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3.99/5 (sur 87 notes)

Nationalité : France
Biographie :

S. M. Gerhard est auteure de romance M/M.

"Se présenter en quelques lignes est un exercice difficile pour elle car c’est difficile de parler de soi, quand on écrit la vie des autres… Alors elle va vous raconter la sienne ou comment une grande lectrice est devenue une romancière.

Cette femme dévore les livres depuis qu’elle a découvert la joie de plonger dans des univers multiples à travers les mots à l’âge de six ans. Elle lit de tout, sans limites dans ses choix de lectures et c’est comme ça qu’elle a commencé à découvrir l’homoromance.

À partir de ce moment, les histoires qui trottaient dans sa tête depuis longtemps, mais qu’elle hésitait à les écrire à cause de sa dyslexie et de mes lacunes en français, sont remontées à la surface. Des mondes entiers étaient là bien au chaud en elle depuis son enfance, n’attendant qu’elle saute la barrière de ses peurs.

Chose qu’elle a faite, poussée par quelques gentilles personnes à qui elle ne saurait jamais assez dire merci car enfin elle a eu le courage de mettre ses doigts sur le clavier pour libérer ses mots."

Twitter: https://twitter.com/smgerhard

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Source : amazon
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Les gens ne pouvaient ils pas accepter ce que nous étions ? Nous n’étions pas si différents d’eux, nous étions humains comme eux, avec le même sang, les mêmes envies de bonheur simple, les mêmes battement de cœur sauf que dans mon cas il battait pour un homme. Une bonne partie de la société avait encore du mal avec nous, malgré la nouvelle législation qui autorisait le mariage gay.
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Mon boss avait tenu à me présenter directement à mon futur tortionnaire. Quel autre mot pouvait être utilisé pour décrire un mec qui aimait faire suer des gens sur des tapis de courses?

- Osange, voilà Tomas, vous avez trente jours pour l'étoffer et lui apprendre à se défendre au corps à corps. Il pourra prendre deux heures par jour pour cela.

Je venais de réaliser qu'on m'avait confié au beau gosse qui m'avait secouru dans la discothèque. Cet homme dans la trentaine, sûrement antillais, d'un mètre-quatre-vingt-cinq, tout en muscles. Il m'aurait plu, s'il n'y avait pas eu cette expression sur son visage : mélange de moquerie et de condescendance... Il m'avait coupé le seul plaisir que j'aurais pu éprouver dans une salle de sport : mater des jolis petits culs...
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« Pendant ce séjour estival en Bretagne, j’avais appris à mieux connaître Gabriel et Luc et leur cadets Alix et Axel, pendant que mon frère roucoulait avec son amoureux. J’avais fondu pour le muet, pour son regard souvent plein de tristesse, parfois rempli d’envie pour moi ou mon insouciance. J’avais discerné quelque chose dans son regard qui m’appelait. Il avait toutes les qualités physiques que j’appréciais : grand, musclé, blond, regard azur sublime mais pas que. Son handicap ne m’avait pas rebuté. C’était même le contraire, il me fascinait. J’admirais le fait qu’il soit combatif, autonome et volontaire. Il dirigeait même son propre garage et il réussissait brillamment. Je trouvais ça formidable moi qui n’avais eu que des facilités dans mes études et dans ma vie. J’étais un petit génie qui était entré à la fac à quatorze ans quand d’autres intégraient à peine la High school. J’aimais sa timidité affiché et son autodérision. Il me faisait rire. J’avais aussi découvert que nous avions une passion commune pour la musique, le rock en particulier et les groupes des années quatre-vingt, comme Queen.
J’avais subtilement tiré le maximum d’informations sur lui auprès des membres de sa famille. À chaque nouveau détail, je lui trouvais encore plus de charme. »

(Déliés)
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« Pendant cet après-midi, j’avais réalisé ce qu’il était : un Lord puissant, un homme fort de trente ans plein de prestance, attirant le regard des femmes et des hommes. J’avais été fier de lui, mais aussi jaloux quand le premier duelliste l’avait embrassé. Il n’avait pas le droit. Angel était à moi. Non, il ne l’était plus. Il n’y avait plus rien entre nous. J’avançai encore plus.
Quand il capta ma présence, il jeta quelque chose aux flammes et se retourna brusquement. Ses bras encerclèrent mon cou, sa bouche se posa sur mes lèvres qui s’ouvrirent sous la surprise. Nos langues se mirent à valser. Un tourbillon de sensations brouilla mes pensées. Je n’arrivais plus à réfléchir. Je voulais dire stop. Merde… Non, je voulais dire encore plus. Mais aussi rapidement qu’il s’était jeté sur moi, il partit »

(Liés)
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« — Tu n’as rien, je peux te rendre ta liberté. L’informais-je en voulant le reposer sur le sol enneigé.
Il ne semblait pas décider à partir et se mit à ronronner dans mes bras.
— D’accord ! Je t’emmène chez moi ! Mais pas de bêtises, pas de coup de griffes et je te donne un toit et à manger pour ce soir.
Je le serrais contre moi et repris la marche vers mon appartement en appréciant qu’il se love doucement contre moi. J’aimais la sensation de sa tête fouissant dans mon foulard pour chercher la chaleur de mon cou. J’avais presque l’impression qu’il tentait de s’imprégner de mon odeur, de se fondre en moi de peur de me perdre. Cela me fit sourire. »
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Notre maison était vide, l’absence de mon amoureux résonnait tous les jours plus fort en moi. Surtout ce soir. Mes yeux traînèrent une dernière fois vers la salle à manger. Le décor était parfait, belle table dressée avec soin pour un dîner amoureusement préparé qui refroidissait depuis trop longtemps. Notre histoire était en train de se conjuguer au passé se consumant telles les bougies qui faiblissaient dans les chandeliers d’argent. Le bouquet fané, massacré, étalait ses pétales de roses sur le lin blanc. Triste bouteille de vin vide, que j’avais consommée l’air de rien en l’attendant. Étais-je devenu comme ces femmes qui délaissées par leur mari, s’oubliaient dans l’alcool ?
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Nous étions le premier jour de décembre, et Samuel se leva avec un peu plus d’enthousiasme que d’habitude. Ça ne lui était pas arrivé depuis longtemps, trois ans pour être exact. Un mug de café fumant à la main, il pénétra d’un pas alerte dans le salon. La pièce était accueillante et chaleureuse avec ses beaux meubles en bois. Mais aujourd’hui, il ne voyait rien du décor familier, impatient et curieux d’ouvrir la première case et de découvrir ce qui s’y cachait. Des friandises ? Un jouet, comme lorsqu’il était enfant ? Ces petits cadeaux, il les adorait plus jeune. Qu’elle semblait loin l’innocence de ses premières années
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Je les regardai complices et heureux de se revoir. C’était beau l’amour qu’ils s’affichaient l’un pour l’autre. Je les enviais. J’aurais voulu avoir la même chose, être aimé pour mes qualités comme mes défauts. Oui c’était ça l’amour, voire au-delà du handicap, du physique, de l’argent ou des apparences pour découvrir l’autre réellement et ne vivre que pour lui.
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Je ne dois pas être câblé comme les autres !

Trop banal et vanille ! comme l’a affirmé Zack.

Voilà ce que je n’arrête pas de me dire depuis que je me suis remis sur ce travail documentaire, après avoir apporté son café bien serré à Monsieur Ollier-Mestre. Ma pause-déjeuner fut salutaire mais trop courte. J’avais dû trop tôt reprendre ses recherches.
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« Rien n’avait changé depuis la dernière fois. J’aimais cet endroit, car il était unique. Ce n’était pas un club gothique d’humains fans de crocs comme il en fleurissait partout pour ceux qui aimaient un peu trop Dracula, Twillight et Entretien avec un vampire. Ce n’était pas un club BDSM et encore moins une porte d’entrée vers l’Undermonde. »
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