutable, et que chacun s'en garde ! Là où une femme aura le plus aimé, là aussi elle se vengera le plus cruellement. L'amour des femmes vient vite, et vite vient leur haine ; et leur inimitié, une fois venue, dure plus que l'amitié. Elles savent tempérer l'amour, mais non la haine. (p. 111)
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